Me or him

Chapitre 3

10h15, la même heure qu'hier. Les infirmières me donne mes médicaments, j'en profite pour leurs demander:

- Savez vous quand je pourrais sortir ?

- Normalement, aujourd'hui. Bonne journée Mademoiselle Farah.

- Merci a vous aussi!

Sa y est enfin, je vais pouvoir sortir d'ici. 2 jours c'est écoulés depuis mon accident, j'ai reçus une tonne de texto, de tout le lycée. Là ou j'étudie il ne ce passe jamais rien, alors dès qu'il s'y passe un truc, tout le monde rapplique. Je vie a Calgary, au Canada, au lycée All Saints High School, c'est un lycée privé, il est assez grand, il propose plein d'option!

10h30, on toque a la porte, je me demande qui sa peut être...MA MÈRE! Merde j'ai oublié qu'elle devait venir! En passant sa tête dans l'embrasure de la porte elle chuchota assez fort pour que je l'entende:

- Coucou ma chérie, elle avait la voix plein d'amour.

- Coucou maman, elle m'avait manqué.

Elle s'assit à côté de moi et me prit la main:

- Ma chérie, je suis désolé de ne t'avoir rien dit au sujet de mon overdose. Je voulais te protéger, que tu n'en veuille pas a ton père. Il a fait ça car, il n'acceptait pas, que je me drogue...

Choc, c'est le seul mot qui me vient a l'esprit. Haine aussi, j'avais une putain de haine envers cette homme que je ne considère plus comme mon père mais comme mon géniteur. Mes larmes ce mire à dévaler mes joues. Je pleurais de colère, envers lui, et de tristesse pour ce qu'elle a vécu.

- Je suis désolé maman, pour tout ce qu'il ta fait... j'aimerai porter plainte, et que Iris et moi on vienne habiter avec toi.

- Non.

- Qu-quoi ? Non ? Comment ça ?

- Je ne veux pas de vous chez moi.

Puis elle parti. Comme ça s'en une explication de plus. J'étais dans l'incompréhension complète. Et mes pensés prirent le dessus...

Et si elle vous détestait ?

Tu n'es pas assez bien pour recevoir son amour.

Tu la vexer! Bravo Azalée.

Elle ne t'aime pas.

Elle jouait la comédie.

Tu mérite tout ce qui t'arrive!

Un médecin arriva en me sauvant de mes putain de penser. Le mot putain, je l'aime bien.

- Mademoiselle Farah votre père vous attend en bas, il a signé les papiers pour que vous sortiez. On va lui donné l'ordonnance pour que vous preniez de l'opioïde. Opioïde. Ce mot résonnait dans ma tête comme un putain de cauchemars, mes oreilles se mirent a bourdonnée, je n'entendais plus rien, sauf mon cœur s'emballer...

- Mademoiselle Farah ? Vous m'avez entendu ?

- Ou...oui, pardon...je...vous avez dit quoi ? Excuser moi. bafouillais-je.

- Vous ne devez pas prendre plus d'une pilule par jour, d'accord ?

- Oui d'accord...pouvez vous me la donnez à moi ?

Ils ce regardèrent et finir par accepter. Heureusement. Il ne fallait pas qu'il apprenne qu'on m'en a prescrit.

Je m'habilla et descendit, rejoindre mon père. Il était seul, Iris était a l'école car on était mardi.