Me or him

Chapitre 7

Des braises...des flammes...c'est tout ce qu'il y a devant mes yeux. La maison de mes grands parents avait disparu. Je descendis de la voiture et au loin j'entendis les sirènes de pompier. L'odeur de la fumée était très prononcée, elle s'élevait dans les airs, noire et dense. Elle tourbillonnait dans le ciel, obscurcissant le soleil et emplissant l'air d'une odeur âcre et suffocante. Des étincelles rougeoyantes dansaient parmi les volutes de fumée, témoignant de la violence des flammes dévorant la structure. Les crépitements sinistres de l'incendie se mêlaient aux hurlements lointains des sirènes des pompiers, créant une symphonie chaotique de destruction.

Je n'y croit pas mes yeux, comment cela était possible ? Encore hier tout était normal, quel était la cause de ce drame ? Où était Iris et mes grands parents ? Peut être à l'intérieur ?
Je n'en sais rien et je ne supporte pas le fait de ne pas savoir, alors je décide de sortir du véhicule. Le camion de pompier se garant a quelques mètre de moi. Un homme en descendit, il est habillé en combinaison qui, je l'avoue, le rend très sexy, j'entendis à peine ces pas. Il m'agrippa le bras et tenta de me tirer en arrière, il me criait des paroles que je ne comprenait pas. Mes oreilles fessaient un bruit sourd et ma tête tournait, ma vue, elle, n'est plus très net. A chaque pas que je fait, j'ai l'impression de tombé de 4 étages d'un immeuble. Pour vous faire plus simple, c'est un martyre.
Je ne sait pas réellement où est ce que je vais, mais j'y vais.
Mes pieds me guident vers ce qui reste de la maison. Mon cœur se serre un peux plus a chaque pas que je fait.
Derrière moi le pompier continue de me crier des mots que je ne comprends toujours pas et ces coéquipiers sortent la lance à eau.

- Mes grand-parents et ma sœur sont a l'intérieur! Vite il faut les trouvés et les sauvés!! Vous attendez quoi putain?? m'écriai-je a plein poumons, moi même choquer de la force de mes cordes vocales.

Avec l'intention d'ouvrir la porte d'entrée, je m'avançait de plus en plus de la maison, jusqu'à ouvrir cette porte. Les souvenirs me revinrent brusquement en tête sans que je puisse y faire quoi que ce soit. Je me revoit, petite, en train de courir pour échapper au baiser de mes parents...Je trouvais ça dégoutant..quand j'y pense ça me faire rire ! Ma mamie me serrant dans ses bras et me couvrant de baisers baveux, que je détestait ça mon dieux ! Beurk ! Je ne comprendrais jamais pourquoi les vielles personnes fessait ça au petits !

Haru me rejoins sur le pas de la porte.

- Il y a un problème ? Autre que ça...hésita t-il jugeant  la maison du regard. Voyant que je ne lui répond pas il lança: entrons.

J'abaisse la poignée et ouvre vivement la porte, par peur de découvrir ce que je vais voir sous mes yeux, je les fermes. Les larmes perlant au coin de mes yeux a cause de la présence extrême de fumée et a la peine qui s'infiltre en moi. Au même moment que j'ouvre les yeux, j'inspire fort. Ce qui me provoqua une quinte de toux. Je me calma puis explora du regard le salon qui n'était plus rien de ressemblant a ce que j'avais connu étant plus jeune. Les flammes avaient tout dévorer sur son passage, elles n'a eu aucune pitié. En même temps, je croit que le feu n'a pas d'âme. Allant examiner les pièces  une par une, une mauvaise impression me retourna l'estomac. Un grognement attira mon attention dans la salle de bain.

Non.

Non.

Non.

Impossible, je doit rêver, faites que je rêve putain ! Un putain de cauchemar !

Physiquement, j'étais présente. Mentalement, ailleurs, parti je ne sais où. Mon cerveau se mis en pause fasse a la scène d'horreur a laquelle je me tiens debout. Quand je vous dit scène d'horreur je n'en rajoute en rien. Moi qui est l'habitude de regarder ce genre de série, là, j'ai une envie de vomir qui me tord les trips. La peur, la tristesse et le dégout se mêles a mes sens et m'empêche de bouger, ni même de respirer. Je ne peux faire aucun mouvement. Toute mon âme est pétrifiée. Je sent ma chair de poules vibrée jusqu'au fond de mes os.