II

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Heyyy vous allez bien mes coconut's ? Voici le chapitre 2 j'espère qu'il va vous plaire !!

NDA/ TW ⚠️ attention aux âmes sensibles !

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AIYANNA

- Réveille-la avant que je ne le fasse à ma manière, rugit une voix masculine.

Les yeux encore clos, il me faut quelques minutes avant de pouvoir rétablir les pièces du puzzle dans le bon ordre.

Où suis-je ?

Je m'efforce de me souvenir, et soudain, la douleur lancinante dans mon abdomen fait resurgir ma mémoire.

Après quelques instants, mes paupières s'ouvrent enfin, mais je suis aussitôt ébloui par les rayons du soleil, me forçant à les refermer.

Je m'efforce de me lever, mais instantanément, mon ventre se tord et j'étouffe un gémissement de douleur.

— Chase, ne fais pas ça ! s'exclama une voix féminine.

— Elle dort depuis deux jours, se plaint cette voix que je trouve familière.

Sont-ils tous semblables ?

Des créatures délectant dans la torture des âmes ?

Mais finalement, à quoi pourrais-je bien lui servir ?

Peut-être vais-je encore être un réconfort ?

-Ne commence pas, elle semble si douce.

-Ils sont tous semblables, mais certains sont simplement plus puissants que d'autres.

-Tu es impitoyable.

-Je suis réaliste, répond-il simplement.

Un bref silence s'installe, tandis que des bruits de pas se rapprochent de plus en plus.

La porte s'ouvre soudainement, il avance vers moi, et je garde les yeux fermés.

C'est à ce moment-là qu'il m'étreint si fort que je deviens bleue.

Je respire de plus en plus bruyamment.

— Mais t'es complètement fou, m'exclamai-je en me tenant le cou.

— Bien plus que tu ne le penses, répliqua-t-il avec un sourire avant de se tourner vers la porte.

C'est bien lui, le gars du bar qui m'a traité de pute ! Que veut-il vraiment ? Je l'observe donc s'avancer tranquillement vers la sortie. Un psychopathe, voilà un terme qui le définit à la perfection. Juste avant de quitter la pièce, il s'arrête devant la porte et s'exclame en direction de la femme.

— Fais-moi sortir cette chose rapidement, je ne peux plus supporter de la voir dans ma chambre.

La jeune femme opine de la tête.

— Et change les draps, je ne veux ni son odeur, ni les traces de ce... phénomène, dit-il avant de quitter la pièce.

— Ne vous inquiétez pas, mademoiselle, il est toujours comme ça, dit-elle en tentant de me réconforter.

— Vous voulez dire que cette bonne humeur est quotidienne, répliquai-je.

— Vous le découvrirez bien assez tôt, dit-elle avec un sourire énigmatique.

Avec une tendresse infinie, elle m'assiste pour me relever et faire quelques pas.

Cependant, je perds rapidement mon équilibre.

AIYANNA EN PAUSE !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant