IV

200 10 22
                                    



Heyyy voici le chapitre 4 tant attendu !

J'espère qu'il vous plaira, je vous laisse ... 💋

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Le soleil brillait de mille feux et je poussai un soupir ; il serait peut-être judicieux de penser à fermer ces maudits rideaux avant de m'endormir. Il me fallait quelques minutes supplémentaires avant de me lever et de me diriger vers la salle de bain, où je contemplai ma face peu avenante. J'étais d'une laideur affligeante, alors je me lavai le visage avant de quitter la salle de bain.

Je fis le lit puis descendis, espérant ne pas croiser cet autre imbécile. Évidemment, avec ma malchance légendaire, je le trouvai assis là, les doigts pianotant sur son téléviseur.

Je vais dans la cuisine et je me demande si je dois manger. Quelques secondes plus tard, je décide de ne pas manger. En me retournant, je heurte quelqu'un de corpulent. Aïe, je lève la tête et je vois l'autre idiot.

Chase : Regarde où tu marches, me dit-il en me lançant un regard que je connais par cœur.

Aiyanna : Tu m'as aussi heurté, donc regarde où tu vas !

Chase : Ta tête est affreuse aujourd'hui, me dit-il.

Aiyanna : Tant que je ne te ressemble pas, tout va bien alors, lui rétorquai-je en lui montrant mon majeur en quittant la cuisine.

Je l'entends ricaner, mais ce n'était pas un rire ordinaire, c'était un rire nerveux. Je monte vite les escaliers et me faufile dans "ma chambre", mais, comme d'habitude, ma malchance me poursuit : je trébuche dans les escaliers en ratant une marche.

Aiyanna : Aïe, dis-je en pleurant.

Ma cheville me faisait terriblement mal, j'étais en larmes. Quand le type entend du bruit dans les escaliers, il se dépêche de venir vers moi. Il n'hésite pas à se moquer, mais en voyant que je ne vais vraiment pas bien, il se tait.

Chase : Tu as mal où ? dit-il en s'accroupissant devant moi.

Aiyanna : À la cheville, dis-je en essuyant mes larmes.

.Il effleure ma cheville, et à peine ai-je perçu son contact que je pousse un cri de douleur, m'accrochant à son bras robuste. Il lève les yeux vers moi, un soupir s'échappant de ses lèvres.

Chase : Tu es vraiment maladroite.

Je demeure silencieuse, épuisée par la souffrance. À peine mes yeux se sont-ils clos que je me sens soulevée dans ses bras. Un hoquet de surprise échappe à ma gorge.

Il reste muet et descend ces maudits escaliers. Je le vois se diriger vers le garage. Il saisit ses clés de voiture, peu importe laquelle il choisit, cela n'a guère d'importance.

Il me dépose doucement sur le siège, attache ma ceinture avec précaution, puis ferme la porte avant de faire un détour pour se garer à la place juste à côté.

La douleur me traverse comme une flèche, et je peine à poser mon pied droit, une véritable torture. Des pensées tourbillonnent dans mon esprit : va-t-il m'emmener à l'hôpital ? Ou me précipiter d'un pont ? Avec lui, je peux m'attendre à tout.

Aiyanna : Où allons-nous ?

Chase : Je t'emmène à l'hôpital pour ton pied.

Je me tais et laisse ma tête reposer sur le bord de la fenêtre. Le voyage semble interminable, vraiment interminable, et la douleur dans mon pied devient de plus en plus vive.

AIYANNA EN PAUSE !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant