Au détour d'un Grand Prix : Passion à Grande Vitesse

Monza - Enchantée

Carlos emmena Sol dîner dans un petit restaurant de Milan, proche du Duomo. Le pilote avait choisi un restaurant italien et traditionnel, préférant éviter les établissements gastronomiques ou étoilés. Sol lui en fut reconnaissante, ravie de pouvoir partager ce dîner avec l'espagnol dans la simplicité, sans chichis.

Le lendemain matin, la jeune femme se réveilla paisiblement dans les bras de Carlos, qui l'étreignait tendrement contre son torse. Elle sourit en sentant ses lèvres contre sa nuque, et un frisson parcourut son corps lorsque la barbe naissante de l'espagnol effleura sa peau.

Elle se retourna pour lui faire face et rougit devant son regard profond.

Carlos lui offrit un sourire tendre avant de murmurer "¡Hola, preciosa!"
(Bonjour preciosa)

"Hola." Sourit à son tour la française en s'étirant.

"¿Dormiste bien?" Demanda le brun.
(T'as bien dormi ?)

"Sí, fue la mejor noche que he tenido desde varios dias" Avoua la cavalière.
(Oui, c'est la meilleure nuit que j'ai passé depuis plusieurs jours)

"Espero haber contribuido a eso." Ajouta Carlos en resserrant ses bras autour de la jeune femme.
(J'espère que j'y suis pour quelque chose)

Mais Sol avait envie de le taquiner un peu "Más bien diría que fue el colchón."
(Je dirais plutôt que c'est grâce au matelas)

Et elle ne put résister au faux air vexé du madrilène et rigola.

Ni une ni deux, elle se retrouva emprisonnée sous Carlos qui prit un malin plaisir à lui faire des chatouilles. "¿Te gusta burlarte de mí, eh?"
(T'aimes bien te moquer de moi hein ?)

"No, ¡no me hagas cosquillas!" Rigola la française en se tortillant sous ses doigts.
(Non, pas les chatouilles !)

"Está bien, entonces déjame probarte." Accepta le pilote avant de fondre sur la bouche de sa petite amie, lui offrant un baiser passionné et profond qui fit fondre la jeune femme.
(Ok, alors laisse-moi te croquer)

Après avoir traîné quelques minutes supplémentaires au lit, ils se préparèrent avant de descendre prendre leur petit-déjeuner. Carlos sentait bien que Sol était stressée, même si elle tentait de le cacher. Lui n'avait aucun doute sur le fait que sa famille allait l'adorer. Ses sœurs étaient déjà fans alors qu'elles ne la connaissaient même pas.

En milieu de matinée, ils quittèrent l'hôtel à bord de la Ferrari de Carlos pour rejoindre le circuit de Monza. Dans la voiture, Carlos remarqua les gestes nerveux de Sol, ses mains agitées trahissant son anxiété.

Avec douceur, il prit sa main pour la rassurer "No te preocupes Corazón"
(Ne t'inquiète pas Corazón)

"Lo siento, siempre fui muy estresada" avoua la brune en serrant la main du pilote dans la sienne.
(Désolée, j'ai toujours été très stressée)

"No me sorprende, pero estaré contigo" la rasura-t-il.
(Ça me surprend pas, mais je serai avec toi)

Ils arrivèrent quelques minutes plus tard sur le circuit. Carlos gara sa Ferrari sur le parking dédié aux pilotes, mécaniciens, VIP et autres membres des staffs de chaque écurie. Puis ils sortirent de la voiture et Sol enfila la casquette que le madrilène lui avait offerte la veille.