Au détour d'un Grand Prix : Passion à Grande Vitesse

L'après course

Après avoir quitté le circuit, Carlos et Sol avaient dîné avec la famille du madrilène. Ils avaient retrouvé le calme de leur chambre d'hôtel après 23h, fatigués mais satisfaits. Le lendemain, le couple avait un peu traîné au lit, en profitant pour se reposer un peu plus longtemps qu'ils en avaient l'habitude.

Le clan Sainz était retourné à Madrid tôt le matin. Carlos, lui, avait une pause de dix jours, la prochaine course n'ayant lieu que trois semaines plus tard, à Singapour. Sol lui avait donc proposé de venir passer quelques jours chez elle et le madrilène avait bien sûr accepté, impatient à l'idée de passer du temps en tête à tête avec la cavalière.

L'après-midi, après avoir quitté l'hôtel Mandarin, Carlos avait donc réservé un jet et ils s'étaient envolés en direction d'Angers. Une fois arrivée à l'aéroport, l'espagnol s'était équipé d'une casquette et de lunettes de soleil afin d'être le moins reconnaissable possible et ils avaient rapidement rejoint le parking où Sol avait garé son Mercedez GLE.

Seulement 20 minutes après avoir attéri à Angers, ils étaient déjà entrés sur l'autoroute en direction de Tours. Pendant plus d'une heure, ils discutèrent de ce qu'ils voulaient faire durant les prochains jours. Sol voulait montrer à Carlos les écuries dans lesquelles elle passait le plus clair de son temps, mais aussi lui faire découvrir la région.

Il était près de 18h lorsque Sol poussa la porte de son appartement, un sourire légèrement embarrassé aux lèvres. Elle n'avait pas prit le temps de faire le ménage.

"Perdón, no esta totalmente ordenado" s'excusa-t-elle en se tournant vers Carlos.
( Désolée, c'est pas complètement rangé)

Carlos secoua la tête en souriant "No te disculpes, es perfecto"
(Ne t'excuses pas, c'est parfait)

L'appartement de la jeune femme se trouvait au troisième et dernier étage d'une résidence tranquille de Cerelles, un petit village situé à quelques kilomètres de Tours. Dès que Carlos avait franchit le seuil, il s'était de suite sentit dans l'univers de la cavalière.

C'était un T3 spacieux de 75m2. Le salon donnait sur une grande terrasse de 20m2. Les murs étaient tous d'un blanc immaculé, ce qui mettait en valeur le parfait mélange de matériaux comme le métal et le bois qui composaient la plupart des meubles. Un des murs du salon était en brique, peint en blanc. Mais la différence de matière apportait une touche industrielle à la pièce.

La cuisine, ouverte sur le salon, était parfaitement équipée. Le plan de travail, en granit contrastait avec les meubles en bois et les appareils ménagers. Un îlot central séparait la cuisine du salon, offrant un espace convivial pour les repas.

Dans chaque pièce, des étagères et des vitrines exposaient les nombreux flots et coupes que Sol avait gagné en concours. Certains dataient de ses premières années de compétitions, quand elle était jeune adolescente. Il y avait également de nombreux cadres photos accrochés aux murs, sur lesquels on pouvait voir Sol tantôt à cheval, tantôt avec sa famille, tantôt avec ses amis.

"Ven, puedes dejar tus cosas en la habitación" proposa la française.
(Viens, tu peux poser tes affaires dans la chambre)

Elle lui montra la direction et Carlos la suivit. En entrant dans la chambre, il posa sa valise près du lit et observa la pièce, qui était à l'image de sa petite-amie : naturelle, charmante et authentique. Une grande fenêtre laissait entrer la lumière du soleil, sans aucun vis à vis, éclairant un grand lit à l'encadrement en bois. Celui-ci était encadré par 2 petites tables de nuit suspendues, en bois et métal.

Un tapis rond et moelleux, de couleur terracota, trônait au milieu de la pièce, apportant chaleur et douceur à l'espace. Une grande étagère était installée au dessus du lit, sur laquelle quelques livres étaient disposés entre de fausses plantes très réalistes. Au fond de la pièce on trouvait un fauteuil anthracite, sur lequel un plaide en maille était négligemment posé.