_________PDV FREYA________
Aujourd'hui, le soleil brille en Italie alors que mon avion vient de se poser. Je suis impatiente de découvrir la Sicile, malgré ses activités à tendance illégales.
Pour continuer mes études, j'irai à l'Università degli Studi di Palermo, une des écoles les plus renommée du pays. Cela faisait déjà six ans que je faisais mes études en Russie, mais la présence de mes parents me dérangeait plus qu'autre chose, alors j'ai décidé de partir de chez moi, en ne laissant plus aucune nouvelle.
Je ne suis pas égoïste, au contraire, j'ai simplement pensé à moi pour une fois. Les souvenirs douloureux m'empêchaient d'avancer, c'était ce que disaient mes parents, ils me le répétaient jour et nuit en essayant de me mettre ça dans la tête, mais en réalité ce n'était qu'à cause de leurs actes et de leur présence qui m'empêchaient d'aller de l'avant.
Il faisait déjà tard et il fallait que je rentre, un taxi était là, heureusement que je savais parler Italien.
J'ai commencé à apprendre cette langue en sixième, de mon plein gré. Je pensais déjà à mon avenir, et avoir un CV rempli était un objectif.
- Buonasera, puoi lasciarmi in rue 87*******? (Bonsoir, pouvez vous m'amener à la rue 87*******?)
- Sì, sali in macchina. ( Bien sûr, montez dans la voiture)
Je le payai et rentrai dans la voiture comme il venait de me le demander, et nous prîmes la route pour que je puisse rentrer à mon nouvel appartement.
Il était jeune et très beau, il devait avoir mon âge, ses tresses noires retombaient sur ses épaules, sa mâchoire était bien dessiné, bordel je bande.
- Parli francese?
- Sì, parlo anche (aussi) russo.
La route continua dans le calme, mais qu'est ce qu'il était séduisant. Son air mystérieux le rendait terriblement badasse.
Je sentais ses petits regards à travers le rétroviseur, moi aussi je lui fais de l'effet j'ai l'impression.
Peut importe, je n'ai pas le temps pour les relations amoureuses, même si j'en meurs d'envie, je n'ai jamais connu l'amour vrai, et j'enchaîne les coups d'un soir en espérant que l'un d'eux rêve de la même chose que moi.
En regardant à travers la vitre, je remarquai que la vue était magnifique, les lampadaires décoraient le long des routes, les rues étaient illuminées, les gens mangeaient dans des bars, ils riaient, dansaient, ne se souciant pas de leurs problèmes ni même ce qu'il pourrait leur arriver.
Ce n'était pas la même chose chez moi, c'était, insalubre, macabre, et terriblement glauque.
Cet endroit me rappelait les quartiers pauvres de la Russie où je vivais, cette vibe me fait penser aux mafias et cartels, c'était à la fois malaisant mais fascinant à la fois.
- Siamo arrivati.
- Grazie per avermi portato. (Merci de m'avoir amené)
Je le remercie de m'avoir ramené, puis sortis les valises du coffre, je savais que je n'allais pas y arriver en un seul allé retour, mais jamais je ne lui demanderai de l'aide.
- Voulez-vous que je vous aide? Vous avez l'air bien chargé pour une jeune femme de votre âge.
- J'aimerai bien, mais vous devriez avoir des choses à faire, je ne veux pas vous déranger, je vais me débrouiller.
Ses remarques misogynes, il aurait pu les garder pour lui. Je me demande quel goût aurait ma botte dans sa trachée, jusqu'à ce qu'il s'étouffe avec son propre sang.
Je chassai vite ces pensées de mon esprit, j'ai commis des erreurs que je ne veux pas refaire au risque et péril de mes études.
Il sortit de la voiture et je remarquai sa carrure très imposante, je me demande s'il ne cache pas un flingue dans la boîte à gang.
Les préjugés ne sont pas forcément vrais, mais en vu des tatouages qui recouvrent ses bras et son cou et de sa taille importante, on peut en déduire qu'il ne fait pas que boire un café en terrasse le dimanche matin.
- Je m'appelle Antonio, et vous?
- Je m'appelle Freya.
Il m'aida à monter les valises, mais il me mettait vraiment mal à l'aise, ses questions étaient très personnelles, il cherchait à me kidnapper ? Mon dieu je ne l'espère pas.
- Merci pour tout, Antonio.
- De rien c'est normal.
- Vos questions m'ont véritablement perturbées.
- Excusez moi pour ce malaise.
- Ce n'est rien, je vais vous laisser, bonne soirée.
- À bientôt, Freya Eriksen.
J'étais horrifié. Comment connaissait-il mon nom de famille? Je ne lui avais jamais donné cette information, je ne le connaissais pas.
[ C'est ce que tu croyais]
Peut-être était-ce une coïncidence? Je préfère que ce soit cette version qu'une autre.
Mon habitat avait le strict minimum. Une chambre, une cuisine, une salle de bain, et un petit salon pour un total de vingt mètre carrés.
Je savais que je n'allais pas y rester pour longtemps, j'avais un mauvais pressentiment, et l'impression de l'avoir déjà vu quelque part me perturbait.
[ Plus que ce que tu crois]
Peut être était-ce le barman sexy avec qui cela avait fini en jambe en l'air? Ou le jeune homme qui m'avait fait des avances dans un restaurant en Russie?
Je n'arrive plus à réfléchir, la fatigue prend le dessus et je suis incapable de faire un pas de plus, il doit me rester un join dans mon sac.
J'ai très mal tourné depuis que j'avais appris un meurtre dans ma famille, personne ne sait qui est le coupable, mais cela m'avait terriblement perturbé.
[C'est toi la meurtrière tu le sais]
J'espère que mon passé n'influencera pas mes décisions futures.
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Première chapitre sorti, à votre avis, qui est Antonio? Il est très mystérieux, peut être nous influencera il pour nos décisions futures...⭐️Les paroles entre crochets sont comme les pensées de Freya du futur ou ce qu'elle pense, tout dépend du contexte⭐️

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Forbidden love
FanfictionCet homme, elle n'aurait pas imaginé l'aimer. Un amour interdit, une envie d'affronter les règles. Mensonge et amour, manipulation et envie, des mots qui ne vont pas ensemble. Cet amour est il possible? Où est ce le fruit de son imagination. Ceci es...