Au-delà des préjugés [Pause]

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Dalia

J'étais épuisée, avec toutes ces corvées. Entre le ménage, la cuisine, la lessive, et j'en passe, je me sentais surchargée. Et pour couronner le tout, Salima ne faisait que me rendre la vie difficile. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point je déteste cette garce  . Elle trouve toujours le moyen de me lancer des piques. Par exemple, ce matin, alors que je balayais la cour, elle a renversé une poubelle de déchets juste devant moi.

_Pourquoi tu fais ça ? Tu vois bien que je suis en train de balayer ici ! ai-je déclaré, avec une pointe de colère dans la voix.

_Oh, zut, je suis désolée. Ai-je touché ta petite couronne ? me nargua Salima.

_Arrête avec tes sarcasmes ! Tu n'as aucun respect pour le travail des autres. Vraiment, j'en ai marre de toi ! Tu devrais revoir ton éducation parce que là, ça ne va plus.

Elle déposa le couvercle par terre et me pointa du doigt.

_Respect ? Tu connais le respect, toi ? Sale ingrate. Tu te crois tout permis parce que tu fais des yeux doux au patron." Elle me toucha la tête avec arrogance. "Avec moi, ça ne marchera pas ! Et tu as intérêt à te faire toute petite dans cette maison car depuis ton arrivée ici, tu me causes des problèmes, critiqua-t-elle, au bord des larmes.

J'étais accroupie au sol lorsque, d'un geste, elle me fit tourner comme une toupie, me faisant tomber par terre. Mon sang ne fit qu'un tour et je me levai avec fureur, prête à lui tenir tête.

_Hé ! Tes sautes d'humeur à deux balles, je n'en peux plus. J'en ai ras le bol de tes agissements ! Je suis là pour faire mon travail et je tiens à le faire correctement, au lieu de semer le chaos partout où je passe ! Alors, abstiens-toi de m'embêter et méfie-toi de moi, tu piges !?"m'exclamai-je sèchement. "Et tout ce que tu as jeté par terre, lui dis-je en montrant le désordre qu'elle avait causé, tu vas le nettoyer, ajoutai-je en jetant le balai par terre avec fureur.

Elle resta figée un moment avant d'éclater de rire.
_Ouuh, qu'est-ce que j'ai peur,répliqua-t-elle sarcastiquement. "Après avoir conquis Demba, tu veux faire des yeux doux à Maktar. Mais t'es une putain de garce ! Mais assure-toi que Maktar m'appartient. Oui, il m'appartient ! poursuivit-elle.

Je roulai des yeux.

_Aaah, ça s'explique... toutes tes insultes, tes insinuations, tes colères à deux balles. Tout ça pour Maktar !? Il ne te calcule même pas, meuf. Tu es ridicule, doublée de pathétique. Pff."

Alors que je m'apprêtais à m'en aller, un raclement de gorge survint.

_À ce qu'il paraît, ces demoiselles se chamaillent pour Maktar,déclara Aba, le fils de Tante Néné, avec moqueries.

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Marieta

En tant que forceuse mondiale, il était évident que je retournerais sur les lieux de l'incident . De l'incident sensationnel. Je me retrouve une fois de plus devant cette entreprise pour un entretien. Oui, un autre. Une fois à l'intérieur, le responsable des ressources humaines m'accueille avec un air familier, et en voyant mon visage, il esquisse un sourire amusé.

_Encore vous ! Prenez place...Il fait une pause, puis ajoute d'un ton taquin, ...vous avez vraiment la détermination chevillée au corps ! Eh bien, je vous embauche ! Rendez-vous la semaine prochaine à 7 heures.

En sortant de son bureau, je me mets à danser discrètement de joie. Mais mon euphorie est interrompue lorsque je croise son regard. Oh non, qu'est-ce qu'il fait là ? Me suit-il ?

_Pourquoi je vous suivrais ? Vous êtes qui ? lance-t-il, un sourcil arqué.

Oops, j'ai parlé trop fort. Sans m'en rendre compte, je me perds dans ses beaux yeux. Ils sont captivants, j'aimerais presque en avoir les mêmes.

_Arrête de baver,plaisante-t-il en ajustant sa veste. Je suis beau, mais tout de même. Il fait semblant de dépoussiérer sa veste.

_J'ai remarqué à quel point vous étiez narcissique, cher monsieur, je rétorque avec un sourire charmeur, "mais cela ne justifie pas votre présence ici. Tout porte à croire que depuis ce fâcheux incident que VOUS avez causé, vous ne pouvez plus vous passer de moi. Mais ne t'en fais pas, je pense connaître la raison.

Il lève les sourcils, semblant ennuyé, et mime un geste de réflexion.

_ Du vouvoiement au tutoiement en moins d'une heure. Quel record !Dis--" commence-t-il, mais une femme aux airs hautains, mâchant vulgairement son chewing-gum, nous interrompt.

_Euh, monsieur, le grand patron vous appelle,annonce-t-elle.

Intéressant...

_Bon, je dois te laisser, mon admiratrice secrète,dit-il avec un clin d'œil. Passe une bonne journée, et surtout ce soir, rêve de moi.

Je fonds presque. Trop de beauté pour mes pauvres yeux, trop de charme pour mon pauvre cœur. Alala. Tout pour me faire tomber...

L'autre, qui me regardait jusque-là avec dédain, lance un long "tshipp" sans modération. Je lui réponds de même avant de m'en aller.

Aba

Je contemplais la scène depuis le balcon, un sourire narquois étirant mes lèvres. Cette dispute entre Dalia et Salima était juste la distraction dont j'avais besoin. Les querelles incessantes de ces deux-là semblaient être devenues mon divertissement quotidien. Et dieu seul sait à quel point voir ma petite tigresse, Dalia, dans cet état me procurait du plaisir.

Pendant que Dalia et Salima se chamaillaient, je me tournai vers mon ami Adel, un air moqueur dans les yeux.

_Regarde ça, bro. Encore une bagarre entre Dalia et Salima. Elles sont comme des poules en train de se battre pour un grain de maïs, dis-je, laissant échapper un rire sarcastique. Je dois découvrir la raison pour laquelle elles se chamaillent tant.

Je décidai de descendre pour suivre de plus près. J'arrivai pile au moment où je vis Dalia lancer des regards étranges.

_Aaah, ça s'explique... toutes tes insultes, tes insinuations, tes colères à deux balles. Tout ça pour Maktar !? Il ne te calcule même pas, meuf. Tu es ridicule, doublée de pathétique. Pff,dit-elle alors qu'elle s'apprêtait à s'en aller.

Je ne pouvais pas laisser passer cette merveille qui se présentait devant moi. Je raclai ma gorge pour marquer ma présence.

_À ce qu'il paraît, ces demoiselles se chamaillent pour Maktar,déclarai-je.

Dalia me tshippa puis m'évita en rentrant à l'intérieur. Salima voulait en faire de même, mais je lui attrapai brutalement la main pour la rapprocher de moi.

_Écoute ma belle, je constate que tu te trouves plus supérieure que Dalia, mais détrompe-toi, ma chère. Vous êtes toutes les deux pareilles, à l'exception que toi, toute la terre te connaît, mais je ne pense pas que ce soit le cas de ta 'rivale'.

Je savais que j'avais toujours eu une emprise sur cette garce. Je détenais tous ses secrets et je connaissais ses agissements. Alors, pourquoi ne pas en profiter ?

_N'oublie pas notre petit rendez-vous de ce soir, lui soufflai-je avec un sourire taquin alors qu'elle se détachait de moi, le dos tourné.

J'adorais lui faire peur. Rire.

_Aba! Nous avons un problème. Me dis mon oncle Madi alors que j'étais sur le seuil de la porte et lui entrain de rentrer.

Je plissai les yeux, alerté par le ton sérieux de mon oncle.

_Qu'est-ce qui se passe, oncle ? demandai-je, prêt à faire face à toute situation qui se présentait.

______________________Fin________