BLACK : le prince des abysses

Chapitre 4: Le deal

{ PDV Scarlet Cooper }

Après avoir passée plus d'une vingtaine de minutes dans la baignoire, je décide enfin de sortir de la salle de bain en enfilant une serviette sur moi. J'ai crue que ce bain devait légèrement m'apaiser mais je constate que non, j'ai besoin d'autre chose, si j'en consomme pas tout de suite je serai pas tranquille. Je me dirige vers le mini bar et me sert un verre de whisky que je vide cul sec, ça ne me calme toujours pas, j'ai besoin de quelque chose de plus fort que ça. Je lance un regard assez significatif à Black.

— J'en ai besoin, sinon je pourrai pas vraiment discuter avec toi. Dis-je légèrement à fleur de peau

— Visiblement tu en es déjà accro, et tu ne t'en rends même pas compte.

— Que j'en soit accros ou pas, ça ne te regarde pas ! Dis-je fermement. Tu vas quand même pas me faire croire que tu te soucis de moi.

— Je m'en fou pas mal de toi, tu peux t'intoxiquer les poumons avec cette cochonnerie autant de fois que tu veux.

— Tant mieux. Tu en as ici dans ta chambre ?

Il fronce les sourcils.

— Cette chose ne pénètre jamais ma villa. Et même si j'en avais, je ne te donnerai pas, tu l'as consommera uniquement lorsqu'on aura finis de discuter.

— ALORS DÉPÊCHE-TOI DE ME PARLER DE CE PUTAIN DE DEAL ET JE ME BARRE D'ICI.

Putain j'ai merdé. Je n'aurai pas due lui crier dessus, il ne le tolère pas et encore moins venant d'une femme. Je vois ses yeux s'assombrir d'un coup, il se lève du sofa et directement je fais un pas en arrière.

— T'approches pas. Dis-je en le fixant. Si tu me laissais me droguer, j'allais pas lever la voix sur toi, je suis en manque et tu le sais.

Il ne dis rien et dépose son verre sur la table et se rapproche dangereusement de moi. Je tilt lorsque je vois une autre lueur dans ses yeux : le désir !
Je savais qu'on devait passer un moment torride, juste que là c'est pas le moment.

— Pas maintenant, d'abord tu me laisse me drogu...

— Tu retire ta serviette ou je le fais ? Dit-il froidement me coupant

Et puis merde ! C'est fou mais je me sent subitement excitée, son regard sur moi me déstabilise. C'est ce que je n'aime pas sur lui, il connaît comment me rendre faible et vulnérable face à lui. En plus comment résister à ce corps dangereusement sexy ? Aucune femme ne le résiste, et encore moins moi. Sans plus attendre, je laisse tomber ma serviette au sol me trouvant toute nue en face de lui. Il me détaille de la tête au pieds, d'un geste endiablé, il me plaque violemment dos au mur, et maintient mes deux mains au dessus de ma tête avant de capturer sauvagement mes lèvres. Putain j'adore ça, j'aime son côté sauvage et bestial, ça m'excite comme pas possible. Je réponds automatiquement à son baisé et un jeux de langue s'en suit. Toujours nos lèvres entremêlées, je dessère la ceinture de son pantalon, il se détache instinctivement de ma bouche comprenant ce que je m'apprête à faire. Je me laisse sensuellement glisser le long du mur et m'arrête net au niveau de son pantalon, j'ouvre la branguette de celui-ci et baisse son pantalon suivie de son boxeur avant d'engloutir son sexe dans ma bouche ce qui l'arrache un grognement de plaisir. Je me met aussitôt à effectuer des mouvements de vas et vient rapide, je mordille et suçote son gland, il enroule mes cheveux dans sa main m'obligeant à accélérer encore plus le rythme. Les larmes me monte presque aux yeux tellement on y vas vite, sa grosse bite étouffe ma bouche m'empêchant presque de respirer, j'adore ça ce qui me motive à y aller encore plus vite. Puis soudainement, et sans que je n'ai rien vue venir, il se détache de moi, me soulève et me plaque de nouveau face au mur. Je lâche un gémissement tellement j'aime la brutalité. Il se courbe et fouille dans la poche de son pantalon, il en ressort un préservatif qu'il enfile avec une telle rapidité et sans me prévenir, il s'enfonce d'un coup sec en moi m'arrachant un long gémissement. Ses vas et vient son brutes, il me cogne fort, je hurle de plaisir comme une folle tellement c'est bon. Cet homme c'est une bête de sexe y'a aucun doute. Ses jeux de reins s'enchaînent de plus en plus, je plaque mes mains sur ma bouche pour essayer d'étouffer mes cris. Je lâche un long cri de jouissance lorsque j'atteins finalement l'orgasme. Mon corps est dégoulinant de sueur, il s'arrête net après avoir jouit et quitte finalement mon intimité avant de se diriger vers la salle de bain. Je me laisse aussitôt tomber au sol totalement épuisée. Avec Black il n'est pas question de tomber amoureuse, aucun sentiments ni attachements et j'en suis bien consciente. D'ailleurs ça ne risque pas d'arriver, aimer cet homme c'est comme aimer un morceau de brique, donc c'est mieux de se donner du plaisir et basta.