Chapitre 17: L'ensorceleuse

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{ Zena Smoke }

J'ouvre lentement les yeux, je me redresse sur le lit pour...

Un lit ?

J'observe la pièce dans laquelle je me trouve et ne remarque rien, c'est pas ma chambre, merde. Tout me revient soudainement en mémoire comme des flashbacks, j'étais avec cet homme, j'ai commencée à avoir atrocement mal à la tête, je pleurai et ensuite je me suis écroulée au sol, mais après ça plus rien.

Tu as due perdre connaissance.

Je ne comprends pas ce qui m'est arrivée quand j'ai vue cet homme, j'ai eu l'impression de le connaître, et pire encore lorsqu'il a prononcé le prénom <<Zena>>, je ne sais pas pourquoi il m'a appelé comme ça pourtant je ne le connais même pas.

Je me redresse complètement et m'asseoir sur le rebord du lit avant d'observer minutieusement la grande et splendide chambre dans laquelle je me trouve, mon regard tombe sur un grand cadre photo de moi accroché au mur.

De moi ? On dirait réellement que c'est moi, mais comment est-ce possible ?

Je ne me rappel pourtant pas avoir prise cette photo. Je me lève du lit toute tremblante et m'approche de plus près de ce cadre, mon Dieu c'est bel et bien moi. Prise de panique, je me met à crier le prénom de Jennifer, pourquoi n'est-elle pas ici avec moi ? Oú suis-je ?

Je me met à pleurer en attrapant ma tête, cette affreuse douleur a recommencée, je reçois des flashs de moi avec l'homme qui était avec moi hier soir, je nous voit entrain de causer, dans d'autres flashs je nous voit près d'une piscine, lui entrain de me gronder en me demandant de couvrir mon corps.

Mon Dieu qui est-il ? Pourquoi j'ai autant mal ? Je continue de pleurer en hurlant le prénom de Jennifer et celui de son père mais personne ne vient. Je me retourne brusquement lorsque j'entends la porte de la chambre s'ouvrir avec fracas laissant entrer le même homme qu'hier.

— Zena, tout vas bien ? Me demande-t-il paniqué en s'approchant lentement de moi comme s'il avait peur que je le repousse. Pourquoi tu cri autant ?

Toujours en pleure, je commence à trembler en reculant en arrière pour qu'il ne me touche pas.

— Ne... ne vous approchez pas de moi, dis-je paniquée.

Il s'arrête et plonge son regard rempli de tristesse dans le mien. Mais pourquoi est-il à ce point triste d'ailleurs ?

— Ne me fait pas ça, s'il te plaît Zena, m'implore-t-il douloureusement. Pas ça.

Je continue de pleurer tout en regardant intensément l'homme qui se trouve en face de moi. Plus il me parles et plus je reçois de violent flashs de lui et moi, et pourtant je ne le connais pas.

— Qui êtes-vous ? Et pourquoi vo... vous m'avez amené ici ? Je demande apeurée.

— Écoute, je ne veux pas te brusquer mais sache que tu es la plus belle chose que je possède sur cette terre, dit-il avec une voix remplie de tristesse. Te voir dans cet état me consume de l'intérieur, le faites que tu ne parviens même pas à te rappeler de moi, ton père me brise complètement.

Mon cœur rate un battement.

— Mo... mon père ? Demandais-je surprise et complètement dépitée.

Il ne me réponds pas, et semble ne même pas s'être rendu compte de ce qu'il a dit.

Je reçois un autre flash où je me vois entrain de courir derrière cet homme en l'appelant papa, il ne se retourne pas et continue de marcher en m'ignorant, il avait l'air fâché contre moi.

BLACK : le prince des abysses Où les histoires vivent. Découvrez maintenant