{ Jennifer Gomez Ruiz }
Pourquoi me regarde-t-il comme s'il voulait soudainement me tuer ? Ses yeux sont injectés de sang, sa mâchoire s'est violemment contractée, il a l'air d'être vraiment en colère.
Pourquoi ?
Je ne sais pas, et sincèrement je ne veut même pas le savoir car j'en ai marre de toujours me soumettre à lui, il n'avait pas le droit d'entrer ainsi dans ma chambre et il a encore moins le droit de me regarder comme ça alors que je suis nue.
Il se prends pour qui ?
Prise de panique, je recule en arrière pour mettre de la distance entre nous mais il me rattrape brusquement le poignet et me plaque violemment contre son torse dur et ferme.
Frissons, encore et toujours ces putain de frissons lorsqu'il me touche !
— Pourquoi n'êtes-vous pas habillée, me demande-t-il les dents serrées et la mâchoire contractée.
Je souffle bruyamment pour essayer de me contenir au maximum, je n'ai jamais aimé notre proximité et encore moins lorsqu'il est dans cet état.
On dirait qu'il veut me tuer !
— Ça vous plaît de chauffer les hommes ? Me demande-t-il d'une voix remplie de dégoût en me fixant droit dans les yeux.
Je sent les larmes me monter aux yeux car je n'aime pas les insinuations qu'il fait, je ne suis pas ce genre de femme.
— C'est exactement dans cette circonstance qu'on s'étaient vue la première fois, dit-il froidement en serrant davantage mon poignet. Nue dans votre chambre car vous n'aviez pas verrouillée la porte, j'en conclue donc que c'est une habitude chez vous, poursuit le mafieux l'air dégoûté.
Il croit vraiment que je fais exprès de laisser la porte de ma chambre ouverte dans le but de laisser l'accès à n'importe quel homme d'entrer pour me mater et faire je ne sais quoi avec eux ? Mais comment il peut me juger de la sorte alors qu'il ne me connaît même pas ?
S'en ai trop pour moi, mais je ne vais pas lui donner le plaisir de me voir pleurer, hors de question que je lui donne la satisfaction d'être entrain de me blesser.
— Vous vous cachez derrière vôtre gueule d'ange pourtant en réalité vous êtes comme les autres, dit-il froidement et toujours avec dégoût. Peut-être même pire et...
— ÇA SUFFIT, cri-je presqu'en pleure en le poussant violemment pour l'éloigner de moi. Vous n'êtes personne pour me juger de la sorte et je ne vais certainement pas vous laissez me parler comme si j'étais une moins que rien, dis-je en retenant au maximum mes larmes. Maintenant sortez de cette chambre, monsieur, s'il vous plaît.
Il serre les poings et devient rouge de colère et sans que je n'ai le temps de voir ce qui se passe, il me plaque violemment contre le mur, m'arrachant un léger gémissement de douleur.
Il enroule ensuite sa main autour de mon cou avant de planter son sombre et dur regard dans le mien.
Je commence à regretter de l'avoir criée dessus car la lueur que je vois dans ses yeux me fait froid au dos.
— Vous ne me donnez pas d'ordre, dit-il les dents serrées en exerçant une forte pression sur mon cou m'empêchant presque de respirer correctement. Osez encore une seul fois faire ce que vous venez de faire et je vous promet que je ne répondrai plus de rien, dit-il d'une voix cinglante. Vous avez cinq secondes pour mettre un vêtement sur vous, termine-t-il en retirant brusquement sa main de mon cou.
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BLACK : le prince des abysses
RomanceLui ? Il représente tous ce qu'elle a toujours détestée, son monde représente tous ce qu'elle a toujours cherchée à fuir... Elle ne veut absolument pas d'un homme comme LUI ! Elle ? C'est tous son contraire à lui, elle représente ce qu'il a été au...