Wow !

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PDV Sidjil 

Moi : Tutututu, tu vas où l'a ?

Maxime : Bah a mon casier malin.

Moi : Non, tu viens ici.

Il viens vers moi. 

Moi : T'écrivais quoi ?

Maxime : Rien.

Moi : T'avais l'air plongé dedans, ça avait l'air intéressent, fin', plus que mon cours en tout cas. Fait moi voir.

Maxime : Heu.. Non. J'ai pas envie.

Moi : Ok, et bah si t'avais écouter pendant mon cours on en serait pas l'a Maxime.

Maxime : Ok, j'suis désoler. La prochaine fois j'écouterais.

Moi : Très bien, mais montre moi quand même.

Maxime : Non. 

Moi : Aller, tout de suite. 

Maxime : Sale chien.

Moi : Oublie pas ce que j'ai dit la dernière fois. 

Maxime : 5-2.

Moi : Voilà, maintenant montre ton cahier.

Maxime : Vas-y !

Il prend son sac, le dépose par terre et sort un petit livre de note. Je l'ouvre et commence a lire.

La nuit je voyage en rêves près des planètes éthérées
La route est longue est la pente était raide
Je regrette un monde où la panthère était reine
J'suis déjà dans la tombe, qui viendra me déterrer ?
Ce monde est violent
Frontalement ou en douce
C'qu'on inspire est brulant, fatalement on en tousse
J'ai les poumons plein de goudron, l'esprit plein de blues
L'atmosphère est puante, j'ai l'âme pleine de souffle
Les même questions dont on a hérité intactes
Tous en perdition, faudrait être solidaires en actes
T'façon, j'essaye d'être solide et en place
Mais parfois le plus dur c'est d'voir la vérité en face
A la maison ça n'allait pas, mes potes sont devenus ma famille
Tous des histoires similaires, avec des paternels en faillite
Si demain je pars je les prendrai dans mes valises

Moi : C'est incroyable ! 

Maxime : Tu trouves ? 

Moi : Oui ! Vraiment ! C'est fou !

Maxime : Merci.

On se regarde quelque seconde dans les yeux en souriants.

Maxime : Maintenant rend moi ça !

Il me prend le cahier des mains et sort dans le corridors.

Moi : He, Maxime. 

Maxime : Quoi ?

Moi : Rejoint moi ce midi, ici.

Maxime : Non. Pas envie, et j'ai des potes.

Moi : Aller, ça tue pas.

Maxime : Tu casses les couilles ! C'est bon, j'vais v'nir, c'est mieux d'être cool.

Moi : T'inquiète.

Maxime : Ouais c'est ça, aller, chao.

Moi : Ouais, bye.

Faudrait peu être que je commence a ranger la salle. Je replace les chaises et les lutrins. Je passe au table du fond, je les met droites et les nettoies. 
Je m'enligne pour aller vers l'espace d'interprétation. Le dressing à vulgairement été déplacé, je le replace.
Arriver a la table, je range toutes les perruques. Je met les bijoux, en toc, dans leur étuit, ainsi que les boucles d'oreille. 
Je vois qu'un des élèves a oublié son cahier, je le prend et le range a l'arrière, mais quand je me retourne vers la table, je vois un petit papier déchirer, je le prend et lis ce qu'il y a écrit dessus.

Tu me saoules et j'ai envie de prendre l'air
Tu m'as laissé dans le noir avec ma petite lanterne
On a pas dit d'au revoir mais on s'est vite manqué
J'ai besoin de mystère pas de vivre planqué (pas de vivre planqué)
Je sais qu'il y en a qui se perdent
C'est vrai qu'il est tard et qu'il est temps que je revienne
Je vais traîner dans le square avec mon pote, mon frère, ouais, ouais, ouais, ouais

Nos parents dorment, on part en teuf
Je ne me planterai pas
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Maxime

Mais c'est qu'il a du talent Maxime.

***

PDV Maxime

Elian : On mange ensemble ce midi ?

Moi : Ouais, j'pense pas que j'ai quelqu- 

Putain, il faut que j'aille voir Sidjil.

Moi : Laisse faire, j'ai un truc finalement.

Elian : T'a quoi ?

Moi : J'dois aller voir le prof de musique. 

Elian : Ah ouais, lui, il a l'air chiant.

Moi : Oui et non. Il est cool des fois. Pis il est pas moche quoi.

Elian : Tu l'aimes ?!?!?

Moi : Non, t'es malade ? C'est un prof, mais je disais qu'il était pas dégueulasse. 

Elian : Bah tu l'aimes quoi. 

Moi : Mais non !

Elian : Si.

Moi : Chiant

Elian : D'acc, tien moi au courant si vous baiser.

Moi : Pff... Tu m'exaspères Eli. 

Elian : Merci mon reuf. 

Moi : Ça me fait plai-sir !

Ding dong 🔔

Moi : Enfin ! 

Elian : Aller, chao mec ! A toute !

Moi : A toute !

Je quitte la classe et me dirige directement vers mon casier. J'y dépose mes affaires et prend mon sac.

Mathilde : Salut Maxime ! 

Moi : Ah salut. 

Mathilde : T'avais quoi ?

Moi : Science, toi ?

Mathilde : Anglais. La prof me prend vraiment pour une conne. 

Moi : Ah ouais ?

Mathilde : Ouais j'te jure, elle me sous estime trop.

Moi : Bah... Elle a pas tord. 

Mathilde : Quel con ! 

Elle me frappe le bras et je rit.

Mathilde : Tu manges avec Elian ?

Moi : Non, j'dois aller en musique. 

Mathilde : Ah ! Le local est ouvert ?

Moi : Nan, le prof m'a juste dit de passer le voir ce midi. 

Mathilde : D'acc, bonne chance.

Moi : Merci, a tantôt.

Mathilde : A tantôt. 

Mathilde est une bonne pote, qui m'énervais au début, mais elle est pas si mal finalement. 
Bref, je me dirige vers la classe.

À suivre...

Le prof de théâtreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant