La cigarette

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PDV Sidjil

Je glisse doucement ma main sur sa joue, et l'essuie. 

Moi : Pleure pas mon bébé... C'est pas grave tu sais. 

Maxime : Mais pourquoi c'est juste à moi que ça arrive ?

Dit-il en pleurant.

Maxime : J'en ai marre d'être tout le temps en colère pour rien. Je comprend pas Sidjil... A chaque fois que quelqu'un dit un trucs, ça m'énerve. Ça me casse les couilles.

Moi : Il faut juste que t'arrives a canaliser ta colère et après ça va passer, j'te jure. 

Maxime : Mais non, j'ai déjà essayer.

Je réfléchi quelque instant.

Moi : Tu veux aller voir un psy ?

Maxime : Jamais de la vie.

Moi : Pourquoi ? Peu être que ça pourrait t'aider ?

Maxime : J'ai pas envie !

Moi : Mais tu pourras parler, et la personne va pouvoir comprendre ce qui est mieux pour toi.

Maxime : Je veux pas parler a des inconnus, je veux juste parler a toi. 

Moi : Mais j'suis pas un professionnel de la santé.

Maxime : Pas grave.

Moi : J'ai vraiment pas l'impression de t'aider Maxime, c'est ça que je veux dire. 

Maxime : Mais au contraire ! Tu m'aides !

Moi : Je suis pas spécialiser. 

Maxime : Je m'en fou, je veux juste être avec toi. J'aime ça parler avec toi, parce que tu m'écoutes. Le psy lui, il va juste me regarder pleurer sans rien faire. Il va me dire de me reposer et que ça ira mieux demain. C'est pas ça que je veux.

Moi : Mais moi, je veux le mieux pour toi, je veux que tu sourisses pour de vrai, sans mentir. Je veux que tu sois heureux et que tu te sentes bien.

Maxime : Je me sent bien !

Moi : Oui... bien sur, c'est vraiment l'impression que j'ai quand j'te parle. 

Dit-je d'un ton sarcastique. 

Il ne me répond pas. Il me regarde dans les yeux. Je peu remarquer que les siens sont légèrement rouge a cause des larmes qui en sortent depuis tout a l'heure. D'un coup, il se lève et marche vers la sorti de la chambre. Il en sort. Je vais le rejoindre, mais je le vois commencer a mettre ses chaussures.

Moi : Tu vas où ?

Il ne me répond pas. 

PDV Maxime 

Sidjil : Maxime ?

Je ne l'écoute pas et sort de l'apparte après avoir fait mes lacets.

( NDA : Comme Franklin )

Je part, en courant, vers chez moi. 

***

Je rentre dans mon logement, en pleure, les yeux qui me piquent. Je vais dans ma chambre et cherche quelque chose dans mon armoire. Je prend le paquet et mon briquet. Je vais sur mon balcon et allume ma clope. Je la glisse entre mes lèvres et tire une taf, je la souffle doucement.
Nan mais sérieux, il a vraiment été méchant avec sa dernière phrase. Il aurais pas pu rassurer a la place ? Il me saoule se mec.
J'espère qu'il ne va pas apprendre que je fume. Je viens de m'en rendre compte. Il va dire quoi si il le sais ? Mais en vrai, c'est pas lui qui contrôle ma vie. Je m'en fou de se qu'il va penser. Je tire la dernière latte de ma cigarette et l'écrase dans mon cendrier. J'en reprend une deuxième. Je la porte a ma bouche...
D'un coup, j'entend trois grands cognement a ma porte. Je sursaute et la range directement. Je cache le paquet et vais ouvrir la porte.
Derrière celle-ci, j'aperçois Sidjil, d'un air inquiet. 

Le prof de théâtreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant