La Mort.

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Yoyoyooyo ! re moi :)
j'espère que ca va ? Bref, j'ai pas trop grand chose à dire, c'est le chapitre deux... et ca parle de la même chose j'ai envie de dire enfin, non.. et si... anyway... YOU'LL SEE DUDE
Bonne chance pour la partie trois au faite ;)
tbh, actuellement même moi je ne connais pas de quoi elle est composée, mais faisons comme si rien était.
du coup-... je ne sais pas quand elle sortira ;-; peut-être jamais ! haha !

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Combien de temps se fait-il que je marche maintenant ? Cette montagne était si proche à une époque. Mais désormais, elle semble à des kilomètres.

Je tournais la tête, mes yeux remarquant cette montée, où tant de choses s'étaient réalisées. La trahison des brebis, qu'on me plante un couteau, toi qui me proposes d'intégrer la mafia portuaire... tant de choses en juste quelques jours pour le jeune garçon que j'étais, c'était quasiment inimaginable.

Mais, je t'en avais voulu plus que tout le monde. Pour moi, tu venais de tuer tout ce dont j'avais bâti, tout l'empire. Tu venais de bousiller la vie de tout mon entourage, tous mes amis. Je t'ai détesté, tellement... à un point inimaginable. Mais finalement, toi et ton sourire manipulateur avaient réussi à me convaincre que toi, oui toi, étais la personne que j'ai toujours attendue. En quelque sorte un élu. Cette personne en qui ma confiance serait au chaud, que sa main ne touchera plus jamais l'eau froide. Mais bon, tout le monde connaît la fin tragique.

Ensuite de celle-ci s'est suivie l'apparition de Verlaine-san, sérieusement... je ne savais pas qui détestait le plus toi ou lui ? Lui aussi, il a perdu quelqu'un, c'était censé être mon grand frère, alors pourquoi ne m'avait-il pas enseigné à supporter la douleur de cette perte, de cette perte si douloureuse que la seule chose qui me donnait envie c'était rejoindre celle perdue ?

Mais finalement, j'ai compris que c'était encore ta faute. pourquoi à chaque problème que je vis dans ma vie, tu ressors de nulle part telles les fameuses chansons de noël du type « All I Want For Christmas Is You ». Tellement présent que ça en devient répugnant.

Ne pouvais-tu pas te mêler de la seule vie stable qui s'offrait enfin à moi ? laissez en dehors les flags ? Lippman, Ice man, Albatross, Piano man, Doc ? La première fois — à la mafia, je veux dire — où je me suis lié d'amitié, j'ai pu départager ma confiance en presque six personnes et toi y compris. Mais pourquoi ça ? Que t'ont-ils fait pour qu'ils soient victimes de tes plans machiavéliques ? T'étais jaloux que je puisse enfin être attaché à quelqu'un ou à quelqu'un d'autre que toi ?

... ahahaha, pardon, je m'emporte un peu, je pense qu'aujourd'hui, je suis fatigué. Mes jambes sont toutes moues bien que j'essaye d'utiliser mon pouvoir pour les soutenir, c'est étrange comme sentiment, c'est étrange que tu ne sois plus là pour m'enlever mon pouvoir en me touchant soudainement la nuque de tes doigts congelés. Comme je te déteste d'avoir disparu si soudainement.

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J'essaye de me remettre droit, je prends une grande inspiration puis me remets à marcher sans faire attention à ce qui m'entoure, car tout ce que je vois me replonge dans des souvenirs désagréables avec toi. alors, je garde mon regard sur mes pensées.

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Prenais-tu du plaisir à me voir souffrir ? un certain mélange de satisfaction, fantasme peut-être ? je te comprends. Je te comprends tellement que je voudrais ne plus te désigner comme coupable de ma propre existence, mais mon côté gentil m'en empêche, c'est ainsi que tu m'as rendu au fil des années.

Je sais que je suis un idiot fini. Et ensemble, nous sommes deux idiots finis, sauf que toi, contrairement à moi, tu sais un peu mieux manipuler, comme toujours, les jours où je me pliais de douleur, tu me les faisais oublier en un claquement de doigts, à croire que tu m'appelais des médecins pour que je ne crève pas.

Alors rien qu'à ton léger sourire, qui pour moi signifiait tant je pouvais mettre à terre le monde entier. Tu le savais si bien. Tu le savais si bien que tu en as profité. Bon dieu le nombre de fois où la corruption me consumait et toi qui attendais jusqu'au dernier moment pour agir.

Mais je savais une chose, je savais que tu viendrais me libérer de ce tourment incontrôlé. Par malheur, je t'ai tellement cru que même quand tu n'étais plus à mes côtés, j'ai continué, continué, continué jusqu'à m'épuiser.

Finalement... Tu ne t'es pas si mal occupé de cette foi que je t'ai porté ? C'est étonnant, même pour moi, de le dire. Tu la faisais juste peur, peut-être que c'est bien grâce à ça qu'elle ne voulait plus te lâcher. Elle savait que tu serais toujours là quoique tu sois aussi effrayant qu'un monstre. Mais au fond, je... Enfin, elle te voyait comme le plus humain des humains, juste tombé dans plusieurs de ses péchés, laissé tomber à la tentation sans jamais se relever, car là, le sol, on ne pouvait plus aller plus bas, à moins que la terre s'écroule ou que toi-même, tu creuses ton trou. Peut-être que c'est moi qui aurais pu te le creuser aujourd'hui ?

J'ai perdu tous mes amis, je n'en ai plus aucun. Et toi donc ? tu n'étais pas un ami. Toi, tu étais autre chose. pas un ennemi, malgré tout ce que je prétendais, pas un frère de cœur, pas un membre de ma « famille », alors qu'étais-tu si tu n'étais rien de tout ça ?
Maintenant que j'y pense, peut-être que tu voulais être juste spécial à mes yeux, tu voulais tellement l'être que tu as fini par l'être, mais au négatif. Car je ne sais toujours pas comment te définir... hum, je pense que tu es aussi compliqué que l'un de ces problèmes que tu faisais face tous les jours, éduquer les enfants à la mafia, t'occuper d'Elise-chan, renouer certains liens entre la mafia et l'agence... dire que c'est du passé.

Ah ! Cette agence que tu as rejointe, cette agence à laquelle tu as vendu toutes nos précieuses informations, cette agence... Qu'avait-elle de si spécial pour que tu rompes toutes nos promesses en juste quelques secondes ? Pourquoi l'avoir intégrée ? Pour Odasaku ? Mais alors ? Moi ? Ne m'avais-tu jamais porté de l'importance ?
Tu savais, tu savais pertinemment que j'allais subir tout de la façon dont tu as déserté. Pourquoi l'as-tu fait ? Chaque fois qu'on me voyait, on me remettait la faute dessus, surtout que tu étais introuvable. C'est ma faute, une dispute qui aurait mal fini... Mais, tous les deux, on sait qu'aucune des disputes ne finirait réellement ainsi, n'est-ce pas ?

C'est bien pour ça que tu t'es permis tant de choses. Que tu volais sans arrêt mon chapeau, que tu m'as offert ce foutu collier, que tu te contrefichais si en une nuit tout mon entourage venait de mourir, et visiblement, encore aujourd'hui, cela continue.
Jamais, mais alors jamais, je ne me suis senti moins en valeur que pendant le temps passé avec toi. Mais, contradictoirement, c'étaient les meilleurs moments de ma vie. Cette liberté de ne pas être limitée de « demi-Dieu », « homme aux pouvoirs divins », « chef de gang »... Comme c'était agréable d'être juste considéré comme humain. Un humain qui a des accès de colère et qui se dispute sans arrêt avec une momie idiote.

Iconique comme duo, toute la pègre nous connaissait... Enfin, tant de gens nous croyaient connaître si bien. Alors que nous étions de simples adolescents, qui ne voulaient pas grand-chose à part jouer aux jeux vidéo (d'ailleurs, c'est encore le cas...) et boire et fumer (maintenant, je ne bois et fume que durant mes jours sinistres). Rien d'autre de bien impossible.
Mais il a fallu qu'on nous accorde un rôle d'adulte pendant qu'on avait encore des corps d'enfants. J'ai toujours cru que ce sont les adultes qui devaient gérer les affaires complexes, pas les enfants. Ni toi, ni moi.

Mais que veux-tu, alors que je me sentais encore dans la fougue de la jeunesse, bien que mon corps restait toujours celui d'un enfant, la vie a fait que je doive me confronter pour la énième fois à ce qu'on appelle le deuil.

Les deuils, ce sont les choses les plus compliquées dans la mort. Là, où trop de personnes partent en même temps que celui qu'il vient d'enterrer. Le deuil, ce moment où trop de personnes craquent.

Et moi ? Aurais-je déjà craqué ?

Peut-être pas encore, mais cette fois-ci serait sûrement le cas. Après tout, je t'ai considéré comme étant la personne qui emportait « ces » personnes. Je t'ai toujours qualifié comme étant celui fautif, mais aujourd'hui, je réalise que oui. Car aujourd'hui, tu t'es emporté toi-même, sans que j'aie pu faire quoique ce soit.

Soudainement, je m'arrête, j'observe autour de moi, me voilà perdu dans l'immensité de la ville de Yokohama.

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Caractères: 8121
Mots: 1406

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⏰ Dernière mise à jour : May 02 ⏰

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