Chapitre 27 : Murmures d'espoir

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"Qui aurait cru qu'une demi-heure pouvait passer aussi lentement ?" Eddie passe ses doigts dans ses cheveux — il remarque qu'ils sont moites au niveau de sa nuque, preuve de son état de tension ces dernières heures. Il n'a pas encore pu pleinement profiter de la naissance de son fils avec Buck, ne sachant pas si Buck avait survécu ou non.


Un coup frappé de manière à peine audible résonne à la porte, et l'infirmière, sourit et confirme d'un signe de tête qu'ils peuvent maintenant aller voir Buck. 


"Il pourrait être un peu groggy à cause de l'anesthésie, mais il a demandé après vous, M. Diaz"


Eddie laisse échapper un rire de soulagement et prend Maddie dans une étreinte chaleureuse, la berçant doucement, n'arrivant pas à croire qu'il sera bientôt de nouveau avec l'homme qu'il aime. "Pouvons-nous amener le bébé ? Je sais qu'il voudrait le voir", demande Eddie à l'infirmière en libérant doucement Maddie. 


"Bien sûr", l'infirmière accepte. 


Ils descendent d'un étage et se dirigent vers le bout du couloir, chaque pas semblant un peu plus léger à la perspective de revoir l'amour de sa vie.


Dans une salle de réveil faiblement éclairée, Buck est allongé dans un lit d'hôpital, seul, et il ne cesse de demander au personnel des nouvelles d'Eddie et du bébé. Il est fatigué et endolori, mais il veut être à nouveau avec sa famille, réalisant qu'Eddie a probablement pensé au pire. Il ne se souvient pas bien de ce qui s'est passé, mais se rappelle avoir ressenti un froid, puis confié leur fils à Eddie, avant que le monde ne disparaisse simplement. Jusqu'à maintenant.


Lorsque Eddie entre dans la pièce, la douce lumière révèle un Buck un peu pâle, preuve de la récente tension sur son corps. Eddie avance rapidement, sans hésiter à prendre Buck dans ses bras, avec soin pour ne pas le serrer trop fort. Son corps tremble - il le sent alors qu'il tient le dos de la blouse de Buck - mais cela lui importe peu en ce moment. 


"Oh, mi vida", souffle-t-il doucement contre le cou de Buck, sentant son cœur battre contre sa joue et le soulagement le submerge comme une vague, ne voulant pas lâcher Buck.


Buck sent des larmes chaudes — les siennes et celles d'Eddie — couler le long de son cou alors qu'ils se tiennent proches, Eddie le berçant doucement pour les calmer tous les deux. Buck est toujours connecté à diverses machines, rappel de complications survenues pendant l'opération. "Je suis là, je vais bien", dit-il doucement alors qu'Eddie prend son visage entre ses mains, caressant ses joues, captant chaque dernier trait, des yeux bleus fatigués le regardant en retour.


"Je pensais que tu étais..." Eddie n'a pas la force de terminer sa phrase, des larmes de bonheur et d'inquiétude coulant de ses yeux.


Buck est là.


Et il est vivant.


Et il va bien.


Buck acquiesce, comprenant ce qu'Eddie s'apprête à dire. "Mais je ne l'ai pas fait. Je vais bien, je vais bien maintenant", dit-il en prenant une des mains d'Eddie, la plaçant sur sa poitrine, juste au-dessus de son cœur, lui permettant de sentir le battement régulier de celui-ci. "Nous avons traversé ça", sa voix est douce alors qu'il enroule ses bras autour du cou d'Eddie, le poids de la situation pesant sur lui, émotionnellement et physiquement. 

9-1-1 : Conséquences du bureau d'angle { MPREG }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant