Chapitre 2 : James

54 5 1
                                    

Aujourd'hui nous sommes samedi, il est quinze heures et c'est maintenant que mes yeux s'ouvrent. A croire que la nuit d'hier m'a laissé des séquelles.
Pas croyable ! J'en ai mal au cerveau, c'est comme si ma tête allait exploser. Je ne me souviens pas vraiment tout ce qui s'est passé la nuit dernière, tout ce que je sais c'est que hier je suis sorti boire un coup avec des amis et après c'est le trou noir. Heureusement que c'est le week-end c'est que je devais me faire licencier ça c'est sûr.

Ce n'est donc pas le cas mon gar, déjà parce que c'est toi le patron, que c'est toi qui licencis et qu'il faut que tu te lèves de ce putain de lit tellement confortable.

J'entends des bruits !

Quelqu'un s'est introduit chez moi ? A quinze heures ? Faut que j'aille vérifier. J'ouvre la porte de la chambre et j'avance à pas de fourmi. Le son vient de la cuisine on dirait. Je suis surpris !

- Qu'est-ce qui se passe ici ?

Déjà je m'excuse pour ma maladresse car j'ai omis de me présenter. Je m'appelle James LOTIN et comme d'habitude je croise une belle femme chez moi dont j'ignore complément l'identité. Mais cette fois c'est dans ma cuisine qu'elle est et on dirait qu'elle est entrain de faire à manger.

Je suis ce genre d'homme qu'on peut dire qui a un certain succès avec les femmes, mais comme tout rêves merveilleux ou cauchemardesques, ils s'arrêtent toujours lorsque l'on ouvre les yeux et l'on prend conscience qu'on est désormais éveillé. C'est un peu mon cas. J'aime les femmes. Non je dirais plutôt que j'aime le sexe avec les femmes, disons que j'adore le sexe.

Que ce soit du sadomasochisme ou de la nymphomanie pour moi c'est la même chose, car en effet j'adore l'odeur d'une femme lorsqu'elle gémit, l'expression de son visage lorsque je suis à l'intérieur d'elle. Le goût de la sueur produite par la chaleur de deux corps en mouvement à la fois rectiligne et tout ce que vous pouvez imaginer, des pupilles dilatées, des lèvres frigorifiées et le corps tremblant à chaque impact. Le plaisir pousser à son paroxysme. Des cris ? Des hurlements ? Ou des gémissements ?

Tous ces sons sont pour moi similaires à des mélodies de Morphée données par sa harpe argentée. Elles adoucissent mes mœurs.

L'amour ? C'est quelque chose de magnifique, que je ne saurai dire si je l'ai expérimenté. Cela est toujours comme une forme de désir alors comment pourrais-je en mépriser l'existence. J'en ai besoin ? Ça je ne sais pas et je ne saurai comment le savoir.

- Tu t'es enfin réveillé. Je t'ai préparé à manger. Tu as faim j'imagine, avec tout cet alcool d'hier. Ouf mon Dieu !

- Ouais j'ai la dalle. Et d'où tu sors d'ailleurs ? Je ne me rappelle pas avoir pris une ménagère.

- Samaëlla, m'avait prévenue que tu serais désagréable à ton réveil et elle n'avait pas tort.

- Qu'elle aille se faire foutre celle-là.

- N'empêche que t'es un sacré fils de pute. Dit la femme en face de moi.

- Hm... Je vois qu'on a du caractère.

- Une ménagère ? Non mais franchement. Où t'aurais vu une ménagère habillée comme ça toi ?

Elle portait une de mes chemises et à l'intérieur elle ne portait plus rien du tout. Sa peau bronzée, des formes incroyables, elle ressemble à une femme latine, des yeux de chat et des lèvres bien rouges comme si elle buvait du sang. Une vraie salope en fait.

- C'est vrai que t'es vachement sexy dans cette chemise.

- Bah voilà.

- Dis, qu'elle est le nom de la femme qui possède ce splendide corps tout juste devant mes yeux ?

ToxicOù les histoires vivent. Découvrez maintenant