Chapitre 3 : Quel est ton nom ?

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Ça va faire déjà vingt-huit jours que Mia n'a pas mit pied hors de sa chambre ni même poser un pied hors du lit.

Elle n'avait pas pris en considération le fait qu'elle puisse se retrouver dans cette situation si un jour tout finissait par s'arrêter. Aujourd'hui le contre coup de la rupture lui laisse des marques sur le coeur. Elle se sent trahi, abuser et complètement de tout ce qui constituait son fond intérieur. Elle a mal.

On prend réellement conscience de la valeur d'une chose lorsque l'on n'est sur le point de la perdre et quand on l'a perd définitivement, y 'a pas moyen que la goutte d'eau déborde le vase car celui-ci est brisé. Brisé ? Le mot est bien trop léger pour qualifier son état d'âme. Aimer une personne n'est pas une chose facile, c'est pas quelque chose qu'on peut contrôler, ou alors prédire, on peut aimer quelqu'un de la plus bête des manières, aussi simplement, mais c'est quelque chose qui peut être très difficile, et très compliqué. Souvent il arrive même que l'on aime une personne sans s'en rendre compte, on se persuade que c'est juste une simple admiration ou un simple sentiment affectif. On refuse catégoriquement accepte cela, de fois c'est parce que nous sommes juste des sombres idiots, mais le plus souvent c'est parce que l'on s'essait de se protéger, comme vous pouvez le comprendre l'amour à ses réalités et il n'existe aucune réalité où la douleur ne se compte pas parmi les sentiments.

Ça va faire pratiquement trois semaines que Mia est chez sa mère qui essaie tant bien que mal de la faire sortir de son lit, de lui remonte le moral avec ses soupes chaudes aux arômes naturels, mais Mia refuse tout et se renferme sous la couverture.

- Ma belle, faut que tu te lèves ça va faire plus de deux semaines que t'es là à te morfondre comme un champignon. Dit sa mère.

- Non... Laisse moi !

- Ma fille c'est pas bien pour toi d'être ainsi. Ça me fait mal de te savoir aussi dévaster. Oui, tu as un énorme trou dans la poitrine, tu sens comme ci on t'avait infligé une blessure avec un pieux. Mais c'est comme ça qu'est la vie, nos amours ne sont pas toujours façonnés comme on le voudrait.

- Maman, stp laisse moi tu ne peux pas comprendre.

- Bien-sûr que si, ma belle je te comprends parfaitement.

- Comment tu peux prétendre comprendre ce que je ressens, alors que toi tu as fais ta vie avec le seul homme que tu ais aimé depuis ton enfance ? Comment tu peux me comprendre alors t'as jamais eu le cœur en miettes ? Dis moi un peu maman, comment je suis censé y faire face ? Elle crit et elle pleure.

- Mon cœur, ça va aller.

Mia avait placé des chaînes à l'intérieur d'elle pour empêcher son cœur de céder à la douleur, mais là c'est de trop, elle n'arrive plus à la contenir et elle craque. Elle regarde sa mère dans les yeux et se met à fondre en larmes. Sa mère la prit dans ses bras comme au premier jour où elle est venue au monde.

- Mia, je suis vraiment désolée que tu ais à subir tout ça. Te voir ainsi me rend ci triste, mais tu dois te relever et avancer. Tu peux dépasser tout cela, tu es plus forte que ça ma chérie. C'est pas un homme qui va avoir raison de toi, il y a aucun homme qui devrait te mettre dans cette état. Tu es là fille de ton père, tu es une VAN DE BEL et tu es surtout ma fille. Et tu sais que...

- Plus forte que toi sur cette terre n'existe pas, oui je sais. Elle le dit en souriant

- Voilà gardes toujours cela à l'esprit, plus forte que nous n'existe pas sur cette terre. Alors tu vas te bouger les fesses et te lever de ce lit, sinon je vais te chatouiller jusqu'à tu en mouras. Elle se met à la chatouiller.

- Eh ! Ma'a arrêtes ça ! C'est pas drôle ! Elle rigole.

- Vas y lèves toi.

- Ouais je me lève, de toutes façons il est trop naze ce lit.

ToxicOù les histoires vivent. Découvrez maintenant