Chapitre 5 : A sa merci / Indécise

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Nos cœurs battaient exactement au même rythme. Arrivés dans la chambre, nous n'allumions pas la lumière. Un réverbère, de l'autre côté de la rue, éclairait suffisamment la pièce au travers des voilages. Elle enleva son manteau et je fis de même. Comme elle restait debout sans bouger, regardant le sol, c'était moi qui m'approchait d'elle. J'effleure son bras doucement, caresse son épaule, puis son cou. Elle semble être plus dégagée je me reproche de son oreille et lui demande :

- Comme tu me veux cette nuit ?

- Je te veux tendre. Répondit-elle d'une voix tremblante

Ma main sur sa nuque, mes doigts dans ses cheveux, j'attire son visage vers le mien. C'était légèrement rude car c'est plus fort que moi, j'adore être violent, mais ce n'est pas ce qu'elle voulait ce soir alors je me rétracte. J'ai cru d'abord qu'elle allait refuser mon baiser, car elle tentait de tourner la tête, et je n'embrassai que sa joue, puis le coin de ses lèvres à la seconde tentative. Et ce contact électrique sembla agir sur Mia comme un interrupteur. Elle me regarda dans les yeux, et c'était elle qui m'embrassait cette fois, glissant aussitôt sa langue dans ma bouche. Comparer à la première fois, ce baiser fut étrangement long et humide. Ses mains cherchaient les boutons de ma chemise, tandis que les miennes s'affairaient sur la fermeture éclair de sa robe. Quand cette dernière glissa sur le sol, j'attrape Mia par le bras et la fit reculer. Je voulais la voir, la regarder, même si la faible lueur qui baignait la chambre jetait sur elle un voile discret.

Dans cette situation certains diront qu'elle serait complètement à ma merci, mais non cette fois c'est pas le cas, c'est moi qui était à sa merci. Le désir de la voir près de moi, assise sur ce lit sombre me dévorait sous la poitrine, je n'avais pas envie que cela s'arrête, j'étais à cet instant prêt à tout faire pour continuer à me délecter de cette magnifique fresque dessinée dans les ténèbres. Je ne résistais pas. Elle devina même un léger sourire sur mes lèvres. Elle portait de très beaux sous-vêtements noirs. Son soutien-gorge laissait deviner une poitrine assez volumineuse mais à la fois parfaitement proportionnée.

Comme si c'était la première fois, ses hanches étaient étroites, ses fesses très rondes, molles au touché et ses jambes très fines. Pendant que je l'admirais, j'enlevais ma chemise et une fois torse nu je m'approchais à nouveau d'elle. J'étais surpris intérieurement car elle l'intimidait. Je n'arrivais plus à comprendre ce qui se passait. J'aurais aimé savoir ce qu'elle aimait en matière de tendresse, pour être sûr de ne pas commettre d'erreur, mais tout dans son attitude montrait que peu de choses l'auraient troublée en cet instant.

Je l'embrasse à nouveau, de façon encore plus sensuelle. Elle avait plaqué mes mains sur son torse et je commence à lui caresser les seins. Je fais glisser les bretelles de son soutien-gorge, et je me penche pour embrasser ses tétons. Elle se mit doucement à gémir et défit elle-même l'attache dans son dos pour que j'en profite tout à loisir. Et tandis je découvrais maintenant les fesses d'Mia, glissant mes doigts sous le tissu, elle commença à caresser mon sexe à travers mon pantalon sur-mesure, et rapidement s'attaqua à ma ceinture.

Nous sommes comme connectés, chaque mouvements, chaque trajectoires de chacun de ses membres je pouvais les deviner, elle comprenait tout sans que je n'aille à dire un seul mot. Elle savait exactement où mettre ses mains, j'arrivais à sentir chaque poils de sa peau se tendres, nous étions en phase.
Elle libéra ma queue qu'elle attrapa à pleines mains, et se laissa glisser à terre. Tellement je frissonnais que j'essayais de la retenir, mais quand mes doigts se refermèrent sur ses cheveux, je n'avais plus aucune volonté de l'arrêter.

Durant mes vingt-huit années d'existence, j'ai eu de nombreuses partenaires, mais aucune qui m'ait mis dans l'état dans lequel je me trouvais à cet instant. Cette femme du nom à l'allure royale, Mia Elizabeth VAN DE BEL était plus belle que toutes ces femmes réunies, mais aussi plus sensuelle. Chacun de ses gestes soulignait l'état d'abandon total dans lequel j'étais. La douceur avec laquelle elle passa sa langue sur mon sexe puis elle le prit dans sa bouche était démentie par les petites plaintes de désir qu'elle poussait. C'était différent, tout était différent cette nuit.

ToxicOù les histoires vivent. Découvrez maintenant