Rhapsodies d'Alphasia VI.2 - L'héritage du Roi des Océans

V/ L'Enfant Fantôme Sous la Mer

Erxalion : 

« Il était une fois, en Sy'Maloth, 

Il y a plusieurs siècles de cela, 

Un petit enfant sans famille se promenait au bord de la plage, 

Il aimait contempler la grande tour, 

Qui se tenait au milieu de la mer, 

Il demandait toujours « Pourquoi ? », 

A propos de la Tour de la Mer, 

Mais jamais aucun adulte ne pu lui répondre, 

Car la vérité était enfermée dans la brume maritime. 

Ainsi, l'enfant fabriqua son propre radeau, 

Il du vaincre la mer pour atteindre le rocher, 

Tranchantes et glissantes, les roches compliquèrent l'ascension, 

Mais enfin, le petit d'homme parvint à faire face à la Tour de la Mer, 

Une lueur blanche vagabonde sur le rocher hurlant, 

La fraîcheur du temps s'est paralysée ici, 

Une âme sans histoire contemple le lointain éternel, 

L'écume des mers dévoile les couleurs maritimes, 

Tandis que le regard du fantôme scrute l'infini, 

Il aurait pu grimper en son sommet, 

Afin de voir l'étendu du Monde de la Mer,

Mais il préféra aller sous la tour, 

Afin de découvrir ce qu'il y avait sous la mer, 

Il n'y avait aucune lumière, 

Mais quelque chose semblait le guider à travers les ténèbres, 

Plus il descendait des escaliers, 

Plus il entendait un ronflement, 

Dans le ventre des profondeurs, 

Parmi les ruines d'un bien étrange passé, 

L'enfant fit face à un puits gigantesque, 

Et comme tous les enfants du monde, 

Il était attiré par ce qui pouvait y être caché, 

Le mystère de l'enfant fantôme, 

Contemplant les aurores et crépuscules sur le berceau des océans, 

Entouré par les mélodies des vagues et des vents, 

Un conte qu'aucun ne raconte, mais que tous connaissent, 

Or, 

Ce puits était rempli à ras-bord par l'eau de mer, 

L'enfant voulait toucher l'eau, 

Bien qu'il sache que c'était un puits, 

Car malgré la clarté de l'eau,

Il ne vit aucun fond, 

Il caressa l'eau, 

Et tomba, 

Des courant marins l'entraînaient vers les profondeurs, 

Mais l'enfant ne se débattait point, 

Car il avait perdu la lumière de la vie, 

Depuis ses tous premiers pas, 

Quand un rugissement lointain fit trembler les eaux, 

L'enfant ferma alors ses yeux pour toujours, 

Le chant rugissant des abysses oubliées, 

A apaisé l'errance de l'âme perdue, 

Ainsi l'enfant demeure témoin du monde, 

Lorsque les océans dévoilent toutes leurs beautés, 

Ainsi se termine la vie d'un enfant sans histoire, 

Car depuis, on dit que lors des grandes marées,

 On voit l'esprit de cet enfant regarder la mer, 

Sur le rocher du vieux phare, 

L'histoire de l'enfant fantôme du Vieux Phare est enveloppée de mystères, 

Et pourtant, personne ne la raconte, mais tous la connaissent, »