Swip

@paola

Paola
25 ans
Poisson
Lille
Bisexuelle
1m72
Assistante vétérinaire
Jeux de société, animaux, randonnée, nature, cinéma
Non fumeuse

Cœur brisé, paquet de cigarettes et bouteille de vodka. Voilà à quoi ressemblait mon quotidien après avoir vécu une sacrée déception amoureuse. Henri m'avait mis un lapin pour aller voir une autre fille, qui n'était finalement pas venue. J'avoue que le retournement de situation m'avait fait du bien et quelque peu sourire, mais le bobo au cœur restait. Le bobo à l'égo était aussi de sortie. En résumé, rien n'allait.

Avant Henri, je n'étais pas fumeuse, après lui, je fumais presque un paquet par jour. Avant lui, je refusais de boire ne serait-ce qu'une goutte d'alcool, après lui, j'étais bourrée tous les week-ends. J'étais fragile en amour, mais je n'imaginais pas à ce point. Ce garçon m'avait fait si mal que je refusais de fréquenter des garçons pendant des semaines.

Puis un éclair de génie m'avait traversé l'esprit : les filles. J'avais alors ajouté les filles sur les applications de rencontre. Au début, j'avais du mal à avoir des matchs, c'était largement plus facile avec des garçons. Mais au fil des jours, j'avais commencé à matcher avec quelques filles. Je les trouvais jolies et mêmes attirantes. Je n'avais jamais remis en doute ma sexualité, j'avais toujours pensé que, dans la logique des choses, j'étais hétéro. Le problème venait peut-être de là : ne m'être jamais posée de question sur mon attirance pour les filles.

Les mecs m'avaient tellement déçue, que j'avais décidé de tenter avec les filles. Ce n'était peut-être pas la meilleure décision de ma vie, mais je devais savoir si j'aimais autant les filles que les garçons. Je ne voulais pas mourir bête et la seule façon de savoir si j'aimais les meufs était de mettre les deux pieds dans le plat.

Sans mentir, j'avais parlé avec moins d'une dizaine de filles. Je me concentrais principalement sur les points communs que je pouvais avoir avec elles. Puis j'avais croisé Lysandre. Sur ses photos, je l'avais trouvée incroyable belle. C'était bien la première fois que je flashais sur une meuf. Ses cheveux était bouclés et d'un blond foncé. Elle avait un sourire incroyable et des yeux verts très pétillants. Lysandre respirait la joie de vivre, ça me plaisait. J'avais besoin de ce type de personne sur le moment.

Les beaux jours arrivaient. Et puis un jour, alors qu'il faisait particulièrement chaud, Lysandre m'avait proposé de la voir. Je ne savais pas quoi faire. J'avais peur de ne pas être attirée par les filles et de lui faire du mal. D'un autre côté, j'avais très envie de tester et d'avoir des réponses sur ma sexualité. Je savais que je devais y aller. J'étais hyper nerveuse, je devais absolument me détendre, alors j'avais pris une décision de merde : boire de l'alcool avant le date. J'avais bu trois vodka orange et ça m'avait pas mal détendue. J'étais pompette, mais prête à dater une meuf pour la première fois de ma vie.

Lysandre voulait aller à la mer. L'idée était top. Je n'y étais pas allée depuis l'été dernier et je ne m'étais pas baignée depuis des mois.

– T'as pas trop d'air ?

On était dans la voiture de Lysandre, sur la route pour la mer. J'avais les cheveux au vent. Lysandre était encore plus belle en vrai. Elle portait un petit haut côtelé qui laissait entrevoir sa poitrine. J'avais une assez belle vue. Une poitrine ne m'avait jamais fait autant d'effet qu'à ce moment-là.

– Non ça va, c'est agréable.

Lysandre avait souri, avant de mettre ses lunettes de soleil, au volant de sa Fiat 500 rouge. Je passais ma main à travers la fenêtre, en lançant des petits regards à Lysandre, qui était concentrée sur l'autoroute. Le soleil chauffait sur ma peau. J'étais si apaisée... Cette fille me faisait du bien.

J'inspectais chaque grain de sable sur la peau de Lysandre, alors qu'elle avait les yeux fermés. Allongé sur le sable, son corps était parfait. Son bikini vert me faisait de l'œil. J'avais pu constater qu'elle se faisait souvent bronzer en vue de la couleur de sa peau. Elle était matte et brillante. Je l'admirais, mais j'ignorais encore si c'était par amour ou par envie de lui ressembler. Je crois que j'avais envie d'être aussi belle qu'elle.

Il n'y avait plus beaucoup de monde sur la plage, Lysandre avait alors enlevé le haut de son maillot. Elle était topless. Lysandre avait l'habitude de le faire. Elle disait ne pas être pudique. Un corps n'était qu'un corps. Ses seins étaient bronzés, alors que les miens étaient aussi blancs que mes fesses. Nue, la trace de mon haut de maillot de bain ne pouvait pas être ignorée.

Je n'avais jamais vu les seins d'une fille d'aussi près. C'était plaisant à voir.

En fin de journée, une fois le soleil couché, les lèvres de Lysandre avait touché les miennes. Elles avaient un goût de noix de coco. Tout était parfait chez elle. Je n'arrivais pas à lui trouver de défaut. Je voulais être elle.