☆ chapitre 03 ☆

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Pas besoin de gril: l'enfer , c'est les autres.

Jean-Paul Sartre


Je suis dans les toilettes en pleur.

Je comprends pas il n'est pas dans ce lycée normalement. Je ne pourrais pas supporter de le voir toute l'année et puis on a déjà commencé le trimestre , c'est hyper dur d'aller dans un nouveaux lycée en plein trimestre. Comment a-t-il fait ?

Je me suis refait le film de ce qu'il s'était passé il y a déjà bien longtemps, ce qui aggrave ma crise d'angoisse.

Cette photo...

       Cette photo...

Elle reste dans ma tête. Cette photo me hante depuis trop longtemps.Pourquoi faut-il que les souvenirs reviennent à la surface tant d'années après. Je l'avais oublié, effacé de ma mémoire.

J'ai l'impression que mon cœur va exploser.

Mon corps entier tremble sans que je ne puisse l'arrêter.

J'avais pourtant réussi à ne plus y penser mais il revient comme une tempête que je prends en plein visage. Cette personne qui m'a totalement détruite la revoilà.

Il m'a pris une partie de mon cœur et l'a brisé.

Je suis partie en laissant une partie de moi entre ces mains couverte de mes pleurs.

Je sens comme si une main empoigne mon cœur et le serre.

Finalement jamais cette partie de ma vie n'est partie elle a toujours était là comme une  épée de damoclès sur mon coeur.

Je ne pensais jamais devoir re ressentir ce que j'ai pu ressentir cette année-là.

Me voilà replongée dans mes ténèbres.

Mes bras autour de mes genoux je bascule pour essayer de ne pas sortir ce que je tien loin de moi depuis si longtemps.

Je sens la sensation venir sur mon corps comme si je faisais une bêtise. Je sens mon bras me brûler mais ce n'est que dans ma tête. Ma tête la ou toutes mes pensées se chamboulent entre elles à longueurs de journée.

Toujours trop pense...

J'en peux plus de tout le temps penser, mes pensées qui restent dans ma tête sans même pouvoir arriver à les expliquer.

Je me sens si stupide.

Comment serait possible qu'un jour je puisse délaisser ce souvenir si marquant au point...

6 octobre...

Cette date a changé ma vie à jamais,je ne serais plus jamais cette petite fille que mes parents ont mis au monde.

La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité.

                                                                                                                   >Alfred de Musset

Ma vie est faite que d'épines.

J'ai horriblement mal à la tête.

Des frissons parcouer dans tout mon corps transpirent,que je n'arrive pas à gérer.

Je sais comment la calmer...

Mais je ne peux pas faire ça, je m'étais promis de ne pas le refaire.

Une addiction que j'ai arrêté après un long moment.

𝐒𝐎𝐌𝐁𝐑𝐄 𝐄́𝐓𝐎𝐈𝐋𝐄 [en pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant