Chapitre 1: le commencement.

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Laila Amrani se tenait devant les majestueux portails en fer forgé du lycée
St. James, situé au cœur de la campagne anglaise. Pour elle, c'était le début d'une nouvelle vie, loin de son pays natal, le Maroc, où elle avait été élevée dans le luxe et la splendeur d'une famille royale mais derrière son apparence calme et gracieuse, Laila portait un fardeau secret: elle était une princesse exilée, contrainte de fuir son royaume en raison d'intrigues politiques et de complots malveillants. Pour sa sécurité, elle avait été envoyée en Angleterre, loin des regards indiscrets et des dangers qui la guettaient dans son pays natale.

Dans un coin paisible de la bibliothèque du lycée St. James, notre protagoniste se retrouvait plongée dans ses livres, ses doigts glissant sur les pages tandis qu'elle dévorait chaque mot avec une avidité insatiable. Les langues étrangères étaient son domaine de prédilection, un refuge où elle se sentait chez elle, malgré les frontières qui séparaient les nations. Avec un sourire discret, elle se rappela les heures passées à étudier le français et l'anglais dans les salons dorés de son palais au Maroc, les leçons de latin sous la tutelle de précepteurs dévoués, et les soirées à déchiffrer les textes anciens en arabe avec son grand-père bien-aimé. Pour Laila, les langues étaient bien plus que des outils de communication ; elles étaient les clés qui ouvraient les portes de la connaissance et de la compréhension, un témoignage de sa soif insatiable de découvrir le monde qui l'entourait.

Ces hobbies étaient très simples:
Les histoires d'amour compliquées étaient son péché mignon, ses yeux absorbant chaque page avec une fascination évidente alors qu'elle se perdait dans les dédales émotionnels des romans qu'elle dévorait. Elle aimait les films d'horreur, avec leurs scénarios retors et leurs revirements inattendus, trouvaient également leur place dans son cœur, même si elle avait parfois du mal à fermer les yeux devant les scènes les plus terrifiantes. La peinture était son moyen de s'évader, ses pinceaux dansant sur la toile pour capturer les émotions les plus intimes et les moments les plus poignants de sa vie. Quant à la musique, elle était son refuge ultime, ses doigts caressant les touches du piano avec une grâce naturelle alors qu'elle laissait les notes enchanteresses la transporter vers des mondes imaginaires et des émotions intenses. Pour Laila, ces passions étaient bien plus que de simples loisirs ; elles étaient les étoiles qui illuminaient son univers intérieur, les fils invisibles qui liaient son âme à l'infini.

Voilà maintenant plusieurs semaines que Laila c'était installé en Angleterre, les cours étaient plutôt calme en ce début d'année scolaire. Dans la salle de cours de philosophie, elle était plongée dans une discussions animée sur les concepts de liberté et de destinée avec sont amis Alice Darkstorm. Alors que les deux partagées leur opinion elles se sont révélées en fixant deux nouveaux élèves qui firent leur entrée, attirant instantanément leurs attention. Le professeur les présentas le premier, se nomme Kaelen Darkstorm, il dégageait une aura mystérieuse et ténébreuse, avec ses cheveux noirs bouclés et ses yeux qui semblaient changer de couleur en fonction de la lumière, dérivant parfois vers le rouge intense. Sa stature imposante et son charisme captivaient le regard de tous dans la salle. À ses côtés se tenait Loyd Carter, dont la présence contrastait avec celle de Kaelen. Avec ses cheveux blancs comme de la neige, ses yeux bleus perçants et sa peau claire, il semblait émaner une aura de pureté et de calme. Sa taille imposante et son physique bien proportionné attiraient également l'attention, mais de manière plus discrète. Alors que les deux nouveaux venus prenaient place, un frisson d'excitation parcourut l'assemblée, chacun se demandant quelles histoires fascinantes se cachaient derrière ces deux énigmatiques nouveaux élèves qui étaient l'opposé.

- Toujours obligé de faire des scènes devant les filles lui ! Fit Alice soûlée.

- De qui tu parles ? Demanda Laila déboussolée. Tu les connais ?

- Le mate de peaux ténébreux, c'est mon imbécile de frère ! Dit-elle avec une joie immense...

- Et l'ange à côté de lui ? Demanda notre protagonistes curieuse.

- Je ne le connais pas mais il a un physique d'ange tellement envoûtant ! A ces yeux on dirait l'incarnation de l'innocence mêmes. Dit Alice en l'observant toutes en s'allongeant sur sa table.

Nos deux amis échangent un regard complice avant de laisser échapper un rire discret, puis le cours reprend son cours normal, comme si de rien n'était, malgré les chuchotements incessants des filles de la classe.

À suivre

Rouge Éternel: tome 1 Lien maudit Où les histoires vivent. Découvrez maintenant