Chapitre 6

12 0 0
                                    

Je rentrais dans les toilettes et fit ce que je devais faire.

Je sortis des toilettes et rejoignit mes amies avec un sourire en coin, prêt à reprendre le jeu. Les heures passèrent rapidement au bowling, entre rires et compétition amicale. À la fin de la soirée, alors que le bowling se vidait et que les lumières s'éteignaient, les filles et moi se préparaient à partir. On échangea des câlins chaleureux et des promesses de se revoir bientôt.

Dans la fraîcheur de la nuit, je regarda mes amies s'éloigner une par une, le cœur plein de souvenirs de cette soirée mémorable. Je savait que je chérirait ces moments passés ensemble, même si, maintenant, on étaient maintenant séparés par la nuit. Avec un dernier adieu, je me dirigea vers la limousine, le sourire aux lèvres, me remémorant les moments forts de la soirée et anticipant les aventures à venir avec mes amies.

Je monta dans la limousine et racontait la soirée à Joe. Alors que je m'installais confortablement dans les sièges en cuir, je se sentait encore imprégné de l'excitation de la soirée passée avec ses amis. Le trajet de retour m'offrait un moment de calme pour réfléchir à sa journée.

À mon arrivée à la maison, la limousine se gara devant le portail d'entrée. Je descendis et fut accueilli par ma mère qui m'attendait avec impatience sur le perron. Elle me sourit chaleureusement, les yeux pétillants d'anticipation.

- Comment s'est passée ta première journée d'école, mon chéri ? Demanda-t-elle avec un mélange d'inquiétude et de curiosité.

Je lui adressa un sourire radieux et commença à lui raconter en détail toutes les aventures de ma journée, depuis les cours jusqu'aux retrouvailles avec les filles au bowling. Maman m'écoutait attentivement, suspendue à mes mots, heureuse de voir son fils si heureux et épanoui.

- Papa n'est pas là comme d'habitude ? Demandé-je.

- Non, mais il faut que tu comprennes, répondit-elle. Ton père travail beaucoup. Il a beaucoup de paperasse et de client.

- Oui comme d'habitude, réponde-je.

Je monta dans ma chambre et alluma mon baffle. J'ouvris Spotify sur mon téléphone et appuya sur Play.

Je tomba sur " Dancing Queen" mais la version du film Mamma Mia.

Je commençais à danser et à chanter dans ma chambre. On peut dire que ma chambre est grande. Le petit plus c'est que c'est insonorisé. Je peux mettre le son à fond mes parents n'entendent pas.

Quelque minutes plus tard, j'entendis qu'on frappa à la porte. Je baissa le son et alla ouvrir.

- Tu fais quoi Charles ? Demanda ma mère.

- Rien, je dansais c'est tout. Tiens avant que je n'oublie. J'ai des feuilles à te faire signer.

Elle pris le premier stylo-bille qui lui tombait sous la main et signa.
Elle me les tendis et je les remis dans ma farde.

Quelques minutes plus tard ma mère repartie et je décida de sortir de ma chambre. Je descendis les escaliers et alla ouvrir la porte de la bibliothèque.

Mes parents sont vraiment sympas. Ils ont construit cette pièce rien que pour moi. Ce qui ne les empêchent pas de mettre leur livres dedans, mais, la majorité est mienne. Je me dirigea vers la cheminée et pris le livre posé sur la petite table devant le fauteuil. C'est Captive de Sarah Rivens.

Je l'ouvris à l'endroit où il y avait le marque-page.
On frappa à la porte.

-Oui ?

C'était Henri

-Désolé de vous déranger Monsieur Gray. Puis-je allumez la cheminée pour votre lecture ?

Je réfléchis quelques minutes et maintenant que Henri m'a proposé d'allumer le feu, un frisson parcouru mon échine.

-Oui, s'il vous plaît, je commence un peu à avoir froid.

-Très bien.

Il traversa la pièce et se plaça devant la cheminée. Il pris quelques minutes à l'allumer. Quand il eu fini, je réfléchis à quelque chose.

-Henri ?

-Oui monsieur ? Que puis-je faire pour vous ?

-Vous pouvez m'apporter un thé, s'il vous plaît ? Demande-je.

-Oui bien sûr.

Il parti. J'attendis qu'il arriva. Quand je le vis au pas de la porte, je ne pu m'empêcher de sourire.

-Merci Henri, vous êtes trop bon.

-Je ne fais que mon devoir. Puis-je prendre congé ?

-Oui, je ne vais pas vous déranger plus.

Je rouvris mon livre et continua de lire. Au bout de quelques pages, je ferma le livre car je ne savais plus me concentrer. Je remarqua qu'il commençait à pleuvoir. Je me leva et me dirigea vers la fenêtre.
J'adore regarder la pluie dehors. Au bout d'un instant, je suis allé me rasseoir. Quoi de mieux que d'être assis, devant l'âtre de la cheminée avec une tasse de thé en main ?

Je vous l'accorde peut-être. Être en couple est meilleur, mais là nature en a décidé autrement.

Je n'ai jamais été avec quelqu'un, mais bon ! On va pas s'attarder là-dessus.
Une heure passa sans que je ne le sache.
On frappa à nouveau la porte. Cette fois-ci c'était ma mère.

-Tu viens ? On va manger.

-J'arrive maman.

Je me leva du fauteuil et sortis de la bibliothèque.
Je me dirigea vers la salle à manger.

Au menu, c'était lasagnes à la truffe.

Je ne pu m'empêcher de me régaler.

-Dis, maman ?

-Oui mon chéri ?

-Comment as-tu rencontrer papa ?

-C'est un longue histoire et il est tard. Tu devrais aller te coucher. Je te raconterais ça demain quand ton père sera là.

- D'accord, ai-je soupiré. A demain.

Je monta à la salle de bain et me brossa les dents.

Quand j'eu fini, je me dirigea dans ma chambre en repensant la journée que j'ai eu. La rencontre avec Nils, l'intervention de ma prof ; l'après-midi bowling avec les filles. Je monta dans mon lit et essaya de m'endormir.

Je n'arrive pas à m'endormir. J'en ai marre de ces crises d’insomnie. Je pense à ce qui pourrait se passer demain. Je sais que Nils sera là, ce qui me dérange un peu. Je me suis dit que cette année je serais plus discret et c'est raté. Mais pourquoi j’ai dit ça à voix haute. Je suis con. Tout le monde va me demander si ils pourraient avoir un autographe. Je sens que cette année va être très longue.

Only love can hurt like this.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant