Chapitre 8

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– Salut !

– Salut, réponde-je. Qu’est-ce qui te mets de si bonne humeur à cette heure-ci ?

– Je ne sais pas, répondit-il. Salut Tina

– Sa…salut.

La première heure de la journée fut histoire/géo. C’était simple, il n'y avait aucune prise de tête.
Quand ce fut la pause, je sortis de la classe et me dirigea vers un coin calme et à l'abri des regards.

Je sortis mon téléphone et regarda les messages. Après quelques minutes je vis un message de ma mère.
Je l'ouvris et regarda ce qui était marqué.

– Ça va, je ne te dérange pas ?

Je sursautai et me retourna.

– Putain, Charles. Crie-je. J'ai failli faire une crise cardiaque connard.

– Oh rigole un peu. Répondit ce dernier. Tu fais quoi ?

– Rien, répondis-je précipitamment.

– Mouais, et mon cul c'est du poulet ?

Tout en me retenant de rire, je réussi à éteindre mon téléphone.

– Et maintenant, la vraie raison ?

– Tu veux vraiment savoir ?

– Je suis têtu. Donc, oui. Pas la peine de partir dans un autre débat.

– Bon d’accord. C'est aujourd’hui le procès, et ma mère me tiens au courant de toute l’histoire.

– Ah, et ça dit quoi ?

– Rien pour l’instant. On peut parler d'autre chose.

– Bien sûr. Tu veux qu'on parle de quoi ?

– Des potins.

– Si tu en as, je suis d'accord.

– Il se trouve que j'en ai un.

– Ah bon ? Sur qui ?

– Une fille a un crush sur toi.

– Qui ?

– Je ne sais pas, menti-je. Je sais juste ça.

– Bon, c'est déjà ça.

Le reste fut de courte durée. Notre professeur de biologie était absent, ce qui nous a permis de finir plus tôt.

Sur le chemin du retour. Mon téléphone sonna, j’espère que ce n'est pas une pub à la con.

Je retirai mon téléphone de ma poche et vis que c’était ma mère.

– Allô ? Demanda-t-elle.

– Oui, maman.

– Oui, mon chéri. J'ai une bonne nouvelle.

– Tu as gagné le procès ?

– Oui, et on a même droit à une pension alimentaire.

– Génial !

– Bon, je te laisse, je dois régler quelques petites affaires avant de rentrer.

– D'accord, à tout à l’heure.

Je raccrochai et poursuivit mon chemin.
Les écouteurs vissés aux oreilles. La douce mélodie de Lana Del Rey parvint à mes oreilles. Ce fut « Salvatore » qui m’accompagnait durant le début du reste de mon trajet de retour.

Quand j’aperçus la maison. Un pique d’énergie monta en moi et je couru jusqu'au pas de la porte. Je sortis les clés de ma poche et rentra.

Ma mère m’attendait le sourire aux lèvres. Je me jetai dans ces bras et commença à pleurer. Ce n’étaient pas des larmes de tristesse, mais des larmes de joies.

Only love can hurt like this.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant