Chapitre 1

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Je dédie ce livre à tous les Charles.

Charles

« Quand deux étoiles sont trop proches et que l'une d'elles explose, il arrive qu'elle condamne l'autre étoile à errer sans trajectoire dans l'univers, on les appelle les étoiles vagabondes », Nine Gorman.

Cette auteure est comme une encre pour me maintenir en vie.

- Charles, descends au lieu de rêvasser. Tu vas rater ton premier jour d'école.

- J'arrive maman. Je fais mon sac.

Je mis mon livre dedans, car je sais que je serai seul cette année.

Je m'appelle Charles. J'ai 15 ans et je recommence ma troisième année dans mon bahut.

Je descendis les escaliers, fit un bisou sur la joue de ma mère et partis de chez moi, les écouteurs vissés à mes oreilles. Je mis ma musique. C'était "Skyfall" d'Adèle.

Pour bien commencer l'année, je me suis peut-être dit que je devrais rester silencieux et discret. Ce qui allait être pénible, car on n'arrête pas de rejeter la faute sur moi.

Arriver à l'entrée du collège. Je me suis « Peut-être, aurai-je dû m'habiller moins chic ». J'étais habillé d'une chemise d'un blanc éclatant et d'un pantalon noir en satin noir. Un peu à la " Old money ». En fait, je n'avais que ça dans mon dressing.

Mes parents sont, on va dire, « riches », mais c'est une facette que j'essaie de garder pour moi. C'était une des causes de mon harcèlement l'an passé.

Mais bon, on ne va pas s'attarder là-dessus. Je suis rentré de mon collège, j'étais seul pour l'instant et ça me convient très bien. Je n'aimais pas vraiment être en compagnie de personnes, ça me fait ressasser des souvenirs dont je n'avais plus envie d'en parler. Nouvelle année, nouvelle façon d'aborder les gens.

Pendant que j'étais dans mes pensées, un jeune garçon entra dans le collège et se dirigea vers moi.

- Salut, moi, c'est Nils et toi ?

- Charles. Dis-moi Nils, pourquoi tu es venu vers moi ? Tu n'as pas d'amis ?

- Waouh ! Alors toi, tu es direct comme gars. Si tu veux tout savoir, non, je n'ai pas d'amis et toi non plus apparemment. Dis, ça ne te dérange pas si je t'appelle « blondie » vu que tu es blond ?

- Si ça me dérange justement. Tu ne veux pas te faire d'autres amis. Regarde, les autres arrivent ! C'est génial, tu vas pouvoir me lâcher.

- Non, tu ne vas pas me perdre de sitôt. Je vais rester à tes côtés. J'ai une question ?

- Vas-y, pose-la et on va voir si je te réponds, ai-je dit en râlant.

- Ce n'est pas la première fois que je te vois ici. Tu as doublé ?

Aie !! Il vient de toucher LA corde sensible.

- Et si moi, je te posais une question. Pourquoi tu m'as choisi moi et personne d'autre ?

- Pour tout te dire. Je t'ai choisi toi, car personne d'autre ne m'intéresse et j'aimerais être ton ami.

Super, il veut que je sois son ami. Ça m'arrange un peu vu que je ne connais personne.

- Oui, pourquoi pas, ai-je dit.

- Cool, viens Blondie ! La cérémonie des répartitions dans les classes.

- J'arrive Nils, et arrête avec ce surnom, il me fait déjà chier.

- Bah quoi, j'aime bien moi.

J'avance et arrive devant l'estrade, je sens déjà le regard des autres sur moi.

- Dis Blondie, pourquoi tout le monde nous regardent ?

- Ils ne nous regardent pas. Enfin pas toi en tout cas. Il me regarde-moi. Je suppose que tu ne sais pas qui sont mes parents ?

- À vrai dire, non, je n'en ai aucune idée. Du coup, c'est qui tes parents ?

- Ma mère travail à la maison blanche et mon père est un des plus grands avocats des États-Unis. C'est pour ça que tour le monde regarde.

- Cool. Ça doit être sympa ça.

- Bof. Mon père est tout le temps occupé et ma mère, je ne la vois quasi jamais. Ce qui ne me laisse presque jamais les voir.

- Ah, je ne savais pas ça. Désolé pour toi.

- Tu n'as pas à t'excuser, tu n'y es pour rien.

- Charles Gray en 3B.

Quand j'entendis mon prénom, je relevai ma tête pour voir où était mon professeur titulaire et je le rejoignis. Quelques minutes plus tard, j'entendis le prénom de Nils et se dirigea vers moi avec un sourire en coin. Je pense qu'il a vu à ma tête que ça ne me plaisait pas trop.

– Cool, on est dans la même classe, Blondie.

- Je t'ai dit quoi avec ce surnom à la con.

- Oh ça va, rigole un peu.

- S'il vous plaît, un peu de silence dans le fond des rangs, cria notre professeur.

Only love can hurt like this.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant