Illegal Love

Chapitre 10

Durant le court trajet en voiture j'essaie de détourner son attention sur un autre sujet totalement différent. On arrive chez lui. C'est une grande maison avec un jardin et une piscine à débordement. Il me fait visiter : c'est vraiment beau, spacieux et bien décoré. Au rez-de-chaussée se trouve une grande cuisine ouverte sur le salon et la salle à manger. Il y a également des toilettes, la buanderie, une chambre d'amis et une salle de bains. À l'étage, il y une mezzanine lui servant de bureau, encore des toilettes, une autre chambre d'amis, et sa chambre dans laquelle se trouvent une immense salle de bains avec douche et baignoire, un super beau dressing presque pas occupé et encore des toilettes ! Non mais il y a combien de toilettes dans cette maison ?! Et après il y a un espèce de sous-sol qui donne sur le jardin en contre-bas dans lequel, se trouve un jacuzzi et encooooore des toilettes ! J'adore sa maison ! La mienne à côté est un studio ! On se pose sur sa terrasse à côté de la piscine regardant le couché du soleil. On profite du printemps.

- Tu voulais me dire quoi pour que tu viennes me voir au bahut ?

- Rien.. rien d'important.

- Hum.. ok..

Il se remet à contempler le coucher du soleil, mais moi je continue à le fixer. Enfin, je continue à fixer ses lèvres. Après 5 bonnes minutes de silence, je me lève de mon transat et me dirige vers lui.

- Qu'est-ce que tu fais ? T'as besoin d'un truc ? Laisse je vais faire !

- Non c'est bon.

Je contourne son transat et l'embrasse. Il paraît surpris au début puis répond à mon baiser. Ce dernier devient de plus en plus langoureux.

- Je t'aime. Soufflai-je entre deux souffles.

- Moi aussi. Me répond de la même façon mon hôte.

Il m'assois à cheval sur lui puis fait glisser ses mains, qui étaient jusqu'à présent sur ma tête, le long de mon corps jusqu'à arriver à mes hanches puis mes fesses. Mais il s'arrête et décolle sa bouche de la mienne.

- Non je ne peux pas. Dit-il alors qu'il les trois premiers boutons de sa chemise défaits, grâce (ou à cause ?) de moi.

- Pourquoi ?

- Parce que tu es mon élève, tu as huit ans de moins que moi et... Tu es la petite sœur adorée de mon meilleur ami...

- Hein ?! Mais comment ça se fait que je ne t'ai pas reconnu ?!

- Parce que la dernière fois qu'on s'est était il y a cinq ans...

- Si longtemps ?

- Humhum

- Mais tu sais quoi ?! On s'en fou ! C'est pas mon père et je suis grande donc je fais ce que je veux ! Et s'il t'en veux on dira que c'est de ma faute !

Hector me regarde puis m'embrasse tendrement. Il se décale un peu me laissant m'allonger à côté de lui. Je pose alors ma tête sur son torse musclé après avoir complètement deboutonné sa chemise pour que ce soit plus confortable. Et nous regardons comme ça le soleil disparaître peu à peu derrière la mer.

- C'est vrai que tu m'aimes ou tu disais ça dans la folie du moment ?

- Non c'est vrai. Dis-je alors que je faisais glisser mon doigts sur ses abdos. Je m'en suis rendue compte la nuit dernière : je n'arrive pas à dormir car tu occupais trop mon esprit. Puis je me suis dite que c'était peut-être parce que je t'aimais bien plus que je ne le pensais.

Il dépose un doux baiser sur mes cheveux en me chuchotant que lui aussi m'aimait bien plus qu'il ne le faudrait. Nous restons comme ça à écouter les premières grenouilles pendant que le soleil disparait. Quand un de nos ventre gargouille.

- Ah je crois qu'il faudrait qu'on mange !

Il prépare rapidement à manger puis nous nous installons dehors car il fait étonnement bon pour une soirée de printemps. Après avoir mangé je me dirige vers la piscine pour goûter l'eau.

- Tu veux y aller ?

- Non c'est bon il faut que je rentre chez moi.

- Mais tu peux rester tu sais.

- Mais j'ai rien pour dormir !

- C'est pas grave, je te prête quelque chose !

- Ok.

- Bon tu veux y aller du coup ?

- J'ai pas de maillot.

- C'est pas grave regarde.

Dit-il en s'approchant de moi et en défaisant mes cheveux, suivis du noeud de mon t-shirt le faisant tomber sur une de mes épaules. Je me retourne et défait sa ceinture et son pantalon. Nous nous retrouvons donc à nous baigner en sous-vêtements à 22h00.