Chapitre 21

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Olga et Ewan ont passé la journée avec nous et ils ont tout fait pour se faire pardonner. C'était tellement mignon que j'étais obligé d'arrêter de les bouder. Je pense que dès que je les revois je leur pardonnerais.

- Va te changer : dans une heure et demie on part au restaurant !

- Hein ? Pourquoi ?

- Bah, ça me fait plaisir !

- Hum... Ok !

Je vais à la douche, me lave les cheveux, sors, m'habille, me sèche les cheveux et me les coiffe. J'ai mis une robe noire qui m'arrive aux genoux, qui a le buste en dentelle ainsi que les manches longues avec des ballerines noires et je me suis faite un chignon. Je mets des boucles d'oreilles, qu'Olga m'avait offertes quand j'étais en troisième, dorées, des bracelets et un collier dorés. Je sors de la chambre et je vois Hector, avec sa fille dans ses bras, qui m'attend en bas des escaliers. Vu comme ça, on voit bien la ressemblance entre les deux, c'est marrant. Je descends les escaliers et les rejoins.

- Quand est-ce que tu as eu le temps de te changer toi ?

- Quand tu étais sous la douche !

- Tu es magnifique !

- Tu ne t'es pas vue dans un miroir, tu es resplendissante !

- ... Merci... Par contre tu aurais pu changer le petit atiscot que tu tiens dans te bras en m'attendant !

- Inutile ! On la dépose chez ton frère, pour le plus grand plaisir de Lilly !

Vu que le soleil commence à se coucher on va dehors pour profiter du paysage, en attendant d'y aller, dans environ une demie-heure. Je pose Vivianne dans l'herbe et joue avec elle. Et j'ai l'impression qu'elle veut me montrer quelque chose derrière moi. Je me lève et me retourne quand je vois Hector un genou à terre.

- Roxanne Howard, depuis que tu es entrée dans ma vie, mon monde s'est éclairé. Cela fait environ un an et trois mois que tu me fais sourire un peu plus chaque jour, rire un peu plus fort, me donne un peu plus d'assurance, illumine un peu plus mes journées. Mais nous avons passé 9 mois loin l'un de l'autre. Tu étais la protagoniste de mes rêves car désormais je ne peux plus vivre loin de toi. Je sais que tu ne voulais pas d'enfant avant de te marier. Or, la vie en a voulu autrement et nous a donné la plus belle des filles. Alors pour toutes ces raisons veux-tu devenir officiellement ma femme, et éventuellement avoir d'autres enfants une fois que je t'appartiendrai tout entier ?

Dit-il en sortant une boîte dans laquelle se trouve une magnifique bague. Une opale rose de chine, ma pierre préférée, se trouve au centre entourée de diamants. L'anneau est en or. Des larmes ont coulées sur mes joues et Vivianne ne cesse de gazouiller et de battre des mains.

- Oui ! Mille fois oui ! Dis-je en tendant ma main gauche à mon fiancé.

Il me passe la bague au doigt, se relève, m'attrape par les hanches et je sens mes pieds se décoller du sol. Puis il me fait tourner, avec le sourire d'un enfant de huit ans. C'est tellement mignon. Il m'embrasse tout en me reposant au sol. Il est temps de partir. Nous prenons donc nos affaires et celles de Vivianne et nous nous dirigeons chez mon frère. Quand nous arrivons, c'est Eden qui nous ouvre. Ils nous fait entrer rapidement et lorsqu'Amandine nous voit, elle s'empresse de venir nous parler.

- Alors ? Montre !!!

Je leur montre ma bague et en voyant la pierre du centre Eden relève la tête.

- Wooaaawwww !!! C'est quoi la pierre ? Demande ma nièce

- C'est une opale rose de Chine. Je lui réponds

- La pierre de papa... Chuchote Eden

- Hein ? Demande en même temps mon compagnon, ma belle-sœur et sa fille.

- C'était sa pierre préférée, je ne sais pas pourquoi, mais il ne jurait que par cette pierre. Il en avait une collection entière et quand il est parti il a tenu à en avoir une avec lui ainsi qu'à laisser "à son adorable Eden, et sa fille pas encore née qu'il aurait tellement aimé connaître, sa collection d'opale rose de Chine"... Je sais qu'il tenait cette collection depuis plusieurs générations. Explique mon frère.

- Dansa chambre, peu importe mon âge, j'avais toujours sa vitrine avec ses pierres. Dès que j'avais un problème je me refugiais dans ma chambre et je parlais à papa par l'intermédiaire des pierres, je sentais sa présence auprès de moi. À chaque évaluation ou examen, j'en ai une dans ma poche, ainsi que lors des évènements importants comme mes sacrements. C'est pour cela qu'elles sont particulièrement importantes pour moi. Je continue.

Une larme a roulé sur ma joue, sans que je m'en rende compte. Hector me l'essuie puis me prend dans ses bras.

- Je suis désolé...

- Ne le sois pas, je suis tellement contente que tu ais pensé à cette pierre.

On leur laisse notre fille puis nous partons au restaurant avant d'être en retard.

Illegal LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant