Illegal Love

Chapitre 11

Nous nous retrouvons donc à nous baigner en sous-vêtements à 22h00. C'est trop agréable parce que l'eau est super bonne ! Après très peu de minutes de tranquillité, Hector sort de l'eau et saute juste à côté de moi en m'éclaboussant et en me faisant hurler. Pour me venger, je décide de l'éclabousser. Je tente même de le couler en vain. Alors il m'attrape comme une princesse mais il me coule. Après plusieurs montées et descentes il s'arrête mais ne me lâche pas. Alors je me débat et essaye de l'éclabousser à nouveau mais je suis trop petite et légère par rapport à lui : je fais une tête et demie voir deux de moins que lui et je suis assez mince surtout comparée à lui.

- Mais lâche-moi ! Je cris tout en rigolant

- Nan ! Je ne prendrai pas le risque de laisser partir ma princesse ! Me répond-il

Il m'embrasse à nouveau, je lui réponds et notre étreinte devient de plus en plus sensuelle. Il met alors ses mains derrière ma tête me laissant me mettre autrement. Je peux donc me remettre debout et j'accroche mes mains derrière son cou. Hector laisse glisser ses mains jusqu'au bas de mes hanches. Il rapproche mon corps du sien, encore plus qu'il ne l'était. Nous restons à nous embrasser comme ça quelques minutes. Puis il glisse une de ses mains jusqu'à ma cuisse, ce contact me fait frissonner. Il prend ma jambe et l'accroche derrière ses hanches. Il met sa main sous ma fesse afin que je ne perde pas l'équilibre puis il fait la même chose avec mon autre jambe. Je me retrouve alors accrochée à lui par ses hanches en plus de son cou et de sa bouche ce qui nous permet de faire la même taille. Alors qu'il me maintient toujours par mes fesses, je le sens avancer vers la sortie de la piscine.

- Jardin ou chambre ? Me demande-t-il toujours entre deux souffles.

- Comme... Tu... Veux. Dis-je interrompue par nos baisers.

- Alors... Les deux. Poursuit-il également interrompu par nos baisers.

Je ne répond rien car je le sens avancer vers l'herbe. Quand j'entends le bruit de ses pas dans l'herbe je le sens s'assoir sur l'herbe. Je me retrouve alors dans la même position due tout à l'heure : à cheval sur ses cuisses. Après un certain temps (je suis incapable de dire si se sont des secondes ou des minutes) je sens qu'il me lève. Je me retrouve alors plus grande que lui.

- Attention. Me souffle délicatement mon partenaire alors que je me sens pencher en arrière.

Je me retrouve allongée sur l'herbe, Hector au-dessous allongé sur moi. Un peu après, je sens qu'il retire ses mains de sous mes fesses amenant avec lui mon sous-vêtement. Je fais alors la même chose : je fais glisser mes mains jusqu'à sentir le sien et le retirer. Ensuite, il me dégraffe mon soutien-gorge. Quand je sens une douleur dans le bas de mon ventre me crispant. Hector s'arrête en le remarquant.

- Desolé, je savais pas que c'était ta première fois... Tu veux qu'on arrête ? S'inquiète-t-il.

- Non c'est pas grave. Continue. Je lui murmure à son oreille

Il me fait alors pleins de bisous dans le cou, ce qui me fait frissonner de toute part. Puis je sens une sensation agréable qui m'est inconnue et je laisse un gémissement s'échapper. Il doit certainement faire froid dehors mais nos corps sont trop enchaînés pour ressentir la température.

Après d'innombrables minutes de bonheur, la personne que j'aime me demande si je veux arrêter voyant que je fatigue. J'accepte et nous nous retrouvons alors allongés l'un à côté de l'autre, son bras autour de mes épaules, sa main caressant mon bras, ma tête sur son bras et mes doigts glissant tout au long de son buste. En voyant le positionnement de la Lune dans le ciel, je devine qu'il est entre 23h00 et minuit.

- J'ai une question, tu peux ne pas y répondre si tu la trouve trop indiscrète, mais comment se fait-il que c'était ta première fois alors que tu es si parfaite et que tu as 22 ans ?

- Je ne veux jamais le faire le premier soir...

- Mais pourtant c'était le premier ce soir en soit...

- Je sais... Et je ne sais pas pourquoi je me suis laissée faire mais je ressent quelque chose de différent avec toi... Et puis je ne regrette rien !

- Moi non plus...

Il doit être minuit passé quand on récupère nos vêtements et que nous montons dans la chambre pour nous coucher. Hector me passe un de ses t-shirt et short à sa sœur. Le haut me fait une robe vu la différence de taille entre nous deux. Lui porte juste un jogging. On se couche et nous parlons de tout et rien. Nous ne voulons pas recommencer pensant que ce n'est pas raisonnable mais nos corps pensent d'une toute autre façon. Alors que nous continuons à parler, la distance entre nous se réduit de plus en plus jusqu'à ce que nos corps se touchent. Nos lèvres se rapprochent également dangereusement. Nos nez se touchent, alors que nous continuons à parler comme de rien était. Nous nous mettons alors sur la bouche de l'autre comme si nos esprits communiquaient. Il se retrouve à nouveau au-dessus de moi. Nous nous déshabillons une seconde fois et nous recommençons. Nous voulons nous arrêter mais nos corps le refusent. Nous finissons alors la nuit comme ça, même si nous sommes exténués nos chaires refusent de se séparer.