6- Cohabitation Compliqué

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Nanea

3h57 du matin,villa de Aiden, Ecosse

-MAMANNNN ! je me réveillai en sursaut après avoir revécu une énième fois la mort de ma mère.

Je m'apprêtais à me lever et à rejoindre Guilietta, mais je pris conscience de la situation.

Il n'y avait pas de Guilietta, pas de balcon et pas de discussions me faisant oublier ce mauvais souvenir qui s'efforçait de me poursuivre, quel que coûte, accompagné de sa chère amie, la culpabilité.

Je n'était pas chez moi. J'était chez un inconnu qui m'avais kidnappé.

La chose qui me chiffonait le plus dans tout sa était qu'il me rappelais étrangement cet homme du Artémis.

Il me rappelais l'inconnu et ses yeux si envoûtant si beau.

Ces yeux qui ont laissé un vide en moi lorsqu'il se sont écarté des miens.

Ceux de l'homme qui m'avait kidnappé. J'en était sûre à présent. Ces yeux étaient trop unique pour qu'il y en ai deux paires identique si proche l'une de l'autre.

Je fus coupé de mes pensées par ma porte de chambre qui s'ouvrait plutôt violemment sur mon kidnappeur paniqué.

-Mais t'es taré ou quoi !? Il est 4 heure du mat bordel ! Ça va pas de crier comme sa !? me dit-il
-Je tiens seulement à préciser que vous vous trompez. Il est 3h58. Et non pas 4 heure comme vous le prétendez.

Cette situation était plus que dangereuse. Je venais de corrigé mon malfaiteurs. Avec culot. Putain Nanea ferme ta gueule t'es pas au lycée.

-Je crois que t'as pas bien compris qui je suis. Ce n'est pas parce-que j'ai été gentil avec toi que tu peux tout te permettre. Tu es mon colis. Tu sais ce que sa veut dire ? Sa veut dire que tu ne sais pas si pour gagner de l'argent je dois te tuer, te torturer ou te ramener à mon patron pour qu'il le fasse lui même. Donc soit tu la ferme sois je te bute.

Je déglutis difficilement. Il venait de dire que j'allais sûrement mourir. Ils vont me tuer. Je vais mourir.

Mourir

Mourir

Mourir

Mourir

Mourir
Mourir
Mourir
Mourir
Mourir

Je vais mourir.
Non impossible.

Je vais mourir.
Si je vais mourir.

Alors autant rester moi-même jusqu'au bout non ? Trembler devant lui ne fera certainement qu'empirer les choses. Je ne vais pas trembler. Je ne tremblerai pas face à lui. Ça ne fera qu'empirer les choses.

Restons naturelle.

-Et alors ? On va tous finir par mourir. Lui dis-je en tentant de rester le plus naturel qui soit malgré la peur qui me glaçait.

À bout de nerfs il leva brusquement son bras prêt à me gifler.

Ce geste brusque provoqua en moi une frayeur plus grande encore que la précédente et j'ai l'impression que mon sang ne circulait plus dans mes veines. Je me protégea alors instinctivement de mes bras.

Voyant ma réaction il recula de suite baissant son bras me regardant avec pitié.

Je déteste sa.

Le bruit d'une notification de son téléphone brisa le silence pesant qui s'était installé entre nous.

Il sortit alors son téléphone et je vis son visage se décomposer. L'air supérieur qu'il arborait généralement tomba et sa mâchoire se contracta.

Le SlowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant