8- La piscine de Kai

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Aiden

- Mi cor-

Un corps. Par terre. Un corps à terre. Son corps.

- NANEA ! NANEA PUTAIN ! ISABELLE !!! hurlais-je affolé.

Malgré l'heure très tardive la bonne femme ne tarda pas à arrivé.

Lorsqu'elle aperçu le corps inanimé et imprégné de sang de ma colocataire, son visage se peignit d'effroi.

- Que- qu'avait vous fait ?!! s'exclama-t-elle.
- Rien ! Je n'ai rien putain de fait ! Appelle le patron. Elle repartira en jet privé dans 2 jours ou elle restera là.
- Oui, toute de suite monsieur, je lui transmets le message.

Son sang continua de se déverser sur le parquet propre. Quelle ironie, elle qui devait le nettoyer le sali encore plus.

Je pris son pouls, elle était vivante.

Je la soulevait alors délicatement avant de l'emmener dans la salle de bain et de l'allonger dans la baignoire.

Je pris grand soin de soigner ses plaies rapidement, et avec une douceur qui m'étonnais moi même, essayant de ne pas plus la faire souffrir, avant de les bander et de demander à Isabelle de finir le travail.

Elle s'était mutilé. Dans ma maison. Elle s'est putain de mutilé à en faire un comas sans que je le sache. Elle a raison, je suis un monstre.

Un monstre de lui avoir laissé l'opportunité de se faire sa. Dans mon dos. Encore une fois j'étais décevant, incapable et monstrueux.

Il ne manquerai plus qu'elle me voie prendre soin d'elle.

- Isabelle, finissez.
- Finir quoi monsieur vous avez bander ses plaies.
- Déshabillez la, vérifiez qu'elle n'a pas d'autre blessure et ensuite arrosez la avec de l'eau glacée. Et n'oubliez pas je n'ai rien fait, rien demandé, sauf l'eau.
- Très bien monsieur.

Je partis ensuite et répondis à l'appel de mon patron. Je vais encore me faire engueuler putain.

- Ivanov.

Alors là sa pue du cul, il m'a pas appelé par mon prénom. Je vais me faire niquer.

- Oui patro- tentais-je
- La ferme. Putain tu le fait exprès ou quoi !? Tu n'as jamais été aussi nul ! Jamais au grand JAMAIS tu n'a laissé une de tes victimes faire sa. Quesqu'il t'arrive. En plus de sa 9 PUTAIN DE JOURS POUR UN VOL ? MAIS TU POUVAIS PAS CONVAINCRE ET PAYER ??!
- Non mais enfai-
- J'AI PAS FINI ! Pourquoi tu ne te comporte pas avec elle comme avec les autres ??! Bordel Aiden tu es un de mes meilleur élément ! Ressaisie toi et ne me force pas à te tuer je n'en n'ai pas envie.
- Oui patron.
- Et que je n'apprenne pas que tu as draguer ou toucher ma petite fille.
- Oui.

Et il raccrocha.

Super j'adore me faire engueuler comme un gosse. Même si il a raison, c'est strictement hors de question que je l'admette.

Et puis comment arrêter de me comporter comme sa avec elle. Elle qui me fait me sentir spécial. Elle qui apaise mes maux.

En parlant de Nanea la voilà.

- ouh madame est énervé ?
- Ta gueule sale connard ! hurla-t-elle en tentant de me gifler.

Malheureusement pour elle je rattrapait sa main avant qu'elle n'atteigne mon visage.

-  ARGHHHH ! TU M'ÉNERVE ! POUR QUI TU TE PREND BORDEL !
- Stop mi corazon.
- ARRÊTE DE M'APPELER COMME SA ! TU N'ES RIEN POUR MOI RIEN SALE FILS DE PUTE !
- Répète. dis-je d'un ton sérieux.
- Quoi ?
- Répète si tu as les couilles. Salope.
- Tu n'as pas le droit tu es méchant.
- Je suis un monstre même. C'est ce qu'on m'a toujours dit. retorquai-je

Le SlowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant