L'enchanteresse {Sirius Black}

Chapitre 4

Astal est tranquillement en train de manger son assiette bien garnie. On la regarde les yeux écarquillés, comment elle peut faire pour engloutir tout ça et avoir une silhouette de mannequin ?! Une chouette se pose devant elle et dépose une lettre. Astal ne l'ouvre pas et continue de manger. Mais ce n'est pas une lettre comme les autres, c'est une Beuglante.

- ASTAL CASTEL !

Elle sursaute comme tout les autres et redresse la tête pour voir la lettre flottante dans les airs.

- Maman ? Dit-elle la bouche pleine.

La jeune fille avale sa bouchée.

- CELA FAIT UNE SEMAINE QUE TU ES A POUDLARD ET TU NE NOUS AS TOUJOURS PAS ENVOYÉ DE LETTRE FILLE INDIGNE !

Astal roule des yeux et reprend son petit déjeuner pendant que sa mère continue de hurler dans sa lettre.

- Nous sommes fier de toi pour ton admission à Gryffondor, reprend une voix plus grave qui était celle de son père. Malgré qu'on aurait que aille à Serpentard comme moi ou à Serdaigle comme ta mère.

- OUI ABSOLUMENT !

- Chérie tu peux arrêter de hurler ? Notre fille n'est pas sourde.

- Bah on sait jamais, bizarrement elle n'entend jamais quand je lui dis de venir mettre la table ou de ranger sa chambre.

Astal lâche un rire amusé tout en déjeunant.

- Bref on t'aime ma chérie.

- Mon bébé me manque.

- Je suis plus un bébé ! S'exclame la sorcière faisant rire son amie en face d'elle.

- Et surtout continue tes blagues, chuchota son père. Il faut que tu continue ton palmarès.

- Ne l'encourage pas Henry !

- Rooh ça va ! Si on peut plus s'amuser ! Essaye comme même de ne pas te faire prendre !

- Oh pire elle peut toujours essayer de prendre la potion d'invisibilité que tu as inventé chéri.

- Déjà fait, sourit Astal.

- Ah bah c'est pour ça qu'il me manquait un flacon ! S'écrie son paternel. Cette petite... chipie me l'a piquée !

- Tu lui aurais donné de toute façon, rétorque sa femme.

- Ouais mais quand même.

La jeune fille ricane. Ses parents se disputent tout le temps comme ça, gentiment et c'est ce qui renforce leur couple.

- Ah oui et les Potter te passent le bonjour.

Elle hausse un sourcils comme les autres dans la salle.

- Envoie nous comme même un lettre mon p'tit cœur parce que nous manque beaucoup, enfin surtout à ta mère.

- À toi aussi !

- On t'aime ! Disent ses parents ensemble.

- Et fait vivre un enfer aux Poudlardiens !

Astal entend des cris puis la lettre se déchire.

- Elle a dut le frapper, pouffe la Gryffondor.

- Pourquoi est ce que mes parents te passeraient le bonjour ? Questionne James.

- Tes parents sont Aurors et les miens aussi alors ils se côtoient. J'ai déjà vu les tient.

Elle reprend son déjeuner.

- Tes parents sont tout le temps comme ça ? Demande Lily.

- Oh oui, et c'est pas facile tout les jours. Ils sont super cool, n'ont aucune limite quand il s'agit d'humour et on fait souvent des glissades de matelas dans les trois escaliers de la maison avec mon père pendant que ma mère nous répète à longueur de temps qu'un jour on va finir par se blesser et qu'il ne faudra pas venir pleurer. Mais sérieux ils disent jamais rien quand je me fais renvoyée des écoles, du coup on déménage mais ils aiment voyager donc ça va. Enfin bref tu vois le genre quoi !

Lily acquiesce.
Ils partent en cour de métamorphose où Astal réussit à changer la robe d'un Serpentard en robe de cocktail ce qui a bien fait rire tout le monde.

- Ton père était vraiment à Serpentard ? Demande un Poufsouffle alors qu'ils travaillent en petits groupes.

- Oui et ma mère à Serdaigle.

Le cour se termine. Lily et Astal s'installent dans le couloir pour discuter le temps du prochain cour. La rouquine est appuyée contre le mur alors qu'Astal est assise sur le rebord du muret qui donne sur la cour, une jambe repliée contre elle et l'autre tendue contre la colonne d'en face. Elles parlent de la potion d'invisibilité qu'a inventé son père quand un gars marche vers elles.

- Salut mes beautés, dit-il avec un sourire qui se voulait charmeur.

Elles l'ignorent.

- Oh je vous parle vous deux.

Les deux lionnes soupirent et le regardent, le Poufsouffle qui apparemment se croit irrésistible sourit content d'avoir leur attention.

- Ça vous dira qu'on... aille dans un endroit plus tranquille ?

Les conversations se taisent dans le couloir alors que Sirius et Remus retiennent James qui veut aller casser la figure au type qui a osé parler comme ça à sa Lily jolie.

- Non merci, dit Lily.

Le septième année fait glisser sa main sur la jambe d'Astal qui attrape sa main pour la tordre.

- On vient de te dire non alors maintenant du dégage.

Il gémit de douleur et elle le lâche. Le gars masse son poignet mais ne part pas, bien décidé à séduire les jeunes femmes.

- Aller faite pas vos coincées ! On pourra bien s'amuser tout les trois.

Astal mime un haut le cœur alors que Lily grimace.

- On vient de te dire non, alors retourne jouer ailleurs.

Il passe un bras autour des épaules de Lily qui veut se dégager mais il la tient fermement.

- Lâche mon amie tout de suite, ordonne Astal.

- Oh ma belle qu'est ce que tu as à perdre ?

- Visiblement tes deux neurones ne se sont pas concertées pour te faire comprendre que nous ne voulions pas te suivre pour aller faire je ne sais quoi. Maintenant lâche Lily immédiatement.

- Mais...

Astal descend du rebord et se posta en face du perturbateur.

- Lâche la.

- Non.

- Je crois qu'on sait mal comprit tout les deux.

La Gryffondor plonge son regard dans celui du Pouffi et ses yeux se mettent à luire.

- J'ai dis lâche la.

Le noir et jaune le fait complètement envoûté par la sorcière.

- Maintenant à genoux.

Sans s'en rendre compte le gars tombe à genoux sous les regards ébahit des élèves.

- C'est déjà mieux, excuse toi et dit que tu es un crétin.

- Je suis désolé et je suis un crétin, articule le Poufsouffle.

- Bien bon chien, dit Astal en lui tapotant la tête.

Elle attrape son visage d'une main.

- Quand c'est non, c'est non.

Lily écarte doucement Astal et envoie son genoux dans les parties du sorcier qui s'écroule au sol en gémissant.

- Ah il y aura sûrement une fille en manque qui voudra bien de toi, t'en fais pas ou tu termineras sûrement dans un trou au tu te morfondras sur ta vie minable.

Elle lui tapote l'épaule et prend Lily par la main pour s'en aller en jetant la tête en arrière d'une manière incroyablement sexy. Le Poufsouffle toujours à terre jure sur les deux filles.

- Je suis amoureux, lâche Sirius.

Ses amis éclatent de rire.