Imagine n°22 : Dracule Mihawk(partie 1)

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Une tempête. Il a fallut que je tombe en plein dans une tempête, en pleine mer en plus.

Moi qui venait d'acquérir ma liberté et ainsi échapper à la mort, j'allais mourir et je ne pouvais même pas nager tellement les vagues étaient énormes.

Je n'avais qu'un petit bateau, à peine pouvant transporter deux passagers dont le mat était maintenant scindé en deux à cause de la tempête et la voile s'était envolée depuis bien longtemps. J'avais du mal à le diriger mais je finis par lâcher prise, la barre était à son tour partie en lambeau et je ne pouvais que m'accrocher à ce qui restait du gouvernail. Je fermai les yeux, j'étais arrosée par la pluie et à mon avis il ne me restait plus beaucoup de temps. Deux options s'offraient à moi : Dans le meilleur des cas, j'allais me faire emporter par la tempête et m'échouer sur une plage ou dans le pire des cas j'allais me faire emporter et j'allais mourir noyée ou embrochée par de gros morceaux de bois.

La deuxième option me sembla des plus plausible car je vis arriver devant moi une immense vague, inévitable, allait me foncer dessus.

Je fermai les yeux, encore pour ne jamais les rouvrir, sentant la vague m'emporter et l'eau rentrer dans mes poumons. Je sombrais dans l'inconscience.


Je n'ai jamais su par quel miracle, mais je me suis réveillée sur une plage. J'étais vivante, j'étais vivante et je me trouvais sur île.

Une île plutôt sombre et lugubre remplie d'arbres tout aussi lugubre.

Je me levai mais tomba à genoux en sentant le morceau de bois planté au niveau de mon flan droit. Je saignais beaucoup et j'au l'excellente idée (notez l'ironie) de me le retirer du corps.

Le sang coula abondamment, mais j'appuyais tant bien que mal, tout en marchant vers le manoir lugubre que j'avais aperçu plus tôt. Peut-être que j'allais y trouver de l'aide, même si ce manoir avait l'air peu entretenu à cause des lierres.

Il semblait habité, j'arrivais à distinguer une lumière. Faiblarde mais visible malgré ma vue qui se brouillait de plus en plus. J'allais de nouveau tomber dans l'inconscience. J'arrivais devant la porte et sans même avoir frappé dessus, celle-ci s'ouvrit sur quelqu'un, un homme imposant, très grand à la peau très pâle et une barbe noire. Malheureusement, je ne pu prononcer un seul mot. Je fermai les yeux encore une fois et tombai dans l'inconscience.





Je me réveillai, encore. Décidément cela devenait une manie chez moi de m'évanouir et de me réveiller dans des endroits improbables. Cette fois-ci ce n'était pas sur une plage, ce n'était pas sur du sable mais j'étais dans un lit, très confortable. Une bougie éclairait la pièce et je pu constater que j'avais des bandages autour de ma taille. L'homme que j'avais aperçu m'avait donc soigné, ou alors c'était quelqu'un d'autre.

Je me levai du lit, en marchant doucement, j'avançais en m'appuyant contre le mu pour ne pas tomber. J'aperçu une lumière au bout du couloir et deux voix, une assez aigue et une assez grave.

Je m'approchai donc, et arrivai à l'embrasure de la porte. Je m'était appuyée contre le mur et les deux personnages ne semblait pas m'avoir remarqué. Je revis l'homme très pâle aux yeux jaunes mais je vis aussi une jeune fille, aux cheveux roses qui flottait dans l'air. Elle était étrange mais elle avait l'air marrante.

Elle sembla m'avoir remarqué et se précipita vers moi, l'homme étant indifférent, il continuait de lire son journal avec un verre de vin posé sur un guéridon.

Je m'appuyai sur le mur

-Saluuuuut ! Comment ça va ? Tu t'appelles comment ? Est-ce que tu as peur des fantômes ?

Je fronçai les sourcils face à cette dernière question des plus déroutantes. L'homme derrière replia son journal et se leva pour se diriger vers nous.

-Tu vas voir c'est super comme endroit, il faut que je-AIE

La jeune femme s'était faite quelque peu bousculer par le grand homme.

-Va t'amuser ailleurs Perona veux-tu ?Il faut que je parle avec notre invitée

Perona donc, s'en alla en rechignant tandis que l'homme inclina légèrement sa tête pour se présenter, il s'appelait Mihawk. Il était très grand, trop grand et ne portait en guise de haut qu'une simple chemise entrouverte. La vue ne me déplaisait pas mais ce n'était pas le moment pour y penser.

-Tu ne devrais pas être debout, tu es certes hors de danger mais-

-Je suis où là ? demandai-je, pardonnez-moi de vous couper la parole mais cet endroit me paraît assez lugubre.

-On y vit au calme, aucun bruit et personne pour vous embêter. L'endroit parfait pour la solitude

Il s'approcha de moi et me proposa son bras que je puisse ensuite m'assoir sur le fauteuil en face du sien.

-Comment t'appelles-tu ?questionna-t-il

-Je m'appelle Kayla, et je vous remercie de m'avoir sauvé la vie, dis-je en inclinant la tête

-Et puis-je savoir comment tu t'es retrouvée devant ma porte, avec le flan en sang ?

Je rougis, embarrassée de lui avoir causé tant de soucis.

-J'ai été prise dans une tempête, une vague m'est tombée dessus et j'ai perdue connaissance. Je me suis réveillée sur une plage et j'avais en morceau de bois qui m'avait transpercé le flan. Je l'ai retiré puis j'ai marché vers votre manoir en espérant y trouver de l'aide et puis-

-Pas la peine, je connais la suite, coupa-t-il, tu n'es pas totalement rétablie alors tu devras rester ici quelques temps mais rassure-toi, tu ne resteras pas longtemps. Tu m'as l'air d'avoir un corps qui se régénère assez vite.

J'haussai les épaules et parcouru la pièce du regard, ne sachant quoi dire de plus. Mihawk se leva et m'aida à me relever pour ensuite m'accompagner dans ma chambre. Mihawk était décidément un homme mystérieux et solitaire qui avait un penchant pour le vin comme moi, nous en avions un peu discuter pendant le trajet. Bon dieu que sa voix était apaisante. Mais ma priorité était de me rétablir, pas de me morfondre, j'avais une mission. Et mes années d'esclavages m'avaient stoppée dans le processus. (Alors ne vous faites pas de fausses idées, Mihawk est trop vieux pour moi). Il m'aida à m'assoir sur le lit et s'en alla très rapidement, en ne manquant pas de m'informer que Perona ne tardera pas à venir me voir, étant donné qu'elle avait une nouvelle compagne de jeu.

Mais à l'entente de cette phrase, je ne su si je devais me réjouir ou avoir peur.

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