IV

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Notre balade a duré bien 2h, j'en n'ai profité pour me prendre un nouveau téléphone pour éviter que mon géniteur écoute de nouveau mes conversations.
Nous rentrons donc a notre chambre. Nous rangeons nos courses et nous décidons d'aller manger a la cantine de l'université.

- sinon tu viens d'où Kiara ?

- de Manhattan et toi ?

- New York !

- ohh, c'est jolie la bas, j'y suis déjà allée exécuter.
Son regard devient méfiant et je me rends compte de ma boulette...

- exercer ! J'exerce le volet haha...

- ah oui le volet bien sûr. Elle me fixe de haut en bas.

- mais si tu n'a jamais eu d'amis comment tu faisais pour t'amuser ?

- je m'amusais pas tout simplement. Mon père me faisait prendre des cours chez moi. Car il m'a toujours détester et il ne veut pas que j'ai de distraction. Quand ma mère est morte il m'a traité comme un objet.

- oh ... je suis désolé. J'aurais pas du-

- non t'inquiète pas, ca va. tout ca est derrière moi.

Elle me regarde un peu suspect de ma réponse.

Après avoir fini notre repas qui était pas si mauvais que je le pensais. Nous décidons de rentrer au dortoir. Cela me faisait bizarre d'être vraiment libre, j'avais toujours l'impression qu'à tout moment mes espoirs allaient s'effondrer. Je me dirige vers la salle de bain pour prendre une bonne douche chaude. J' hôte mes vêtements et pénètres dans la douche. L'eau brûlante sur mon corps me procure toujours autant de bien fait. Je me laissa tomber au sol en me recroquevillant tout en sentant la chaleur percuter mon dos.

Après quelques minutes a me brûler le dos j'en sors, je m'enroule dans une serviette propre et la vue de ma peau toute fripée me fit soupirer de satisfaction. J'aimais particulièrement brûler mon corps, j'avais l'impression que toutes mes énergies négative partaient sous la chaleur étouffante de l'eau. Après mettre préparer pour dormir je quitte la pièce pour laisser place a ma nouvelle amie. Je m'installe dans mon lit, sous mes draps et ferme les yeux. J'avais seulement besoin de dormir la fatigue commençait a me ronger le cerveau. Pourtant je ne pus m'endormir directement . Trop de pensées se bousculaient dans ma tête. Quelque instant plus tard, j'entendis ma colocataire rejoindre son lit. Je finis par m'endormir profondément.

Il était seulement 4h quand mes yeux se sont ouverts pour rompre mon sommeil. J'étais frustrée a l'idée de mettre réveillée si tôt. Je me lève difficilement et m'habillât de mon gros manteau, je pris une cigarette et referma la porte d'entrée derrière moi. Je fis attention a ne faire aucun bruit. Les couloirs étaient désertent personnes a l'horizon.

Je descends et sortie du bâtiment pour fumer ma clope. Je ne fume que très peu, seulement en cas d'insomnie. Je contemplais la beauté du ciel de puis dehors. La lune était radieuse aujourd'hui, pas un seul nuage ne cachait sa lumière. Le calme de la nuit m'apaise plus que tout. Fasciner par ce spectacle je tirais une taffe, la fumée qui entrait dans ma bouche me provoqua une satisfaction profonde. Je brise le silence en soufflant la fumée. Quand au loin une silhouette était posée sur un muret rompant de ma solitude. Je regardais la personne en étant intrigué par son identité. Mon coeur rata un battement quand je senti ses yeux ce posé sur moi. Je n'arrivais pas à distinguer qui étais ce. Je le fixais sans bouger, son regard était pesant, même si je ne voyais pas son visage rien que de savoir que ce visage était tourné dans ma direction me mit la chair de poule. Après quelques secondes a nous fixer, son corps se tourna complètement vers moi et je voyais au loin la silhouette se rapprocher. Mon cœur tambourinais dans ma poitrine, je ne comprenais pas pourquoi j'avais peur. J'avais l'impression que l'aura de cette personne était menaçante, bien plus que moi. L'homme continue sa marche lente vers moi, le bruit de ses pats brisaient le silence, ils étaient lourds quand ils s'écrasaient sur les feuilles mortes. Sans chercher a comprendre prise de panique, je me retourne et court jusqu'à ma chambre sans me retourner une seule fois. Pour la deuxième fois de ma vie j'avais fuis.

  Il était maintenant 10h quand mes yeux se rouvrît pour la deuxième fois. Emily était sur son téléphone, elle avait du se réveiller avant moi. Je sentais que mon corps était toujours sous l'adrénaline de ce qu'il c'était passer quelques heures plus tôt. J'avais l'impression d'avoir déjà croisé cette aura malveillante. Je ne comprenais pas, j'avais toujours côtoyé des âmes impures et souillées par leurs activités criminels. Mais cet homme était différent. Après mettre enfuis comme une sauvage a son approche, j'ai cru entendre des pas qui me poursuivait mais je n'avais pas cherché a me retourner.

- Enfin la belle au bois dormant se réveille.
Je me retourne vers Emily avec une tête d'endormi et lui présente mon plus beau sourire accompagné d'un pointe de sournoiserie. 

- Bon ca va 5 minutes de faire la gentille a attendre que tu te réveilles mais moi j'ai la dalle ! Donc grouille toi j'ai faim.
Son ventre se mit a gargouiller quand elle se releva ce qui me décoche un énorme fou rire.

- A ce point là !? Dis-je en continuant a me plier en deux.

- Oui bah au lieu de faire la morue va donc te préparer.

Je finis par m'exécuter, je me passe de l'eau froide sur le visage et je maquille légèrement mes yeux marrons en me mettant du mascara, je rajoute du blush sur mes pommettes. J'enfile un débardeur, un pull noir et un pantalon également de cette couleur. Et attache mes long cheveux ondulés châtain en chignon décoiffée.

- T'as fait quoi hier soir t'as fait un boucan pas possible ?
Je me retourne perplexes. Devrais-je lui dire ? Non je risquerais de l'inquiéter, en plus je me suis inquiété toute seule...

- Oh je suis sorti fumer une clope. Excuse-moi si je t'ai réveillé.

- Tu fumes ?!

- Oui que quand je fais des insomnies ou pour m'endormir. Ça me fait pas grand chose mais je veux pas prendre se drogue.

- Ah oui je vois... Je fumais moi aussi avant mais des joints.

- Pourquoi tu as arrêté ?

- Une de mes amies est morte d'overdose, donc ça m'a dégoûté...

- Oh je suis vraiment désolée Emily...
Je ne savais pas vraiment quoi lui dire. Le relationnel était tout nouveau pour moi même si j'avais quelques base grâce a Alan.
Je me demande d'ailleurs si il va bien.

Le coucher de soleil offrait un spectacle magnifique. Contempler le ciel était l'une des choses que je préférais. Je me rappelle quand ma mère m'emmener en haut de cette colique qui a marqué mon enfance, on restait toutes les deux pendant des heures à contempler cette vue magnifique qui s'étendait devant nous. Assises sur le rebord du toit du dortoir je errais dans mes pensées et les souvenirs qu'il me restait. J'aime ce coin car on voit absolument tout d'ici, la ville, comme tout le campus. J'observerai brièvement les alentours. Mon regard était soudain captivé, j'observais cette silhouette trop loin pour voir le visage, quand mon cœur se mit d'un coup a exploser dans ma poitrine, c'est lui. Le mec de cette nuit. Je compris vite qu'il me fixait aussi de là ou il était, adossé contre le muret de l'entrée et un clope a la mains. Je ne pouvais pas bien le distinguer mais j'étais sûre, j'ai appris a reconnaître toutes les silhouettes que je croise, ce qu'il peut être beaucoup plus pratique qu'un visage dans certaines circonstances. Cette homme me suivait, il m'espionnait. Mais dans quel but ? Serait-ce un coup de mon père ? Non impossible mon père n'aurait pas engagé quelqu'un pour me surveiller avare qu'il est. Mais alors qui était cette homme et que me voulait il. On se fixait sans bouger depuis déjà quelques minutes. Il jette sa clope par terre l'écrase de son pied, me fit un signe de main et parti. J'essaye de le chercher de mon perchoir mais il c'était volatilisé.
Qui es tu espèces de pervers ?

Sacrifice Où les histoires vivent. Découvrez maintenant