VII

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J'étais parti depuis quelques minutes déjà. J'avais l'impression que mon corps était lourd. J'étais encore maître de mes mouvements. J'avais quitté la villa car je voulais rentrer, Emily avait disparu un peu avant. Je l'avais cherché, mais elle était nul part. Me voilà seule a marcher comme un folle dehors. Je me demande si je vais retrouver le chemin. La musique de la villa devenait de plus en plus inaudible. Le village était endormi, il y avait seulement le bruit du vent qui donnait un air vivant a cette rue. Il y avait de grandes maisons, j'étais dans un cartier riche. J'admirais chaque habitations. Mon cœur venait de sauter, les grognements de l'animal venait de me paralyser. Mes angoisses reprit de plus belle. Oh non pas ça, pas maintenant.
Le chien me fixer avec rage. J'étais tétanisée, mes muscles étaient entrain de me lâcher.

- Sérieusement ? Qui a encore peur d'un chien.
Je reconnue aussi tôt cette voix rauque.
Il manquait plus que lui. Je sentais son corps juste derrière moi. Mais a son approche le chien ce mit a avancer en aboyant. La vue de ses canines me fait sursauter. En total panique je contourne le fou pour me cacher derrière lui.

- Bordel fais quelque chose il va me bouffer !

- Du calme beauté.
Je serai ses épaules de tout mes forces, ma respiration était saccadée. J'avais peur, je me sentais vulnérable. Je tremblais comme une feuille. Mes yeux commençaient a devenir trouble a cause des larmes. Me savoir en présence de quelqu'un me rassura légèrement. Même si c'est un fou.

- J' je t'en supplie...
Il tourne sa tête pour me regarder perplexe. Mes larmes commencèrent a couler le long de ma joue. Puis il passa sa main dans son dos et sortit une arme. Il la pointa sur l'animal et tire d'un coup rapide. D'un coup mon corps s'écroula au sol, j'étais soulagé. Il se retourna et s'abaissa a mon niveau.

- Merci...

- C'est dangereux de traîner seule la nuit tu devrais faire attention. Heureusement que j'étais là.
Dit-il d'un tons sarcastique.
Il me tendit sa main pour me relever, que je pris pas et me relevai sans son aide. Il me toisa du regard.

- Qu'est-ce que tu fais ici ?
Lui demandai-je.

- Je me balade vois-tu.

- Arrête de me prendre pour une idiote.
J'étais déterminée a lui demander qu'est-ce qu'il voulait.

- Loin de moi l'idée de te prendre pour une idiote beauté.
Son sourire m'agaçais au plus haut point. Je rie jaune et le défi du regard, cet homme m'intriguait beaucoup trop. Ses yeux vert s'étaient plongés dans les miens.

- Je sais que tu m'observe, c'est quoi ton problème ?

- Je n'ai pas de problème beauté mais si tu continues a employer ce tons c'est toi qui en aura.
Mon envie de lui coller une balle dans les deux yeux allez bientôt toucher au but. Sans chercher a comprendre je fis un pas en avant.

- Laisse moi te raccompagner.

- Hors de question espèce de fou.

- C'était pas une question et comment tu vas faire si tu retombes sur un chien.

- Vas te faire foutre !
La colère dans ma voix se fit entendre.
Je continuai ma marche sans me retourner. Il était hors de question qu'il me raccompagne. Mes pas étaient rapides et brusques faisant comprendre mon agacement. Je l'entendais me poursuivre et ça avait le don de m'énerver de plus belle. Ses pas se rapprochaient des miens, mais je n'y prêtais pas attention. Il me saisit le poignet et me retourne violemment vers lui. Sans chercher à comprendre mon point s'abats sur lui. Il gémis de douleur en ce tenant le nez, je venais de lui pété le nez. Tant mieux.
Il relève son regard vers moi en me dévisageant, je reste insensible a son regard de meurtrier. Un léger sourire se forme sur mon visage quand j'aperçois le sang couler de sa blessure. Touché.

- Ça te fais rire ?
Je ne réponds pas et continue de sourire bêtement. Cet homme était vraiment agaçant et prétentieux. Sans trop comprendre il attrape mon coup de sa grande main, il me sert légèrement pour me faire comprendre sa dominance sur la situation. Mon rire grandit de plus belle sous son acte de force. Son regard devient encore plus noir, mais je reste insensible a son regard meurtrier.

- Tu es bourrée, tu rentres avec moi.

- Non laisse moi tranquille.

- C'est pas une question Kiara.
QUOI ?! Comment il connaît mon prénom !
Sans me laisser le temps de répondre il me soulève et me porte sur son épaule. Ma tête tourne encore plus qu'au début. Je me laisse faire sans rechigner sachant pertinemment que je suis pas capable de me débattre. Malgré ma méfiance envers sa personne, sans lui je serais sûrement morte. Rien ne me fait plus peur que les chiens. Je suis incapable bouger et de riposter. Je suis paralysé quand ils m'approchent. Une légère envie de vomir se fait ressentir, j'avoue que j'ai abusé sur l'alcool, surtout que je ne suis pas habitué. Quelques instants plus tard je sens mon corps se poser sur le siege, l'odeur du cuir envahi mes narines. J'entends la porte se ferme du côté conducteur, l'homme se penche vers moi et passe sont bras devant moi. Son parfum embaume mes narines. Il attrape la ceinture et avec délicatesse il l'attache. Il fait de même pour lui et démarre le moteur. Trop préoccupée par mon mal de tête, je me laisse tomber contre la vitre et ferme les yeux. Une pensée angoissante me perturbe quand même. Va t'il réellement me ramener chez moi. Je n'ai pas la temps de comprendre d'avantage que je plonge dans un sommeil.

Une main se glisse dans mon dos et une autre sous mes genoux. Je sens mon corps se soulever. Je pêne a ouvrir les yeux, je distingue le fou qui me tient dans ses bras. Je grimace au contact du froid qui vient frapper mes joues. J'ouvre enfin les yeux et redresse ma tête vers lui. Il me regarde attentivement.

- On n'est où ?

- En enfer.

- Quoi ?
Je le regarde perplexe. D'un seul coup je me dégage de ses bras avant de retomber au sol. Je me lève et regarde furtivement autour de moi. Je regarde autour de moi et a mon plus grand soulagement nous étiez vers le hall d'entrée.
Il me regarde et sourit en voyant ma réaction a sa blague vraiment enfantine et stupide. Alors que je commence a m'élancer vers l'université il se mets a marcher derrière moi.

- Je n'ai pas besoin toi.
Dis-je d'un tons agacés.

- C'est comme ça que tu me remercies ?

- Oui, je te dois rien.
Mon regard dur le transperce et je rentre d'un pas précipité. Je rentre dans ma chambre et ferme tout a double tour. Je me déshabille et me lave vite fait avant de plonger dans mon lit.
Le sommeil me gagne vite, fatiguée par cette soirée mouvementée et par l'alcool que j'ai ingurgité. Doucement mes yeux se ferment. L'avantage c'est que je sais que je ne ferais pas de cauchemars ce soir.

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⏰ Dernière mise à jour : May 30 ⏰

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