[omegaverse]
Quarante kilomètres ce n'est pas beaucoup mais Jaemin se convainc que c'est assez pour fuir ses démons. Il intègre un tout nouveau lycée à Séoul et s'installe dans son internat. Il pensait se faire seulement des amis mais la seule vue d...
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Je n'aurai jamais pensé que j'avais raté autant de choses en séchant les cours l'année dernière. À la fin de la journée, j'avais appris tellement de choses que ma tête me faisait mal. Je n'avais pas tout compris, j'étais encore confus pour tellement de choses, mais c'était une sensation spécial que d'être à nouveau à l'école, un élève comme les autres, personne pour me dévisager ou me dire des choses désagréables. Juste moi et mes nouveaux amis.
"T'as l'air content, me dit Jeno en rangeant ses affaires.
- Un peu oui, j'ai jamais vraiment aimé aller à l'école avant mais maintenant je trouve que c'est pas si horrible.
- Je comprends, je détestais l'école aussi quand j'étais au collège.
- À cause des gens, devinai-je.
- Carrément, c'était tous des... ouais. Je vais pas dire de gros mots, il me fit son plus beau sourire et j'en ai presque perdu l'équilibre.
- Je vois ce que tu veux dire, mon sourire devait être tellement bancale et je sentais mes joues et mes oreilles me picoter. Ça change beaucoup de choses d'avoir plus d'amis que d'ennemis.
- Hm, je suis d'accord. Tiens ? Renjun est déjà sortie. Il est pressé dis donc.
- J'ai vu qu'il avait répondu au téléphone. Il voulait sûrement se mettre au calme. On peut prendre notre temps nous. À moins que tu veuilles vite rentrer faire tes devoirs.
- Non, non, t'en fais pas, on peut prendre notre temps."
Je passais la bandoulière de mon sac sur mon épaule et le suivit.
"Renjun n'avait pas menti, vos réveils à toi et Mark font un de ses boucans, le taquinai-je ce qui le fait rire nerveusement.
- Désolé. J'ai un peu de mal à me réveiller. Quand j'étais petit mes sœurs se moquaient tout le temps de moi pour ça.
- Oh, moi aussi j'ai une sœur. Je l'adore mais qu'est-ce qu'elle aimait me taquiner et me mettre dans l'embarras des fois.
- C'est exactement ça ! Ma grande sœur aussi était ce genre de personne. Vraiment toute douce et gentille mais très taquine."
Jeno avait l'air aussi heureux que triste de me partager les souvenirs avec sa sœur. Et vu comme il en parlait, je me doutais qu'elle n'était probablement plus de ce monde. J'aurai voulu lui prendre la main. Mais ce serait étrange. Ça fait trop peu de temps qu'on se connaît.
Jeno remarqua mon regard sur lui et me sourit en secouant la tête.
"T'en fais pas. J'ai fais le deuil. C'était quand j'étais vraiment petit. Il y a quasi dix ans.
