𝙿𝚛𝚘𝚕𝚘𝚐𝚞𝚎

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« A tous ceux qui ont doutés, sont
passé à côté, et ont finalement plongés.
Prenez vos incertitudes avec force,
elles ne vous mentent jamais. »








𝙻𝚒𝚜𝚎𝚊.





Je pense que la plupart des personnes connaissent ce sentiment. L'un des plus lourd, compliqué et douloureux à porter : le vide.

L'impression d'être seul, de n'avoir personne sur qui compter, s'épauler. Le vide est souvent un ressenti, non une réalité, même si on pense le détenir au fond de nous et qu'il nous déchire l'âme.

La plupart du temps, ce sont les personnes à qui on a le plus donné ou consacré, et qui nous ont tous rejetés dessus sans raison précise, qui nous laissent cette impression au fond de nous.

Et généralement, ceci est intérieur. L'extérieur est souvent comblé, remplis de présences qui ne peuvent pas voir à travers notre voile, celui qui cache cette partie détruite en nous. Cette partie, où personne ne peut pénétrer, ni sécher nos larmes salées qui n'attendent que d'être consolés.

Et on ne s'en rend pas compte par peur de vouloir admettre cette assiduité.
Juste car on pense ne pas le mériter.

Et tout ça à cause du simple vide émotionnelle.

Et bien moi, c'est ce que je vis actuellement, je me sens démuni de l'intérieur. Pourtant, j'ai un bon entourage. Enfin, celui-ci est essentiellement composé de mes amis.

Néanmoins, ce n'est pas parce qu'on a une compagnie familiale ou amicale que forcément on va se sentir concevoir par eux.

C'est l'action de l'abandon qui procure la naissance d'une telle émotion dans l'âme. L'action qui chamboule tout en seulement un bout de temps.

Un certain cadre extérieur ne comble pas le vide, il le remplace par une hausse de bonheur absolu.

Cette sensation sera toujours présente. Pour nous déchirer de l'intérieur. Tant qu'on n'a pas la mentalité assez forte pour se raisonner, notre cœur se sentira continuellement sans émotions.

Notre être se fissure, tel un miroir éclatant par la haine, ses éclats de verre se répandant de partout, détruisant tout sur son passage. Tous plus déchirants que les autres.

Moi, j'endure le vide, mais réussit tout de même à le cacher aux autres, ce pouvoir étant un des plus précieux. Mon sourire qui brille sur mon visage, mais qui abrite une amertume puissante.

La pluie est tombée à torrent sur moi quand je m'y attendais le moins, mais je ne peux rien y faire, le mauvais temps l'a choisi lui-même, on ne le contrôle pas.

Mais peut être qu'un éclat de chaleur, une lumière ardente, va atténuer cette tempête et ce pour toujours, pour laisser place à un beau soleil d'été qui j'espère, durera à jamais cette fois ci...

Et c'est quand je me suis rendu compte que mes jambes me guidaient dans les rues de la banlieue de New York, seulement éclairées par les lampadaires de la rue, la pluie me suivant l'ombre, que j'étais vraiment seule.

Mais, c'est surtout quand j'ai vu une moto passer à toute vitesse près de moi et finalement s'arrêter au feu face à moi, devenu maintenant rouge, que je ressens quelque chose d'encore inconnu pénétré en moi.

Comme un bon pressentiment au fond de mon cœur si fragile et brisé depuis bien trop de temps.

Sous cette sensation, je ralentis légèrement ma marche et séchai mes larmes qui coulaient sur mes joues sans retenue. Je n'avais même pas pensé à les essuyer durant ma marche...

Mon instinct me fait légèrement pivoter vers la gauche, et je regardai finalement le motard sur son cyclomoteur, son casque cachant son visage, la visière fermée et des cheveux sombres qui dépassent légèrement de celui-ci.

Sentant sûrement mon regard perçant vers lui, l'inconnu tournait la tête vers moi et n'émet soudain plus aucun mouvement, nos regards s'accrochaient comme deux aimants...

Et même si je ne voyais pas ses yeux, je savais très bien qu'il me fixait, je le pressentais au fond de moi. Et puis, à cette heure-ci, personne n'a l'idée de sortir dans les rues trempées... Sauf moi et mon désespoir.

Mon rythme cardiaque commença à grimper en flèche dans ma cage thoracique, si bien que je pensais qu'il allait exploser dans l'entièreté de mon corps, tant la sensation était intense. Je ne comprenais absolument rien à ce moment, mais je le vivais.

Ce que je ne faisais plus depuis un moment.

Cet homme m'intriguait énormément, sans que je sache réellement pourquoi.

Et si mon destin avait enfin mis un hasard sur mon chemin ? Et s'il comptait faire de ma vie quelque chose de nécessaire à vivre ?

Je suis soudainement sorti de mes pensées.

La seule lumière de couleur qui était rouge, et à présent devenu verte. Le passage était donc ouvert pour le motard...

Celui-ci détourna son visage immédiatement, coupant notre contact visuel pour reprendre la route à toute vitesse. Sa moto disparaît dans la ligne droite du futur, disparaissant peu à peu de mon champ de vision.

Elle roulait droit vers un monde inconnu. Je fermai les yeux, encore perturbée par ce court moment qui menaçait mon cœur de sauter.

Quelque chose au fond de mon être m'a dit que ce n'était que le début d'une toute nouvelle histoire. Mais aussi la fin d'un ancien calvaire que je pensais en réalité interminable.

Alors c'est avec les pensées lourdes que j'ai repris ma route, marchant droit vers une aventure dont je ne connaissais aucuns fléaux.

Et qui va sûrement me marquer dans la poitrine à jamais, comme cette personne vient de le faire, et en un simple regard.

Alors j'affronterai ce futur. Aussi compliqué soit t'il, j'en assumerai les conséquences.

Mais je n'avais pas pensé aux soumissions déjà présentes auparavant...


















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Re bonjour ?

Voici le prologue de BS, un monde dans lequel j'espère vous allez vous plaire !

Je suis si stressée mais si excitée a la fois...

Et merci à vous, cette aventure ne débute que maintenant donc je peux enfin dire...

Bienvenue dans l'era de
BEAUTIFUL SUBMISSION.


A très bientôt,

Ju' ღ

BEAUTIFUL SUBMISSIONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant