Chapitre 8

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PDV Sydney.

En rentrant chez moi après qu' Edward m'ait gentiment raccompagné, j'entendis du bruit dans le hall de la maison.

Contrairement à d'habitude, il ne s'agissait pas des bruits de la télé ou encore du bruit du frigo ouvert.

Il s'agissait de voix humaines.

Celles de mes parents.

Aussitôt ma première réflexion fut de me demander la raison de leurs venues.

Si mon souvenir est bon,  ils étaient censé rentrer la semaine prochaine comme ils nous l'avaient si bien expliquer, il y a trois mois lors de leurs dernières visites en ville.

Mais sans étonnement, ce fut à cet instant que je me rappelais les dires de mon petit frère qui m'expliquait que mes parents, voulaient organiser un barbecue ce week-end en l'honneur du fils de leur meilleur ami, et par suite, leur filleule, Bradley Robbins.

Encore un détail que j'avais oublié.

La voix de ma mère m'interrompit de mes pensées.

Elle se tenait là, debout dans le hall, me fixant de ses grands yeux bleues.

- Sydney Ann Evans, comment expliques tu l'heure à laquelle tu rentres ? Disait elle avec une mine contrariée sur le visage.

Aujourd'hui, du moins, ce soir je n'étais pas d'humeur à faire semblant que tout vas bien.

Je n'étais pas d'humeur à  jouer a la famille parfaite.

Le virus Matthew Halls occupait bien trop d'espace et d'énergie dans mon système immunitaire.

Bien que mes dernières pensées soit porter sur mes parents la maintenant, j'avais inconsciemment créer dans mon cerveau, un endroit où je pouvais mener ma haine contre lui tranquillement, sans le moindre soucis.

En outre, je n'avais pas le charisme suffisant pour jouer l'actrice hollywoodienne ce soir.

Mes parents seraient ainsi obliger de se donner la réplique tout seuls...

Car à l'heure où je vous parle, mon père s'était lui aussi prêter au jeu de ma mère.

De ce pas, je ne répondis pas et me contentez de les fixer avec un air ennuyer.

Vous deviez trouver ça malpolie de ma part mais croyez moi ils le méritent.

Et même la je suis généreuse.

Ne pensez pas que ça me brise le cœur à tout rompre car aujourd'hui et avec le temps je m'y suis faite à l'idée, que je n'aurais jamais de "parents" au sens propre du terme.

Mes parents, le titre qu'ils pensent mériter,  n'ont jamais été présent dans la vie de leurs enfants.

Et si ils l'ont été par mégarde une fois, ça devait être dans leur intérêt.

L'homme et la femme qui m'ont conçues ne carburent que dans les affaires.

Leurs vies professionnelles passent avant la famille.

Les dollars avant les enfants, tels aurait pu être leurs devises. Si bien que notre enfance ne fut nourrit que de très peu de moments avec eux, nos premiers anniversaires, nos premiers mots... Tout ses souvenirs importants et nécessaires de la vie d'un être humain, ont été envolés à chaque fois qu'une nourrice franchit le seuil le de cette maison.

That Night all startedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant