Chapitre 3

52 7 2
                                    

PDV Sydney.

Nous étions sur la plage, à fumer des joins pour certains tandis que d'autre se contentait aux cigarettes. Cela faisait une heure, que nous chantions et que, allonger sur le sable en regardant les étoiles, exprimions à voix haute tout ce que nous n'aimions pas dans ce monde. Nous avions décris les sentiments de haine que nous ressentions envers la société dans laquelle nous vivons après avoir recracher nos fumées respectives.

Ça faisait longtemps que nous n'avions pas fait de chill et c'était bon de reprendre nos bonnes - sarcasme - vieilles habitudes.

Lorsque nous avons rencontrés les filles, Yann et moi, et que notre amitié avec elles et avec Derek soit plus solide. Nous avions eut l'ingénieuse idée d'organiser des petites soirées tranquilles comme ça. La plupart du temps c'était un after après des partys ou une journée agaçante comme celle que nous avions eut aujourd'hui. Ou quand une personne en avait besoin, on la retrouvait, afin de partager sa peine ou son chagrin avec elle. Car dans la société que nous nous étions construite on s'entraide les uns les autres.

Ce soir la nuit était particulièrement fraîche. Le vent soufflait et nous commencions à avoir froid et à être soûler que la fraîcheur de la nuit nous éteignent notre seule transport vers notre terre utopique. Je me levais de mon ami et prit des couvertures dans le coffre de sa voiture lorsque j'aperçus au fond, dans la nuit sombre, un vaisseau de lumières suivit d'un bruit de moteur. Mais pas n'importe le quelle. Le moteur de l'engin sur lequel j'étais monter de nombreuses fois autrefois. Ou je m'asseyais derrière en m'agrippant à son torse amoureusement.

Non, non, ce n'est pas possible.

Comment est ce que nous en étions arriver là? Arriver à un point ou rien que le voir ou penser a lui, me rendais nostalgique puis tout d'un coup énervé.

Je pris les couvertures et fermais brutalement le coffre. Je m'asseyais à côté de Yann ou ma tête était posé tantôt sur son torse musclé. Mais le fait qu'il sache que nous soyons là m'énerve car cette soirée, elle était pour moi. C'était moi qui avait besoin de soutien aujourd'hui. Celui de tous mes amis et pas qu'il en manque un ou que la cause de ce besoin oppressant se ramène.

Je chuchotais alors dans l'oreille de Yann ne voulant pas faire un scandale et gâcher notre soirée, à cause de notre ancienne relation. Mais au fond de moi, je savais que c'était lui qui lui avait dit que nous étions ici et dans quel but.

- Yann, sache que je ne parlerais pas avec lui, lui murmurais je.

- Fais un effort Syd. Il faut bien que vous régliez ça une bonne fois pour toute.

Savait il ce que ça faisait de se sentir trahis ?

Surtout lorsque cette trahison vient de quelqu'un qui vous est proche. Savait il ce que j'ai enduré depuis notre rupture ou au moment où il a décidé de tout foutre en l'air? Sait il se ce que ça fait de se demander et de se triturer l'esprit pour savoir ce qu'on a bien pût faire pour mériter de telles humiliations? Les soirées du lendemain. Était ce a lui a qui on posait des lapins, car il était sensé être avec vous ce soir. Était ce lui qui avait le coeur brisé à chaque fois qu'il revenait avec des suçons et du fond de teint sur son col de chemise? Était ce lui a qui il mentait pour rejoindre ses conquêtes? Était ce lui qui s'était battue pour construire une relation comme celle là?

Non, je ne pense pas. Alors si je ne veux pas lui adresser la parole, c'est mon droit. Et il n'a pas à s'initier dans notre «histoire»pff, si on peut encore appeler ça comme ça. Parce que ce n'était pas lui qui avait tout le temps le cœur brisé et qui souffrait de dépression. Parce que oui, bordel de merde, l'amour rend vache.

That Night all startedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant