chapitre 6

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Le même soir..

Raph me brutalise par le bras, je ne comprends pas pourquoi.. il me traîne à l'extérieur

Moi : hey ! Hey ! Lâche-moi tu me fais mal, qu'est-ce qui se passe ?

Il ne dit rien et continue à me traîner dans la rue ; tout le monde nous regarde

La vitesse à laquelle il marche me fait trébucher, une de mes talons se casse.. je tombe par terre

Moi : Ayiii !!!!!!!!!

Il s'arrête..

Raph : ça va ?

Je ne le réponds pas, je souffre de douleur ma cheville s'est tordue

Raph : relève toi ! ( Il me tend la main )

J'essaie de me lever mais la douleur s'accroît davantage

Moi : je ne peux pas, j'ai trop mal

Il s'accroupit et essaie de voir, il constate que ma cheville est gonflée

Raph : mince, c'est vrai que c'est pas beau à voir. On va à l'hôpital ?

Je pleure..

Moi : Ramène moi chez-moi

Il tourne les yeux..

Raph : non, on ira chez-moi

Moi : pourquoi ? Le mariage s'est passé.. il te faut quoi de plus pour ce soir ? ( Je pleure )

Il soupire et me porte..

Moi : tu fais quoi.. pose moi !

Raph : bon écoute, on ne va pas passer toute la soirée sur la route il faut bien qu'on avance

Moi : ramène moi chez-moi

Raph : non ! Tu es ma femme pendant dix jours

Moi : mon cœur bat en écoutant ça.. si seulement je pouvais vraiment être sa femme

Il me porte et dépose à l'arrière de sa voiture.. lui est devant ; nous partons.. il ne dit rien tout le long de la route

J'ai mal.. pas pour ma cheville mais pour sa froideur à mon égard, je ne vais pas supporter ces dix jours

Il conduit sans dire un mot, on dirait qu'il n'est même pas conscient du mal qu'il m'a fait ce soir, il m'ignore complètement..

          Cinquante minutes après..

Nous sommes arrivés chez lui, ce n'est pas ma première fois de venir ici, on se retrouvait souvent là avec ces collègues pour le travail.. il m'ouvre la portière et me porte

Je rougis en le sachant très proche de moi, je sens son parfum à l'eau de Marseille, sa barbe picote mon visage ; j'arrête une seconde de me sentir gêner et je colle ma tête sur sa poitrine.. il sent si bon !

Nous rentrons, il me pose sur le grand canapé, il ne parle pas depuis là ; il se dirige dans l'autre pièce de la maison et en ressort avec une pommade à la main

Je le regarde.. il se baisse et touche mon pied

Raph : fais voir ? ( Dit-il en frottant le baume sur ma cheville )

Je le regarde et je n'arrive pas à le comprendre ; est-il froid ou doux ? Parce que là maintenant je vois un homme qui essaie de me soigner

Il finit de me masser le pied

Raph : si ça persiste, on ira à l'hôpital ( dit-il en se relevant.. il me regarde )

Moi : pourquoi on est là ?

Sois ma femme pour dix joursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant