chapitre 45

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  Le même soir..

                              Nicolas

Je suis toujours sur mon lit d'hôpital ; Alice est à mon chevet

   Je la regarde..

Alice : quoi ? ( Sourit -elle )

Moi : je suis contente que tu sois là !

Alice : tu sais.. tu as fait pareil quand Varia eût à m'attaquer aussi !

Moi : … ( silence, je la regarde )

Alice : … ( silence, elle me regarde aussi )

                                 Alice

Il prend ma main ! Je rougis..

Nicolas : je ne vais pas passer par quatre chemins Alice..

Moi : comment ça ?

Nicolas : je ne t'ai pas invité hier par hasard

Moi : … ( je le regarde )

Nicolas : je l'ai fais parce que tu ne me laisses pas indifférent

   Mon cœur est brûlant..

Moi : … ( silence )

Nicolas : tu ne dis rien ?

Moi : eh bien.. en réalité.. en fait..

Nicolas : je veux juste une réponse claire et nette !

                               Nicolas

Elle baisse les yeux en souriant..

Alice : pour être honnête, je voulais discuter avec toi tout à l'heure au téléphone pour comprendre le baiser que tu m'as donné hier

   Je la regarde..

Moi : eh bien, demande moi !

Elle me regarde gêner..

Alice : Nico.. Nicolas.. que signifiait le baiser ?

Moi : je t'aime !

                                   Alice

Je suis quand-même surprise qu'il me le dise comme ça.. je ne m'y attendais !

Nicolas : tu ne dis rien ?

Moi : je suis un peu surprise..

Nicolas : avoue que tu ne t'y attendais pas..

Moi : je ne m'y attendais pas

Nicolas : pourquoi ?

Moi : à vrai dire je n'y crois toujours pas, tu sais.. les gens comme toi se lassent facilement des filles comme moi

Nicolas : pourquoi tu dis ça ?

Moi : c'est clair que je suis une fille banale

Nicolas : il n'y a pas de différence entre moi et les autres.. la richesse ne définit pas ce que l'on est ! J'ai vu en toi la femme que je voulais, aimable, belle, attentionné et surtout à l'écoute.. c'est largement suffisant, l'argent n'a pas sa place dans ce que je ressens pour toi

   Je baisse les yeux.. je rougis !

Il se redresse doucement et s'assoit..

Moi : doucement ! Ta blessure n'est pas encore cicatrisée..

Nicolas : il est minuit passée.. viens t'allonger !

Moi : le canapé me suffit

Nicolas : viens ! ( Il me tend la main )

Sois ma femme pour dix joursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant