chapitre 40

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Le même soir..

   ~ Miami ~

                                  Link

Alors que je suis à bout de force après le départ de Raph, Marlène sort jusqu'au hall

   Elle s'assoit à côté de moi, je relève la tête.

    Elle touche mon épaule !

Marlène : je ne me suis pas empêchée d'écouter votre conversation ( me dit-elle avec compassion )

Moi : tu dois te dire que j'suis une femme facile ( je tremble de la voix )

Marlène : non ! Plutôt une femme amoureuse.. je ne savais pas que Raph était le père de l'enfant que tu portes

J'affiche un semblant de rire

Moi : lui-même n'y a pas cru

Marlène : ma fille ! ( Me tient-elle la main )

Je pose mon regard sur elle

Marlène : je ne sais pas si ce que je vais te dire pourra t'aider mais.. sache que Raph ne connait pas l'amour, ou du moins il le sait, il en a une idée mais ignore comment l'exprimer.

Moi : facile à dire.. c'est un grand garçon maintenant ( je froisse mon visage )

Marlène : oui c'est vrai.. c'est un grand homme mais qui a du mal à exprimer ces sentiments, il a toujours eu à ses côtés des femmes matérialistes qui ne lui ont pas vraiment donné d'amour

   Je la regarde parler

Marlène : j'ai été leur ménagère en France pendant plusieurs années.. j'ai habité avec lui, j'ai joué avec lui ! C'est un brave homme je peux te l'assurer

    Je me lève frustrer

Moi : Nicolas m'a déjà tout raconté. Il n'est pas le seul à avoir eu des difficultés dans la vie, tout le monde en rencontre.. moi par exemple mon père est décédé un an après ma naissance, ma mère a pris soin de moi j'ai toujours vécu avec elle.. on s'est entraidée jusqu'à ce qu'elle décide de quitter la Californie.. elle ne m'a jamais renié elle !

Marlène : toi tu avais ta mère pour te battre.. tu as trouvé quelque chose à laquelle tu pouvais t'accrocher et c'était ta mère. Sauf que Raph a vécu cinq années avec ces parents ; ils l'ont laissé dans un sachet de bon marché en lui promettant revenir avec un chocolat ou une bicyclette je ne sais pas.. c'est ça qui fait le plus mal, il a continué à attendre jusqu'à ce qu'ils apprennent la vraie version des faits et leur décès dans une crache. Link.. tu ne vas pas te comparer à lui, il a besoin d'amour et d'aide que toi seule peut lui apporter

Moi : il a Nicolas qui est comme son frère

Marlène : oui mais il ne l'est pas et ce n'est pas pareil ma fille ! ( Elle se lève à son tour )

    Je la regarde..

Moi : le pire c'est que j'ai l'impression qu'il se sente forcer de faire tout ça car je suis enceinte.. s'il n'y avait pas ce détail, je serai restée sa secrétaire bourré d'espoirs

Marlène : tu crois donc qu'il se sente forcer de t'aimer ?

   Je dis " oui " de la tête

Marlène : moi je ne crois pas ! Il a fallu que j'observe comment il a mis à la porte ton ami pour comprendre qu'il t'aime depuis super longtemps

Moi : Rho c'est faux ! Il est obligé c'est tout..

Marlène : pour le savoir, il suffit que tu discutes avec lui !

Sois ma femme pour dix joursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant