Tentation Meurtrière

chapitre:4

𝑳𝒆𝒖𝒓𝒓𝒆

  Je me sens perdre pied dans ces yeux, ce bleu profond qui nous rappelle les îles Turques ou du moins Maldives sont dotés d'une froideur glaciale, ces yeux pourtant si clair sont si sombre á cet instant que cela en est déroutant. Pour la première de toute ma vie je trouve une personne pour qui il m'est impossible de lire en lui, ses yeux témoignent d'une noirceur sans nom c'est la seule chose dont j'arrive á décrypter ou c'est cette facette qu'il m'a montré.

J'en ai pleinement conscience que les personnes qui se trouvent içi sont tous sauf des enfants de coeur moi y compris mais lui il a ce petit quelque chose qui nou indique clairement qu'il est dangereux et qu'il ne faudrait pas l'avoir comme ennemi, malgré son air juvénile il inspire crainte et respect, parmis tous les grands mafieux qui se trouve dans cette pièce, il est celui qui possède l'aura la plus étouffante.

La preuve, un homme est entrain de lui parler et il n'a pas l'air de s'en soucier de ce qu'il lui raconte, depuis que je me suis retournée il n'a pas encore dit un mot alors que l'homme semble être un vrai pipelette, ce qui reste étonnant c'est que le viellard s'en est rendu compte mais il reste lá á faire la discussion tout seul.

Je ne sais pas qui il est et je ne veux pas le savoir non plus, je vais tout simplement me concentrer sur la mission dont j'étais venu faire et rentrer continuer le reste de ma vie,  c'est ce que ma raison me dit de faire et de penser mais, comme je vous l'ai déjà dit, j'adore le danger et cet homme énigmatique et sombre qui se trouve au bout de la pièce á réussi á m'intriguer donc je compte bien élucider cette aura mystérieuse et sombre qui l'entoure, je m'en fais la promesse.

Il me reste une bonne vingtaine de minutes pour pouvoir commencer á pirater le système de sécurité donc j'ai largement le temp avant de me mettre au travail.

- Je reviens Enzo, je vais prendre un peu d'air j'ai l'impression d'étouffer içi.

- D'accord, mais fais attention n'oublie pas où tu te trouve.

- T'inquiète pas, de toute façon c'est á eux d'avoir peur.

Je me dirige vers le balcon puis un léger courant d'air soulève mes cheveux. Ça fait du bien pensai-je. Après quelque minutes je sens un parfump autre que celui j'hinale depuis un bonne dizaine de minutes, je me retourne d'un coup vif et je vois le même homme de tout á l'heure, je ressentis lamême sensation mais sauf que cette fois on dirait qu'elle est amplifiée par milles, nous restons lá á nous fixer l'un l'autre, il ne parle pas et moi non plus on se contente juste de jauger l'un l'autre, c'est comme çi nous effectuons un duel de regard où aucun d'entre nous ne veux laisser gagner l'autre.

Il dit juste une dernière parole qui me laissa perplexe.

- Fascinant.

Je vous le dit franchement c'est bizarre tout ça, ce n'est pas simplement son dernier mot qu'il m'a laissé entendre qui est bizarre, le fait que je ne l'ai pas entendu arriver est bizarre, j'aurais du sentir ses pas, sa respiration ou n'importe quoi qui aurait pu me signaler que quelqu'un est á côté de moi mais non, nada, je n'ai rien ressenti c'est comme çi il était depuis tout le temps alors que je sais qu'il ne l'était pas, si il n'y avait pas eu ce petit coup de vent je n'aurait même pas senti qu'il y avail quelqu'un qui partage le même air que moi.  Cela me fustre parce que personne n'a réussi jusque lá á me surprendre, depuis les vingt-deux années que j'ai passé sur terre c'est la première fois que je rencontre quelqu'un qui me fait me remettre en question.

- 𝑳𝒆𝒖𝒓𝒓𝒆, t'es là?

- 𝑳𝒆𝒖𝒓𝒓𝒆?

- Oui je vous entends.