Chapitre 3

24 3 0
                                    




Je me retourne et vois ma tante, mes yeux commencent à s'humidifier.

Tante Fatma: Kaly , tu oses me faire ça, tu oses faire ça à ta tante. Enfant de griot, tu ne vaux pas mieux qu'un chien

Moi: Tata, je te jure que ce n'est pas ce que tu penses,(en m'agenouillant devant elle), je te jure que c'est lui qui m'a forcé

Ma tante: Kham( ferme la), mon mari n'oserait jamais me faire ça.

Tonton Abdoulaye: Elle m'a surprise, je n'ai pas pu me détacher à temps.

Aïda et Fatou rentrent soudainement dans la chambre

Aïda: Maman, tu sais très bien que Kaly ne ferait pas ça.

Fatou: Elle peut faire pire que ça même.

Tante Fatma: Tu n'es pas mieux que ta mère, vous avez délibérément choisit de détruire ma vie.

Folle de rage, elle soulève l'encensoir dans lequel Fatoumata venait juste de mettre le charbon puis me le jette et je sens des brûlures atroces sur mon ventre.

Aïda: Maman noooon

La douleur me cloue au sol, j'avais l'impression que j'allais mourir à tout moment.

Tante Fatma: Sort de ma chambre, SORT DE MA CHAMBRE.

Je me relève difficilement, puis commence à me traîner vers ma chambre, arrivée là-bas heureusement que les cries n'avaient pas réveillé Dieyla, je me mis dans la baignoire avec de l'eau extrêmement froide, et pris des heures avant de pouvoir dormir à cause de la douleur. Des heures plus tard, je sens quelque chose de froid sur mon ventre et en me réveillant je vois Aïda m'appliquer de la pommade. Elle me tend des comprimés et de l'eau que je bois rapidement.

Moi: Merci

Avant de sombrer dans un sommeil profond.

/Le lendemain/

Je me réveille à cause des sonneries incessantes de mon téléphone.En levant mon téléphone, je remarque que c'est ma mère qui m'appelle.

Moi: Salut maman

Ma mère : Tu oses encore m'appeler comme ça après l'humiliation que tu m'as fait subir,Kaly, c'est comme ça que je t'ai éduqué, en plus le mari de ta tante, le mari de ma sœur.

Moi : Maman, attend ça ne s'est pas passé comme ça, c'est lui qui m'a touché, je n'ai rien fait, je te le jure

Maman : Je ne veux rien entendre de ta part, no ma meune deff li (comment tu peux me faire ça), quelle honte d'avoir un enfant de ton age et qu'elle finisse comme ça.

A ce moment-là plus rien ne comptait, c'est comme s'il n'y avait plus rien autour de moi, sa voix devenait de plus en plus lointaine et mon esprit se faisait plus discret. Comment ma vie a-t-elle si facilement basculée, est ce que je mérite vraiment cela. Ai-je autant péché pour ressentir tant de peine. Une déception voilà ce que je représentais

*Quelques temps plus tard*

Je reçu un message de mon père

Papa : Salut, ma princesse. Je sais qu'en ce moment ça ne va pas mais je voulais juste te dire que j'étais là pour toi. Que si t'avais besoin d'aide ou quelqu'un à qui parler je serai là. Je t'aime tellement. Ne laisse personne te rabaisser je sais ce que tu vaux. Tu dois rester forte comme tu l'as toujours aimé. Je t'aime tellement si tu savais.

*Fin Flashback*

________________________________________________________________________________

Coucou mes tulipes, j'espère que vous allez bien, voici-ci le troisième chapitre. Y'a une différence de police entre les deux parties je sais mais j'avais commencé sur mon téléphone j'ai terminé sur mon ordi. Juste pour vous dire que je ne raconte pas ma vie ou celle d'une autre personne meme si certaines parties de cette chronique seront réelles mais raconter d'une manière différente. Certains événements ne représenteront pas vraiment quelque chose qui s'est vraiment passée mais un sentiment et certaines personnes ne représentent pas quelqu'un dans la vie réelle. J'essaierai à travers mes écrits transmettre la douleur de certains et j'essaierai aussi de vous transmettre les mots que vous aviez besoin d'entendre

I love you all, prenez soin de vous🤍🌷✨

KALY: Entre les mains d'un gewel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant