virginity game

Chapitre 6:Choix Ultime,pause

Quelle va être ma décision ?

Je le regardai, hésitante et pour lui montrer que j'adhérais à son chef d'œuvre, contre mon gré, je lui sourit.
Après mon approbation,j'avais toujours sous les yeux cette scène affligeante et lamentable du sang dégoulinant sur son visage au teint pâle : il glissait lentement et tachait sa tunique blanche en dentelle,autrefois immaculée.
Elle me regardait d'une mine désespérée, et l'on sentait la douleur qu'elle éprouvait sous l'effet des coups,elle souffrait et demandait désespérément une protection.
Ses cheveux éparpillés sur  sa figure se mêlaient au sang et aux nombreuses larmes. D'un simple regard,elle vous ensorcelée de manière à ce que vous rejoignait son  partie nécessairement; mais je ne pouvais pas céder à cette médiocrité malgré ses yeux de biche qui vous suppliaient de lui venir en aide.
Je remarquai de plus que son haut était complètement  déchiré d'un côté; pour ne pas sembler trop dévêtue elle tenait les jointures de son habit. Intriguée par ce singulier détail, je me demandai bien ce qui avait pu se produire  en si peu de temps lors de "l'affrontement"... Néanmoins je tentais de ne pas trop y songeait pour éviter les innombrables remords qui allaient bientôt m'accabler.

De ces faits, je ne pus me résoudre à la dévisager ainsi plus longtemps et je dus détourner mes yeux de son regard. C'était un véritable supplice pour moi. 

 Mais ne suis-je pas en train de réagir de la même manière que les témoins d'une scène grave qui n'ont ni le courage, ni l'humanité de dénoncer ces agissements sensés être interdis ? Je réagis par peur d'être harcelé et intimidé à mon tour, c'est égoïste de ne pas se soucier d'elle et de l'ignorer!

Partagée entre mes émotions et prise de pensées divergentes je ne remarquais pas que la vie, le temps ne s'était pas arrêtée. Quand je repris "conscience" il n' y avait plus que des mèches de cheveux éparpillés sur le sol devant moi ainsi que quelques tâches de sang encore fraîches.

Il fallait vite que je me dépêche, mon prochain cours devait sans doute avoir déjà commencé! Deux retards en si un court laps de temps allait certainement m'attirer des ennuis auprès des professeurs.

Je courrai donc à toute allure dans les couloirs en faisant cette fois-ci attention aux étudiants puis, enfin arrivée,  je remarquai qu'heureusement les élèves n'étaient pas déjà entrés en salle de classe.

Je me mis dans un coin sombre à proximité d'eux pour ne pas être dérangée et réfléchissais : Si je voulais assurer mes études il fallait que je choisisse le parti des populaires, je pouvais aussi ne pas m'en approcher et rester dans mon coin tout au long de l'année, ça assurerait ma tranquillité ou sinon le troisième et dernier choix qui finirait sans doute mal pour moi : aider les opprimer, résister et défendre les innocents.

Perplexe et toujours pensive lorsque nous entrions en classe, je m'assis au premier rang de la classe comme à mon habitude, j'avais cours de français et sans me vanter j'excellais dans cette matière. Cette fois-ci j'eus le plaisir de rester seul, personne n'avait décidé de choisir une place adjacente à la mienne.

Le cours passa rapidement et en quittant celui-ci je fus bousculée de nombreuses fois à cause d'une foule massive, beaucoup de personnes n'ayant pas d'options finissaient à 16h et se pressaient de rejoindre leurs logis. Ce n'était pas mon cas, mon emploi du temps était surchargé car j'avais prévu de m'instruire aussi rapidement et efficacement que possible pour ainsi conserver d'une part ma bourse et d'autre part assurer mon avenir. Mes ambitions étaient sans limite, sans fin...

Il me restait donc plusieurs heures de cours et je pourrai enfin rentrer chez moi pour m'attaquer à ce fameux dossier. Les heures de cours filèrent encore une fois : les professeurs semblaient vraiment chaleureux et les élèves me paraissaient sympathiques aussi ; ce n'était pas ceux de ma classe, nous faisions partis de différentes classes et seulement quelques uns se connaissaient.