Dans un récit émouvant où les lignes du temps se croisent, Emalyn se tient au carrefour de son passé douloureux et de son avenir incertain. Entre les murs sombres de sa maison, elle porte les stigmates invisibles de l'oppression familiale, un fardea...
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4 février 2023 20h44 Salvator building
Maria-Lina, l'hôtesse de la soirée, m'a accueillie avec un sourire radieux et un câlin chaleureux, j'étais tellement ravie de la revoir après tant d'années.
— Ema ! je suis tellement contente que tu sois venue, tu m'a tellement manqué putain ! Viens, entre et amuse-toi et fais comme chez toi, m'a-t-elle dit avec enthousiasme.
Je me suis laissée entraîner par l'ambiance festive, me mêlant aux autres invités et échangeant des sourires et des plaisanteries. Pendant un moment, j'ai pu oublier mes soucis et me perdre dans la joie de la compagnie de mes amis.
Alors que la soirée avançait, Maria-Lina a proposé de jouer au Loup Garou Nous nous sommes tous rassemblés autour de la table, riant et rivalisant dans des jeux compétitifs et de manipulation. La tension de la journée s'est peu à peu dissipée, remplacée par un sentiment de légèreté et de bonheur.
Pendant une pause entre les jeux, Maria-Lina m'a pris à part pour discuter.
— Ema, ça me fait tellement plaisir que tu sois venue ce soir. Et... j'aimerais bien rattraper le temps perdu avec toi... m'a-t-elle dit avec sincérité.
Ses paroles ont touché une corde sensible en moi, et j'ai senti un poids se lever de mes épaules. En cet instant, j'ai réalisé à quel point j'avais passé une moitié de ma vie sans elle.
La soirée s'est prolongée dans une ambiance joyeuse et détendue. Bien que les ombres de mes cauchemars puissent encore hanter mes nuits, je savais que j'avais des amis sur lesquels je pouvais compter pour m'aider mais j'avais aussi un pressentiment qui me disait de ne pas les faire confiance, peu importe le nombre d'années je l'ai connaissait je me disais que je ne devrais pas tous les faire confiance.
La soirée battait son plein , avec des rires et des conversations animées remplissant l'air. J'étais un peu reconnaissante d'être là, mais une partie de moi se sentait toujours un peu mal à l'aise, comme si quelque chose n'allait pas. En discutant avec quelques amis, je me suis retrouvée à côté d'un garçon plutôt canon que je ne connaissais pas très bien. Il semblait sympa, mais quelque chose dans son attitude me mettait mal à l'aise, je le regardais mine de rien.
— Alors, tu viens souvent à ce genre de soirées ? m'a-t-il demandé avec un sourire taquin.
J'ai souri timidement, me sentant un peu gênée par son approche directe.
— Pas vraiment... Je veux dire, je suis plus du genre à passer du temps tranquille à la maison, ai-je répondu de mon accent britannique, espérant que cela mettrait fin à la conversation.
— Ahh, t'es juste casanière quoi, c'est ça ? Sinon tu vis seule ?
