Recueil d'OS Drarry

Cauchemars

Description:

La guerre a beau être finie, les horreurs que Harry a vécues sont encrées en lui. Les cauchemars le tourmentent chaque nuit. Quand trouvera-t-il enfin une épaule sur laquelle s'appuyer ?

Date de publication originale:

26 juillet 2024

*N'hésitez pas à commenter et/ou voter ! C'est toujours un plaisir de vous répondre !

»»————-　★　————-««

10 janvier 1998. Plus de huit mois s'étaient écoulés depuis la défaite du Lord noir. Les anciens septièmes années avaient été invités à refaire leur année. La plupart ont accepté.

Mais de nouvelles règles ont été mises en place: plus de distinction entre Maisons. Les élèves sont séparés dans les différents cours par rapport à la mixité du groupe. Il doit y avoir un nombre égal de Gryffondors, de Serpentards, de Poufsouffles et de Serdaigles dans chaque classe.

De plus, comme le dortoir des septièmes années ne pouvait accueillir le double des effectifs habituels, une annexe a été mise à disposition de ceux que nous appellerons huitièmes années. Ils dorment tous là-bas, répartis sur deux étages, le premier étant pour les filles et le deuxième pour les garçons. Un troisième étage est dédié à la Salle Commune ainsi qu'aux sanitaires. Le début de la cohabitation ne s'est pas fait sans quelques disputes, mais chacun s'est habitué et il n'est pas rare de voir les Maisons s'entraider.

Chose improbable: même Harry Potter et Drago Malefoy ont cessé de casser les oreilles des élèves, s'ignorant tout simplement.

Le calme était revenu.

Mais la guerre laisse des cicatrices.

Et pour certains, ces cicatrices n'avaient pas encore guéri.

***

- C'est l'heure du couvre-feu ! On éteint les lumières, annonçait Ernie Macmillan, une nouvelle fois désigné préfet.

Les lumières, semblables à de petites étoiles ou à des lucioles, s'éteignirent une à une. Les chuchotements excités, eux, mirent un peu plus de temps à décliner.

Peu à peu, on n'entendit plus un bruit, on ne voyait plus les Lumos sous la couette. C'était si calme.

Harry tremblait de tous ses membres. Comment les autres pouvaient-ils s'endormir dans un silence aussi pesant ? Lui, il n'y arrivait pas. Petit, il avait peur du chant des cigales, du craquement des branches... Ensuite, c'était le son des explosions, les râles d'agonie qui le faisaient frissonner.

Maintenant, c'était le silence qui le terrifiait. Parce que, derrière le silence se trouvait toujours quelque chose ou quelqu'un. De plus, avec le noir le plus total dans lequel ils étaient plongés, si un ennemi réussissait à s'introduire dans le dortoir, personne ne pourrait se défendre.

Alors Harry se préparait à bondir. Ses muscles étaient tendus et ses draps, trempés de sueur.

C'est dans cette position que, après de nombreuses heures passées à veiller, Harry s'endormit d'un sommeil agité.

Un décor sombre, une bougie au loin, sa flamme vacillante éclairant une porte. La porte de sortie.