-" T'as vu ? Ils ont recommencé! "
-" Ouais j'ai vu, mais arrête de paniquer comme ça, c'est juste une bande de petits cons qui se croient drôle, ils se feront bientôt arrêter"
-" Ouais mais c'est la troisième fois ce mois"
Elle me prit le journal des mains, et se jeta sur moi, pour me plaquer contre le matelas et me mordiller l'oreille.
Ma relation avec Sophia se porte bien, mais nous n'avançons pas, autant elle en connait sur moi, autant je ne sais rien d'elle. Ma copine est très discrète quand il s'agit de parler d'elle, je ne connais aucun membres de sa famille et nous n'en parlons quasiment pas, parce-que les seules fois où c'est arrivés elle s'est braquée, et ne m'as plus reparlé, je préfère donc ne pas aborder le "sujet qui fâche" d'autant plus que quand mademoiselle ne boude pas à moitié, je suis toujours obligé de me tourner au ridicule pour me faire pardonner. Mais être pardonner pourquoi ? Simplement pour vouloir mieux connaitre ma copine ? Je ne pense pas que ce soit une crime.
La main de Sophia s'aventure dangereusement vers le Sud de mon ventre, ce qui me fait frissonner, j'attrape sa main violemment et la remet sur mon torse. Je ne suis pas ce genre de garçon qui ne pensent qu'à ces choses obscènes, avant tout pour moi, c'est de la connaitre, de partager des bons moments avec elle, vivre une vie de couple sans se précipiter pour atténuer le risque de regrets.
-" Mais comment t'es rabat-joie!"
-" Tu sais que je trouve que c'est trop tôt"
-" Genre trois mois c'est trop tôt? Azy moi si je te trompe faudra pas te plaindre!"
Je frissonna à l'entente de ses paroles, je me demandais si elle était sérieuse.
-" T'es .. t'es sérieuse là"
-" On sait jamais."
Puis son téléphone sonna, elle dérocha et alla plus loin, je pris alors le temps d'observer cette chambre qui était devenu si familière pour moi. On pourrait m'associer à un sans-abris, car je passe le plus clair de mon temps chez elle, je rentre juste pour prendre des vêtements, et pour passer du temps avec ma mère, j'aime bien vivre avec ma princesse. Mes notes à l'école ne se sont pas détériorer je garde toujours ma moyenne de 19,77.
-" Bébé, je vais en ville régler des affaires et je reviens "
-" ok, bye"
Pendant que Madame Diaccin va faire des emplettes, je vais visiter les lieux, maintenant qu'à peu près tout le personnel me connait, je peux me promener dans l'immense demeure qu'est la maison de Sophia.
Pendant mon excursion, je vois pleins de choses, mais ce qui attire mon attention à chaque fois, c'est l'immensité des pièces. Le père de Sophia, doit vraiment être quelqu'un de très riche et connu pour avoir un aussi grand domaine.
À partir d'un moment, je tombe sur une porte verrouillée par un code. Tant pis, je rebrousse chemin. Mais après courte introspection, je suis trop passif, il faut que je prenne des risques dans la vie, alors je me dirige vers cette porte, et observe le système de sécurité : c'est un code à quatre chiffres. Ce serai plutôt facile de le déverrouiller mais je sais que la seul minime erreur pourrait enclencher une alarme, ce qui me créerai beaucoup de problèmes.
Je réfléchis alors, Sophia est une personne très sûre d'elle, mais aussi très peu confiante, elle est alors le genre de personne a opter pour la simplicité, car elle saura que la personne qui recherchera le code essayera de se fatiguer à trouver le plus compliqué. Il nous faut donc trouver un indice, je réfléchis, mais rien ne me vient. On peut dire que je ne la connait pas du tout alors je ne pourrai pas savoir si il y avait une date qui aurai marqué sa vie. Je commence à perdre espoir quand je réalise que Sophia adore les chaussures, même si elle ne se l'avoue pas elle même.

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Le blanc sur le noir
AventuraJ'ai ouvert cette porte, et suis tombée devant mon graal. J'ai tout donné, tout fait, tout sacrifié pour arriver jusqu'ici. J'approche juste mes doigt devant lui. Lui seul connaît les lambeaux du passé de ma vie.