The Shadow of a Butterfly I

06. Мама.

Мама : Maman
(nda : langage vulgaire, torture détaillé, armes blanches, explosion, 2 point de vue, bipolarité.)

Le Serpent.

Russie.

J'observe la gamine assise sur cette chaise derrière la vitre. Elle ne me voit pas, elle crois simplement que c'est un miroir. L'obscurité étouffe là pièce où je l'observe et bientôt, je la plongerais dans le noir complet. Un sourire étire mes lèvres quand j'allume les lumières blanches installer en-dessous de tout les murs ne touchant pas le sol.

— Du nouveau ?

Je récupère le talkie-walkie accroché à l'avant de mon pantalon de costume blanc, ouvre le canal de la discussion et appuie sur le bouton avant d'approcher l'objet de mes lèvres ;

— Elle commence à se réveiller.

Je relâche le bouton et je souris d'avantage avant de quitter la pièce pour la rejoindre deux minutes plus tard.
Les lumières éclaires le principale de la pièce mais pas assez pour en voir les recoins. Je l'entends soupirer plus fort à chaque bouchée d'air ainsi que son corps se remuer à chaque seconde.
Ce qu'elle a ingurgité n'étais pas assez fort pour la tuer, on ne considère pas non plus que cette gamine était apte à des rapports sexuel sous cette dose.

Ils auraient baiser un cadavre encore chaud.

J'installe une chaise grise à l'envers, pile devant elle, puis je m'installe dessus, posant mes avant-bras sur le dossier de la chaise. La jaune fille fait basculez sa tête sur les côtés, d'avant en arrière avant de reprendre correctement conscience. Elle observe tout, sans jamais m'accorder un seul regard.

— Tu ne sais pas où tu te trouve ?

Quand elle décide enfin de poser les yeux sur moi, mon sang ne fait qu'un tour dans mon corps et j'ai déjà envie de la voir morte.

Elle lui ressemble tellement.

La jeune fille à remarquer mon changement d'émotion, vu que sa tête a eu un léger mouvement de recule. Je pouffe de rire. Incontrôlable. Je souffle, sort ma petite horloge de poche et regarde l'heure.

— Tu sais où tu te trouve ?

Elle réfute ma question sans me quitter des yeux.

Aussi culottée qu'elle.

— Tu sais comment tu t'appelle ?

Pour le moment, je reste patient. Elle répond à mes questions avec trois ou quatre minutes de retard, mais elle me répond.
Alors je ne m'énerve pas quand elle décide de baisser la tête sans me répondre. Sois elle ne s'en souviens plus, sois elle ne veut pas me répondre... Sois elle essaye de s'en souvenir.

Ce que j'espère c'est de ne pas avoir fracasser sa mémoire sinon tout ça n'aurais servit à rien...

— Je ne me répéterai pas deux fois. Lui expliquais-je d'un ton calme, pour le moment.

Je me lève et dégage la chaise d'un coup de pied si violent qu'elle atterrit au pied du mur à ma gauche. Elle se décide à me regarder de nouveau mais cette fois-ci, un sourire mesquin et presque timide orne ses lèvres.

— Tu sais comment je m'appelle.

Un petit ricanement sifflé entre mes dents, je m'approche d'elle de deux pas afin de coller le haut de mes tibia à ses genoux puis j'attrape son visage en coupe de mes doigts brûlant en serrant fermement tout en approchant mon visage du sien.