Chapitre6:On tombe ensemble

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Gianny : - Bougez-vous de là, vous allez l'étouffer ! Marco ne l'a pas sauvée pour que vous la tuiez bêtement en l'étouffant. 

Nous nous retirons tous de notre étreinte collective et je me retourne face à Gianny et Don.

 Stella : - Oui, c'est vrai que se faire tuer pour protéger un membre de sa famille, c'est plus cool.

 Gianny , le sourire aux lèvres, écarte ses bras pour que je m'y installe. Je cours dans ses bras, ils sont larges et forts. À l'intérieur, je m'y sens chez moi. Sa chaleur et son odeur m'apportent un sentiment de sécurité et de confort. Il pose ses lèvres sur le haut de mon crâne et y dépose un baiser mais ne relâche pas son étreinte. Ma tête contre sa poitrine, je peux entendre son cœur battre aussi vite que le mien... Nous restons comme ça, dans les bras l'un de l'autre, sans ressentir le besoin de se lâcher, aussi bien lui que moi ne voulons rompre cet instant suspendu dans le temps. C'est sans compter sur Ethan.

 Ethan se raclant la gorge: - RRHUM ! On dérange peut-être ?

"On se sépare l'un de l'autre et sa chaleur me manque déjà. Je croise alors le sourire de Don.

Don : - Bienvenue dans la famiglia.

Stella : - Merci Don, enfin Lorenzo, et merci à vous tous. Pietro a raison, je ne devrais pas douter de votre sincérité. Vous n'étiez pas obligés de me sauver ou de m'aider, et les garçons, sans me connaître, vous n'avez pas hésité une seule seconde pour accourir. Merci. Et vous, Lorenzo, merci d'avoir voulu me protéger de Roberto et de m'avoir sauvée. Je ne vous en veux pas le moins du monde d'avoir enquêté sur moi. Vous protégez votre famille et c'est normal. Je ferais probablement la même chose.

Don : - Ne me remercie pas. J'aurais aimé faire plus et plutôt pour t'éviter toutes ces blessures, si on peut appeler ça comme ça. Mais tu es une jeune femme forte, Stella Scuro, et à partir d'aujourd'hui, tu fais partie de ma famille toi aussi !

Stella, émue: -Merci... .Bon!, on me la montre cette chambre ?

Marco : - Et tes pansements, Stella ? Tes pansements!, vous allez l'abîmer avec tous vos câlins. Stella, cours avant qu'ils ne te redemandent un câlin collectif.

Marco : - ENFIN NON ! Ne cours pas, n'oublie pas tes points ! (dit-il avec un grand sourire)

Moi et Pietro nous regardons d'un air complice et nous mettons à courir, mais très vite mes points me font mal et Pietro me propose de monter sur son dos en entendant les garçons nous talonner.

Pietro : - Allez, monte sur mon dos, Stella, dépêche-toi."

Stella : - Non, je suis trop lourde.

Pietro : - Stella, arrête. se n'ai pas vrai! et je ne fais pas de muscu pour rien, et tu n'es pas trop lourde!. Alors monte, bon sang !

Stella : - Tu es sûr ?

Pietro : - OUI ! Allez, bouge-toi. Je veux leur fermer la porte au nez une fois arrivés.

Pietro se penche légèrement, attrape mes jambes et me porte sur son dos. J'enroule mes bras autour de son cou, et il se remet à courir.

Pietro : - Tu vois, Stella, tu me fais de la peine à te sous-estimer comme tu le fais. Et je tiens à te dire que tu n'es pas lourde ! Alors arrête ! Et maintenant, on se bouge. Ils arrivent, et je crois que Marco va nous tuer !

La chambre est comme la précédente, immense, avec un lit gigantesque au fond de la pièce. Une immense baie vitrée donne sur un balcon avec une vue sur le jardin. La chambre est blanche et grise clair, avec une grande bibliothèque où tous mes livres sont déjà classés par genre et couleur. Je reconnais là le travail de Pietro. Il m'avait déjà aidé à les ranger au campus. Il sait comment j'aime qu'ils soient rangés. Un grand dressing s'y trouve, et une porte au fond de la pièce donnant sur une immense salle de bain en marbre blanc où une grande baignoire ainsi qu'une douche y sont installées. Toutes mes affaires sont là, toute ma chambre du campus y est, même mes valises. Et sur le bureau se trouve mon ordinateur et la photo de ma Nonna (grand-mère)  et moi. Je m'approche, attrape le cadre entre mes mains et le serre contre mon ventre. Je me tourne vers Pietro qui me regarde et me fait signe de la tête de me rapprocher de lui. Je ne me fais pas prier, il passe son bras autour de mes épaules et me demande...

Down In The DarkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant