Au-delà des frontières

Mission 2: Un père espion

Dans le vieil orphelinat de Dreamland Home abandonné, à la rue Warren Street. Il est 10h30 quand les portes du bâtiment sont ouvertes, cela faisait plusieurs semaines qu'une personne n'était pas rentrée. Ici le temps était long et glaçant, personne ne s'intéressait à cet orphelinat. Après tout, qui s'intéresse à un orphelinat délabré et au enfant qui y réside ? Personne. C'était un lieu obsolète qui importait peu de monde, du moins à cet instant. Un homme grand au cheveux parfaitement coiffé rentre dans le bâtiment avec des pensées plus qu'hostile, la seule pensée de pourquoi il était ici en ce moment même. C'était car cet endroit était assez abandonné pour pouvoir adopter un enfant sans être soupçonné ou dérangé. Il serait à la fois plus simple d'adopter un enfant et pouvoir le changer comme il le désire. L'enfant ne devait pas juste être une adoption, il devait être son enfant génétique et adopter un enfant dans un lieu fréquenté n'était certainement pas la meilleure des idées. Ce lieu était alors pleinement utile pour l'opération Strix. L'appartement était loué et la prochaine mission était de trouver un enfant, c'était la base de son opération. Cependant il n'aimait pas les gosses, c'était des choses petites et agaçantes qui restaient dans vos pâtes. Ce n'était pas du tout une chose dont il avait besoin, malheureusement il ne pouvait pas se transformer en bambin. C'était loin de ses compétences, il était un espion, pas un sorcier ou quoique ce soit. Il croise alors l'homme âgé qui semblait bien trop débraillé, il ne semblait pas du tout sain de vie. L'endroit était tout bonnement idéal pour ses magouilles, broder un gosse sera rapide. Après un petit moment à regarder chaque enfant, il se tourne finalement vers l'homme un sourire poli.

-"Je préfère un enfant qui sache déjà lire et écrire" c'était inévitable pour la mission, et il n'était pas sûr de savoir si même un de ses enfants savait même faire quelque chose. L'endroit était si délabré qu'il n'était pas sûr, si les enfants mangeaient même à leur faim. C'était dangereux, Il commençait à devenir bien trop pessimiste.

-"Oh nous en avons une, elle s'appelle Charlie. Elle ne devrait pas être loin." Le vieil homme se tourne en regardant chaque enfant d'un air lasse.

Il semblait tout de même satisfait de chercher la dénommé Charlie, il plissait les yeux à cette attention. Mais il ne dit rien suivant l'homme dans le couloir, il devait rapidement trouvé un enfant utile. Bien qu'une pensée lui vient soudainement, l'enfant était-il perturbateur ? Il semblait vraiment vouloir s'en débarrasser ce qui pourrait bien appuyer cette théorie et ce n'était en tout cas pas bon pour lui. Il avait éventuellement tout misé sur cet endroit grâce à plusieurs facteurs tels que de désintérêt, abandonné, loin de toute suspicion. Mais si cela devait être un échec, il serait plus que désavantageux car il ne souhaite pas retourner voir d'autres orphelinats. Mais la mission était classée SSS ce qui était désagréable, il devait alors garder son sérieux. Alors il marchait s'arrêtant dans un petit salon, il pouvait voir qu'une fenêtre était légèrement entrouverte. Ne pouvait-il pas faire plus attention ? Ce n'était pas vraiment un temps pour laisser une fenêtre entrouverte. Encore moins quand il pouvait voir de nombreux enfants couverts de simple t-shirt, il pouvait voir une table ronde. Plusieurs journaux étaient éparpillés, même un cendrier qui était quasiment renversé de mégots. Alors quand son regard tombe sur une jeune fille blonde qui était assise au sol tenant fermement sa peluche chat alors qu'elle regardait le regardait puis le directeur. Elle clignait doucement de ses yeux roses avec un intérêt à peine caché, resserrant sa prise dans ses bras. Elle se lève relevant la peluche pour cacher timidement son visage, est ce qu'il lui faisait peur ?

-"Voici, la gamine" il lui attrape le bras pour la tirer vers lui, ce n'était décidément pas comme ça qu'on traite un enfant. Cependant il n'était pas le mieux placé pour juger mais il était sûr que faire un tel action était contrainte au respect de l'enfant.